CHOKED bibliotécaire... Le devoir satanique [Pv : Rose]

Aujourd'hui fut une journée vraiment déplorable, dans tous les sens du terme, et pourtant, j'ai l'habitude des jours pourris... Surtout dans ce pensionnat...
D'abord, cette nuit, j'ai pas fermé l'oeil... Bon, normalement, ça me dérange pas, mais là, j'étais vraiment crevé, et pas moyen de dormir deux heures sans se réveiller parce qu'une mouche vient de péter! Je suis certains que c'est à cause des médocs que le médecin m'a obligé à prendre hier... Vous vous rendez compte? Il m'a quasi couché sur la table pour me faire avaler ses cachets... Il a qu'à se les foutre où je pense...
Bref, le fait n'est pas que je n'ai pas dormi, sinon que justement, j'ai dormi ... vers six heures... Et que du coup, j'ai pas entendu sonner mon réveil... Et que du coup, il a fallu qu'un surveillant tambourine à ma porte comme un fou pour me réveiller... Du coup, je suis arrivée en retard en cour, DU COUP, j'ai encore plus de mauvais points... Et c'était même pas de ma faute!
Enfin, s'il n'y avait eu que ça... Les mauvais points, j'y suis habitué, les adultes ne peuvent pas me regarder plus bizarrement qu'ils le font, et le psy ne peux toujours pas me faire répondre à ses questions... La vie aurait suivi son cour... S'il n'y avait pas eu CE prof!
Ok, je suis arrivé en retard. Ok, je suis pas le meilleur élève du monde. Ok, il m'arrive d'être insolent... Mais là, j'avais fait mes devoirs, et j'ai pas parlé du tout! Et l'autre là, il arrive, il regarde mon cahier, il renifle avec dédain, genre chuis qu'un insecte, et il me lance.

- Hé bien monsieur Freys, vos déclinaisons ne sont pas apprises, il me semble...

... Et alors, j'ai fait mes devoirs, maintenant, tu me laisses corriger en paix, et tu reprends ta leçon... Pourtant, il continue sur sa lancée.

- Rosum? Rosarum mon jeune ami, rosarum...

Casse toirum, ça m'arrangerait. Je souffle pour lui faire comprendre qu'il me saoule, mais ça ne produit pas l'effet escompté. Au lieu de le voir s'éloigner, sa main claque violemment sur mon bureau, et si sa voix reste mielleuse, je sens que ce qui va me tomber dessus ne vas pas être joyeux.

- Je vois que je vous ennuie, monsieur Freys... Soit! Ne faites rien!

Sa main se détache lentement de mon bureau, puis s'empare d'un de mes stylos. Il griffonne une appréciation sur mon cahier, puis note en bas de la page "Travail à rendre : Parallèle entre le latin et les langues vivantes".
Je fixe le papier sans vraiment comprendre. Mon style lâché roule un peu avant de se stopper. Le prof s'éloigne, atteint son bureau, et me lance avec un air satisfait.

- Je le veux pour la semaine prochaine, monsieur Freys, tachez de ne pas être en retard cette fois...

Un léger gloussement monte des élèves, mais s'éteint presque aussitôt. Quant à moi, pour avoir fait mes devoirs, je me retrouve avec un travail en plus... J'aurais dut faire comme d'habitude... Soit, rien du tout.

La journée défila lentement, morne et terne. Me zombifiant de plus en plus, je n'entendis presque pas la sonnerie de fin des cours. Mes camarades de classe se rue vers la sortie, comme des ados normaux, me semblent-ils, mais moi, je me lève avec une lenteur quasi morbide, mon dernier prof me presse, je sort légèrement de ma torpeur, et après avoir rangé à la va-vite mes affaires, je sort en soupirant... Autant commencer maintenant ce boulot... Donc, direction la bibliothèque...

Mes pas me conduisent rapidement vers la salle commune. Je cherche une table à l'écart, jette mon sac sans ménagement dessus, et entreprend de chercher un livre, une encyclopédie ou n'importe quoi qui puisse me servir.
Malheureusement, tandis que je fouille chaque recoin de la bibliothèque, je me perds rapidement dans mes pensées, et là, le CHOKED! Je heurte une personne et un bruit sourd de chute se fait entendre. Légèrement sonné, je murmure

- 'Tain, tu pouvais pas faire attention?

Mais voyant que ma "victime" ne se relevait pas, je m'accroupis près d'elle..

- Hey, ça va?...


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[Hrp : C'est tellement nul et banal... Comme moi en fait 8D... Désolée du retard .__.]

