Attention, je suis là

Description psychologique :S'il n'hésite pas à être torse nu où qu'il soit, c'est avant tout parce que Ayden a pour maladie le trouble de la personnalité. Ce qui entraine chez lui une semi-incapacité à s'adapter aux situations sociales, soit le fait qu'il ne se tiennent pas toujours très bien en communauté. Le malheureux a écopé de tous les symptômes les plus fréquents de sa maladie, ce qui rajoute chez lui une semi-incapacité à garder une relation, quelle qu'elle soit, avec quelqu'un. Seul quelques personnes ont réussi à tenir un peu, le record fut tenu par sa mère, et ce fut quatre ans, le reste n'a presque jamais tenu plus d'un an, et encore. La troisième particularité de sa maladie... le rend "têtu" enfin, en gros quoi. Il s'acharnera pour avoir le dernier mot, même si c'est pour la couleur de l'eau. Peut-importe si c'est juste ou faux, ce qu'il pense, il crois avoir toujours raison, et restera fidèle à lui même, peut-importe la personne. Bonne chance au professeur qui tentera de lui expliquer ses fautes.

Quatrième, et dernière chose, qui va de paire avec le dernier symptôme, il souffre d'un entêtement excessif. Il ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas ce qu'il veut. Ça renforce quand même pas mal la partie "têtu" je dirais. Je ne vais pas vous faire d'exemple hein, je pense que vous avez saisi le concept quoi. Sinon, pour en rajouter un peu, il est assez intelligent. Et heureusement, ça fait que sa maladie reste supportable pour les autres, vu qu'il ne se trompe pas toutes les deux secondes. Bien que la plupart des gens ont abandonné, lorsqu'il s'agit de le raisonner, le connaissant un minimum.

Description physique :Ayden est relativement petit. En fait non, mais il n'est pas grand, ce qu'il fait qu'il se considère comme petit. Il est dans les un mètre soixante dix depuis quelques temps déjà, et même s'il aimerait être juste un peu plus grand, eh ben il restera surement comme ça, après tout, ça fait un bout de temps qu'il 'na pas grandi. Sinon, son poids lui convient parfaitement, il pourrait mange ce qu'il veut, il prendra tout au plus un kilo, voir deux, on sait jamais. Mais à dire vrai, il s'en fiche un peu de son poids. Après... disons que sa peau n'est ni trop claire, ni trop bronzée, il se considère normal, là aussi. Malgré tout, le soleil et lui... ça fait deux quoi, il aime pas forcément les coups de soleil, et sa peau, même si elle n'est pas si claire, les attire.

Ses cheveux, il s'en fiche aussi, en fait, on pourrait même dire qu'il se fiche de son corps, carrément. Enfin, sauf de sa taille, ça arrive que ça le trouble, mais bon, c'est qu'un détail. Enfin bref, ses cheveux, il les laves, certes, parce qu'il reste humain, mais il n'en prends pas si soin que ça. Après tout, pour lui, le peigne est un instrument futile qui n’intéresse que les filles. Ce qui est faux en fait, mais il n'en a jamais touché, il préfères laisser ses cheveux faire ce qu'ils veulent. Après ça, à la porte d'à côté, il y a ses yeux, qui sont couleur océan, mais lors d'une émotion vraiment forte, ils deviennent plus clairs, limite brillants.

Ah, son style vestimentaire! Voila une chose à laquelle il attache déjà un peu plus d'importance. Eh oui, pour lui, les vêtements, c'est plus important que le corps. Bah ouais, après tout, y a tout qui est caché quand on est habillés, donc bon, à quoi bon en prendre soin? Il s'habille généralement d'un pantalon tout ce qu'il y a de plus banal, avec une légère tendance à pencher pour un bon vieux jean, et le tout généralement accompagné d'une chemise. Ou pas d'ailleurs. Dans le bâtiment H, il ne se gêne pas pour se mettre torse nu, après tout, y a que des mecs là bas, pas grand chose de bien flippant. Malgré tout, lorsqu'il fait trop chaud pour lui, il n'hésiteras pas non plus à être torse nu n’importe où dans l'établissement... Et heureusement pour lui, il est musclé, enfin, pas genre "j'me la pète, j'ai des abdos en béton", plutôt dans le genre "j'suis un peu musclé, mais pas trop quand même, juste histoire de pas ressembler à une merde quoi".

Son histoire :Mon histoire... Ouais, ok. Au début, j'étais un petit garçon tout gentil tout mignon - enfant unique, précisons le, et aussi élevé par ma mère, mon père a fui à ma naissance-, et très, mais alors vraiment très obstiné. De telle manière que je pouvais avoir ce que je voulais, les trois quart du temps. Je me rappelle bien avoir voulu un chat, et je l'ai eu. Je me suis assis par terre en plein dans le passage des gens, de telle sorte à ce qu'ils ne puissent pas passer, et à force, ma mère a cédé, elle m'a acheté mon chat. Bon par contre, ben, il est mort un peu après. Ouais, je l'ai tué, il me semble. Attendez, je vous rassure de suite, j'ai pas fait exprès! Il avait une petite balle, et je la voulais à ce moment là, alors il l'a prise, et je l'ai poursuivi quoi, et puis, quand il est monté sur le toit, j'ai tiré un peu trop fort, et même si un chat, ça retombe sur ses pattes, quand il s'agit d'un centaine de mètre de haut, et balancé par terre... Ben il survit pas longtemps. J'en suis pas très fier, je vous l'avoue. Sinon, y a aussi la fois où j'ai eu la meilleure note, parce que je suis resté assis sur le bureau de la prof' pendant toute une journée. Elle a eu du mal à faire cours, la pauvre.

Toutes ces accumulations firent que... je n'avais pas franchement d'amis, tout le monde avait presque peur de moi, et je fus quand même vite connu. Pas en bien, dommage. J'avais... deux amis en tout, mais comme vers mes dix ans, un autre de mes symptômes apparut, je me lassai d'eux. Je commençais à avoir du mal à avoir une relation durable avec qui que ce soit. Autant dire que des amis, j'en avais encore moins. De plus, quand j'ai commencé à ne plus arriver à m'adapter aux situations sociales, et que je faisais ce qui me chante, là, j'ai été viré. Tout simplement. Ma mère a commencé à s'énerver. Et c'est allé en empirant, elle s'énervait de plus en plus pour un rien, alors qu'avant, elle était patiente et compréhensive, en connaissant mon caractère. Elle a commencé à me faire voir un psy, et sérieusement, je connais des choses vachement mieux que ça dans la vie. Ensuite, comme ça allait en s'empirant, elle a tenté de plus en plus de choses, et les psy pensaient que j'avais une maladie mentale. Pas cool, ma mère essayait de l'ignorer, mais le jour où j'ai fugué parce qu'elle voulait m'acheter un petit pot de nutella alors que j'en voulais un grand, elle a réellement flippé, et a appelé la police et tout et tout. La suite, je ne m'en souviens plus vraiment, c'est un peu flou, tout est allé tellement vite. Au final, j'ai compris que j'ai atterri au pensionnat Monty, où je suis censé être soigné. La dernière étape avant... avant quoi d'ailleurs? Je ne m'y suis jamais réellement intéressé, mais je sais que comme c'est une dernière étape, je vais éviter de passer au niveau supérieur...