Allan Leto

Description psychologique :
Allan est paranoïaque. Il croit qu'on le surveille sans cesse, qu'on lui veut du mal. Il se méfie de tout le monde, tant et si bien qu'il n'as pas d'amis ou de proches. Seulement des refuges. Il aime prendre de l'altitude pour échapper à ses poursuivants. Il y trouve quelques moments de paix, avant de continuer sa fuite, encore et toujours.

Pour le moment, il a atterit à Monty. Il doute, il hésite. Est-ce un endroit sûr? Un hâvre de paix? Mais ces endroits-là n'existent pas. C'est sans doute un get-apen, un piège de ses poursuivants. Le garçon craint l'arrivée de ses gens, et à ce moment là, il pourra difficilement fuir. Fuir Monty. Ces lieux paraissent sécurisé, et malgré son talent naturel pour l'escalade, la fin reste indeterminée. Monty pourrait donc être une impasse.

Allan est amnésique.
Il ne se rapelle pas de grand chose. Il s'apelle peut-être Allan Leto, mais quand il se parle, il ne se désigne pas par son propre nom. Il se tutoie. Rien n'es donc moins sur que son nom. Pourtant sur sa fiche d'inscription de Monty, en lettres majuscule, ce nom y figure.
De temps en temps, des flashes de mémoires lui reviennent. Il se rapelle vaguement d'une falaise qu'il connait comme sa poche. Ca expliquerait peut-être pourquoi il aime se réfugier en hauteur.
Il ne parle pas beaucoup, mais quand il parle, c'est bref et sincère. Il ne ment jamais, sauf dans des situations critiques.

Description physique :
Allan fait 1m 75, une taille plutôt moyenne. Il n'aime pas se faire remarquer, il est donc plutôt discret. Il s'habille avec des jeans et des pulls légers.
Allan est très élégant dans ses mouvements. Sa façon de se pencher, de marcher, de prendre les choses. C'est comme si une gouverneuse lui avait appris à marcher avec des livres sur la tête toute son enfance. Ses bras semblent attachés à des cordes invisible, tenus par le meilleur marionettiste du monde, tellement ses mouvements sont fluides. Les rares fois ou Allan tient une conversation avec quelqu'un sans fuir directement, quelques personnes l'on déja complimenté sur son élégance. Déja que ça peut paraitre bizarre pour une personne normale, imaginez ce que ça pourrait être pour Allan.
Le lendemain, il quittait le pays par crainte d'un complot contre lui.

Ses yeux sont d'un vert intense, brillant. Ils attirent souvent l'attention, mais des lunettes de soleil le feraient encore plus, alors il baisse le regard. Allan a des cheveux noirs, plutôt courts, de temps en temps coiffés d'un chapeau. Il aurait pu être qualifié de beau, ou même magnifique, seulement voilà: Allan n'arête pas de se cacher. Ses yeux apeurés regardent partout autour de lui, et sur son visage on peut lir la peur, qui l'étreint constamment.

Son histoire :

- Viens, Allan, mon petit, réussit-elle à dire au milieu de deux sanglots.
La dame qui venait de parler devait avoir la cinquantaine. Elle avait ce regard qu'on les dames satisfaites de leur vie, qui aiment distribuer la tendresse autour d'eux.
Cette tendresse, elle l'avait dans les yeux lorse qu'elle regardait Allan s'approcher vers elle. Le petit l'aimait bien et lui faisait confiance, ça se voyait. La dame était accroupie, à trois mètres du bambin qui marchait vers elle avec des petits pas précipités. Il babillait joyeusement, inconscient de la gravité de la situtation.
Dehors, les sirènes de police ininterrompues alternaient avec le vrombissement constant de la circulation. Au 7ème et 8ème étage d'un immeuble, dans un appartement de luxe à deux étages en plein centre de Paris, un drame était en train de se jouer.
Le voisin du 5ème et 6ème étage ne s'en rendrait pas compte, ou presque. Il s'offrait un petit plaisir sur sa terrasse luxueuse, au clair de la lune. Il contemplait Paris de nuit, un chat sur les genoux qu'il caressait des deux mains. Soudain, deux bruits étouffés pour l'homme mais très distincts pour le chat les fit sursauter tout deux. Le chat quitta les genoux de son maitre pour aller se réfugier à l'intérieur.