[HRP: Meuh Naaan]

Cette nuit, était l'une des rares nuits durant laquelle Rose avait dormi comme un bébé. Pourtant cette nuit là, il avait régné une étrange ambiance accentuée par la pleine lune qui souriait d'une façon étrange et malveillante. Elle avait fait de nombreux rêves plus loufoques les un des autres. Elle jouait du piano dans une salle immense où elle avait pour public, des gros haricots rouge sur pattes et qui en guise d'applaudissement, ils tapaient des pieds. Ensuite, il y avait la fois où des kangourous boxeurs avait tué la prof de math, et enfin le rêve que font toute les jeunes filles, Rose se baladait paisiblement dans les couloirs lorsqu'un beau mec, lui rentra dedans, la fit tomber par terre avec sa montagne de livres se déversant sur le sol, et qui en guise d'excuses, l'embrassait passionnément. Le rêve aurait pu continuer si, le réveil n'avait pas sonné et qu'un surveillant en short rouge n'était pas venu hurler dans la chambre pour les reveiller (elle et sa camarades de chambres).

Une fois réveillée, Rose refit son lit et se dirigea vers la mini salle de bain sans douche. Elle saisit un gant le posa dans le lavabo et fit couler l'eau fraîche dessus, pour ensuite l'appliquer délicatement sur son visage, cela lui permettait de se rafraîchir de la nuit passée et de bien se réveiller en douceur. Elle se dirigea ensuite sous la douche où elle resta une bonne quinzaine de minutes avant de retourner vers sa chambre pour s'habiller. Elle regarda son emploi du temps pour les deux premières heures et elle soupira, elle avait deux heures de mathématiques...La matière qu'elle détestait le plus au monde, ce qui la fit déprimer. Elle se rendit en classe, ne se faisant pas remarquer et elle s'assit à sa place située vers le fond et contre la fenêtre. Elle appréciait énormément cette place, car de pouvoir voir l'extérieur la rassurait, comme si un jour elle aurait put y retourner dehors. Même si se n'était pas pour tout de suite, elle voulait revoir sa tante. Bref, elle se perdit dans ses pensées durant quasiment tout le cours, le professeur tellement absorbé par son cours et ses propos ne fit pas attention à ce qu'au moins la moitié de la classe n'écoutait pas, était paumée ou n'en avait rien à foutre.

Lorsque la cloche sonna, Rose sentit un immense bien être, c'était la récréation et elle pourrait enfin se rendre à la bibliothèque, un endroit qu'elle affectionnait particulièrement, cette atmosphère vieillotte, l'odeur du papier, les étagères remplient de manuscrits plus vieux et intéressant les uns des autres...Bref, le paradis sur terre quoi, surtout qu'il n'y avait pas grand monde là bas et que c'était calme et silencieux. Elle retourna dans sa chambre, empila les livres qu'elle avait emporté il y a peu près trois jours et qu'elle avait terminés, pour les rendre et pouvoir en prendre d'autres. Elle essayait du mieux qu'elle peut à ne pas faire tomber sa pile de bouquins, n'y voyant presque rien, lorsqu'avant qu'elle ne comprennent quoi que ce soit, elle se retrouva par terre ses livres tombant par terre et se dispersant de part et d'autres autour d'elle. Elle ragarda le garçon qui était plutôt pas mal et repensa à son rêve, elle n'arrivait pas y croire. Elle ferma les yeux, se pinça, et rouvrit les paupières et le garçon était toujours là c'est alors que la jeune fille ferma les yeux, s'attendant à un baiser mais elle entendit tout l'inverse.

- 'Tain, tu pouvais pas faire attention?

Le rêve se brisa net, Rose se sentit d'ailleurs très bête à ce moment là, après tout ce n'étais pas un rêve mais la réalité. La jeune fille néanmoins fut déçu et regarda le sol de marbre, se maudissant intérieurement par sa stupidité. Le garçon à la voir rester à genou par terre sans bouger dut s'inquiéter car il de manda d'un air inquiet en s'accroupissant à coté de moi:

- Hey, ça va?...

La jeune fille, le regarda dans les yeux mais voyant qu'il était trop près, détourna rapidement le regard, elle se releva et commença à ramasser tout ses livres à toute vitesse et dit:

-Oui oui, je vais très bien merci.

Sauf que à ce moment là, elle refit malencontreusement tombé tout ses livres et soupira de tout son être, elle se remit à genoux et recommença à les ramasser mais, elle tenait à s'excuser pour avoir bousculer le garçon, ayant peur de lui et le trouvant intimidant .

- Euh...Pard...Pardon, pour t'avoir euh...Bousculer. J'ai pas fait exprès. Je m'appelle Rose Blackmerry, donc si jamais tu veux quelque chose en compensation,ben, ben, ben...Tu veux quelque chose en compensation ?

Rose se trouva complètement stupide mais ce garçon lui faisait un peu, voir beaucoup peur.

Après avoir interrogé la jeune fille sur sa condition, elle voulut me répondre, mais lorsque ses yeux croisèrent les miens quelque chose se passa. Mon regard fut captivé par la couleur ambre clair de ceux qui me fixaient, et qui se détournèrent bien vite. J'eut un léger sursaut lorsque ma vision se décrocha du pure éclat de ses yeux, ayant l'impression de m'y perdre. Ce ne fut que lorsqu'une petite voix crystalline s'éleva près de moi que je repris conscience de la situation.

- Oui oui, je vais très bien merci.

Elle avait au préalable rammassé ses livres qui, par ma faute, il fallait bien que je l'avoue, s'étaient répandus au sol. Elle tenta de se relever doucement, mais, ayant perdu l'équilibre après que je l'ai heurté, elle rechuta lourdement, et avec elle, la pile d'ouvrages. Sur le coup, je me demandais comment pouvait-on lire autant, mais je ne m'attardai pas trop sur ce détail en me rendant compte que ses mains s'agitaient de nouveau pour réunir tous les livres. Elle se stoppa alors un instant, et après une légère hésitation finit par déclarer.

- Euh...Pard...Pardon, pour t'avoir euh...Bousculer. J'ai pas fait exprès. Je m'appelle Rose Blackmerry, donc si jamais tu veux quelque chose en compensation,ben, ben, ben...Tu veux quelque chose en compensation ?

Toute mon aggressivité retomba, tandis que la dénommée Rose continuait de fixer le sol, comme intimidée par ma présence. Il fallait dire que je n'avais pas était très sympas avec elle...
Ne répondant rien pour le moment, comme si ma gorge refusait de laisser passer le moindre son, je me levai vivement et m'emparai des livres tombés ci et là, pour ensuite les déposer au côté de la brunette, profitant de l'instant pour m'attarder à détailler la longue chevelure de jaie de Rose. Longue et paraissant soyeuse à souhait.

- Tiens, ils sont tous là

Articulai-je en désignant la pile d'ouvrages. Puis, m'accroupissant à nouveau, je lui tendis la main pour l'aider à se relever.

- Non, t'excuse pas, c'est ma faute, j'ai passé une mauvaise journée et...

Je ne dis rien de plus, comme bloqué par ma propre erreur, désolé d'avoir été si brutal, sans formuler d'excuses à voix haute, il fallait pourtant bien que ça sorte non? Et Rose qui restait prostrée, comme si le choc l'avait plongé dans un profond coma, je m'en voulait, sans vraiment savoir pourquoi, il m'était arrivé d'être plus violent, et en ressentir une certaine satisfaction, une sorte de soulagement... Un soupir intérieur s'éleva en moi, "Je m'excuse.." Etait-ce si dur à prononcer?Il fallait croire que oui, car, plus je regardai cette jeune fille que j'avais bousculé, et plus je me sentais coupable sans pour autant pouvoir articuler trois misérables mots... Misérables? Non... Mais impossible à laisser s'échapper, oui.
Je restai donc là, à la détailler, beaucoup de temps c'était écoulé? Je n'en avais aucune idée, mais les minutes me paraissaient lourdes, et finalement, finalement, quelque chose traversa mes lèvres.

- Je... T'es sûre que ça va?

Puis, sans vraiment attendre de réponse, une sorte de reflexe me poussa à agir, je me relevai vivement, une nouvelle fois, mes je n'attrapais pas les livres, comme la dernière, non, se furent les épaules de Rose qui furent ma cible. Je les enserrais en essayant de ne pas lui faire de mal, pour la relever.
Surpris par mon propre geste, je m'écartai un peu pour ramasser ses livres et lui les tendre, tout en articulant.

- Euh... Bah allez, on va pas rester assis toute la journée hein?

J'hésitai un instant avant de poursuivre.

- Je m'appelle Matthias... Matthias Freys...

Malheureusement, le "désolé pour tout à l'heure" qui aurait dut suivre ne vint pas, et je finis par plonger mon regard dans les yeux ambres de la jeune fille.