La dame devint livide. Elle tenait maintenant Allan dans les bras et lui chuchotait des mots doux dans une langue inconnue. Des voix d'hommes résonnaient au second étage de l'appartement. Ces voix étaient graves et se rapprochaient dangereusement de la nourrice et du bambin. Des bruits de pas précipités résonnaient; un des hommes descendait l'escalier en colimaçon. La nourrice se recroquevilla sur elle même, serrant Allan fort dans ses bras. Le bambin décida enfin de se taire. Il ouvrait grand ses beaux yeux verts.
La nourrice le savait, les parents du bébé venaient d'être assasinés.
Les deux hommes étaient des tueurs à gages, et maintenant, c'étaient l'enfant qu'ils cherchaient.
Elle s'était réfugié dans la baignoire, le rideau de la douche cachant les deux êtres du reste de la salle de bains.
Si quelqu'un savait lire les émotions et les pensées et se tenait là à ce moment là, il aurait bien différencié les deux humains: Un, petit et chaud, insouciant et inconscient. L'autre, plus sage et froid, terrorisé.
Les deux hommes étaient maintenant au 7ème étage, et à en juger par les bruits fracassants, ils saccagaient l'appartement. Leurs voix étaient assez proches pour que la nourrice puisse les entendre. Ils parlaient anglais, mais elle les comprenait:

- On nous avait pourtant dit qu'il y avait un enfant avec eux!
La deuxième voix, plus lente et posée, répondit.
- Ils ont du se tromper. On ferait mieux d'abandonner, on a plus beaucoup de temps.
- Bon, d'accord. Je regarde juste deux pièces, on les a oubliés.

Les pas se rapprochaient encore. Allan choisit ce moment là pour gémir. Il esseyait de se libérer de l'étreinte de plus en plus étroire de la nourrice. Celle-ci ouvrit les yeux de terreur et posa sa main sur la bouche de bambin. Allan aimait bien l'odeur de la main de la dame. Il se calma immédiatement.
Puis la porte fut ouverte et l'homme entra.
Sa respiration était haletante. Il fit quelques pas dans la pièce. Il allait écarter le rideau de douche...

- Viens maintenant, on a plus le temps ! La police peut arriver d'une seconde à l'autre!

La nourrice sentit l'hésitation de l'homme. Puis les pas s'éloignèrent. Elle respira à nouveau.
Allan en eu marre de l'odeur de la main de la dame et se dégagea d'un coup sec. Il s'assit dans la baignoire, prit ses petits pieds et commença à rire. Il aimait bien jouer à cache-cache.

Allan se réveilla. Maudits rêves. Maudits hommes. Ils le suivaient toujours.
Mais pour l'instant, il avait trouvé un refuge temporaire. Il replia les couvertures à l'enseigne Monty et sorit du lit, de sa chambre. Il grimpa les quelques étages puis monta sur le toit.
D'en haut, les choses paraissaient plus paisibles. Il resta là, assis sur le toit pendant quelques heures. Il avait enfin la paix.
Puis les buissons en bas bougèrent. Allan ne prit pas le temps de regarder quel homme noir allait en sortir pour le prendre. Il sauta en arrière puis alla se réfugier dans le bâtiment de dortoirs. Il dévala les quelques escaliers puis se réfugia à nouveau dans son lit.
On aurait pu croire qu'il dormait, sa respiration était régulière, mais si on y regardait de plus près, les doigts qui entouraient le couteau de la cantine commençaient à blanchir. Son couteau, il le serrait fort. Personne ne pourrait prendre Allan, jamais.