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[hrp : C'est.... Nul ;__;]

Rose continua à fixer le sol, de peur de croiser une fois les yeux du jeune homme. Puis, se rappelant qu'elle avait des tas de livres par terre, elle se dit qu'il était peut être temps d'esquisser un mouvement, histoire de montrer qu'elle était toujours vivante, et qu'elle n'était pas pétrifiée de terreur, histoire de faire bonne figure. Elle voulut donc saisir un des bouquins qui traînait sur le sol, sauf qu'une main la devança rapidement, et pris petit à petit tout les livres, elle voulut se retourner pour savoir à qui appartenait la main qui l'avait gentiment aidée, seulement, elle avait peur de croiser le regard du jeune homme qu'elle avait bousculé par mégarde. Puis les livres se déposèrent en une pile bien droite à coté de moi. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand , elle se retourna et qu'elle vit que la seule personne à proximité d'elle était bien le garçon terrifiant, qui maintenant était moins terrifiant, d'ailleurs. Sa voix grave me confirma, que c'était bien lui qui avait posé les livres près de moi vu qu'il me répondit:

- Tiens, ils sont tous là

Rose était un peu perdue, elle ne comprenait pas pourquoi le garçon, qui lui avait hurlé dessus un peu plus tôt, essayé maintenant de l'aider. Il s'agenouilla à sa hauteur, et se retint fortement de ne pas regarder pour ne pas se noyer dans ses yeux bleu envoûtant. Il lui tendit la main. Rose la regarda ne sachant pas comment réagir, vu le changement d'humeur du garçon , elle avait peur de sa prochaine réaction, et pire encore, elle n'osait pas entrer en contact avec lui, de peur de le souiller avec son mal être maladif, mais après tout, le malheur c'est pas contagieux. Mais même, Rose estime qu'elle n'avait pas le droit d'être heureuse c'est tout . Le garçon continua dans sa lancée:

- Non, t'excuse pas, c'est ma faute, j'ai passé une mauvaise journée et...

Il s'arrêta subitement, comme bloqué, ça arrivait à elle aussi de ne pas arriver à sortir des mots, voir des phrases entières. Peut-être que le garçon était timide elle n'en savait rien, même si elle doutait fortement qu'il soit timide vu comment il avait hurlé tout à l'heure, mais c'était peut être sous le coup de la colère . Après tout, Rose n'avait jamais était en colère contre quelqu'un sauf envers elle même. Du coup, elle n'allait pas s'hurler dessus, déjà qu'elle est en voie de guérison, si les médecins voyait qu'elle parlait seule, elle risquait de rester ici, plus longtemps que prévu. Tout à coup, elle se souvint que y'avait des livres à cotés d'elle, et qu'elle devait les rendre à la bibliothécaire avant la sonnerie. Mais elle n'avait pas envie de se lever, elle n'en avait plus la force étant de nature fragile, et n'ayant pas mangée depuis deux jours. Elle savait que si elle montait debout, ses jambes la lâcheraient, ça lui était déjà arrivait plusieurs fois. Puis le garçon devait encore s'inquiéter vu que ça faisait n moment que Rose était par terre. C'était compréhensible, mais la jeune fille s'en fichait , elle ne voulait pas qu'on la voit faible, surtout pas un inconnu et encore moins un garçon. elle décida de ne pas lui répondre et de regarder le sol, il finirai surement par se lasser et par partir après tout... Pourquoi aiderait-il la fille qui lui a foncé de dans e sur qui, il a hurlé dessus ? Pas que Rose soit rancunière, mais elle n'aimait pas montrer ses faiblesses. C'est alors que l'inatendu se produisit, d'un coup, elle sentit un étreinte autour de ses épaules, elle frémit, ce n'était pas une étreinte brutale, comme à laquelle elle s'attendait, mais une étreinte protectrice. Le jeune homme se baissa à nouveau et lui tendit ses livres.

- Euh... Bah allez, on va pas rester assis toute la journée hein?

elle ne s'occupait plus des livres, elle regardait les mains du jeune homme, qui un peu plus tôt, enserraient ses épaules. C'est alors qu'elle sentit ses jambes trembler, elle se maudit intérieurement de ne pas manger quand ça n'aller pas. Le jeune dit qu'il s'appelait Matthias, c'est alors qu'ai lieu de s'enfuir, la jeune fille, commit l'erreur ultime. Au lieu de s'enfuir, elle leva peu à peu a peu les yeux. Elle pensa d'abord que c'était une grossière erreur puis lorsqu'elle croisa les yeux de Matthias, elle les regarda, n'arrêta pas de les regardaient et se perdit c'était le mot. Pendant un instant, c'était comme si le temps s'était arrêter, elle n'arrivait pas à détacher mon regard de ce bleu électrique qui la retenait prisonnière. C'est alors que ses jambes choisirent ce moment pour la lâcher, et qu'elle s'évanouit. Elle réussit tout de même à ajouter:

- Désolé

Rose sentit tout de même une odeur enivrante d'un parfum inconnu avant de sombrer complêtement dans l'inconscience .