Lugubre bâtiment de vue extérieure, cache moi du soleil. [PV Haku]

Je venais tout juste d'entrer à Monty, un pensionnat où je pourrais certainement me débarasser de cette chose qui me grignotte de l'intérieure, qui prend possession de mon âme, faire en sorte que mon cerveau arrête de dérayer. Quena allait, d'ici peu, intégrer cette même école que moi. Mais quel soulagement c'était d'être libre sans elle, pendant un temps. Mais elle est la seule personne que je connais, et je savais très bien qu'au bout d'un moment, ma moitié me manquerait. C'est également elle, qui me perdra un jour.
J'étais arrivé en train, et j'étais habillé d'un simple tricot de peau blanc à capuche pour me cacher du soleil, avec des manches sales et bien trop courtes pour moi, et d'un jean gris foncé. Pour une fois que je n'en avais pas mis un bleu, et qu'il n'était pas déchiré, malgré le fait qu'il trainait par terre - je voulais parraître original pour mon entrée dans ma nouvelle école. On y vend du rêve pour les bons élèves, parraitrait-il, je suis donc allé voir. Je savais juste qu'il fallait que j'aille voir le psy courremment. Pourquoi pas ? Après tout, depuis ce... Truc... Que ma jumelle m'avait montré... Mes crises de dérayage du cerveau étaient de plus en plus fréquentes.

Donc, j'étais arrivé au pensionnat, et j'étais en face de son grand portail, avec seulement une petite valise - je ne voulais pas me charger pour mon premier "voyage" hors de la maison. De toutes façons, c'est ici que j'allais habiter, à présent. Les grilles s'étaient ouvertes, et j'avais suivit le chemin menant au bâtiment principal, qui n'était pas bien dur à repérer, vu sa grande taille. Les portes étaient de verre couvertes d'une jolie grille noire, chaleuresement ouvertes. J'étais entré, et je devais, à présent, surement me trouver dans le Hall d'entrée. "Bienvenue" , m'avait dit la dame à l'accueil. Elevé à la politesse, j'avais baissé mon visage pour lui répondre. Je ne voulais, pas pour l'instant, aller poser mes affaires dans ma chambre. Je préférais me reposer un peu et songer à ce que je pourrais faire, ainsi que me rafraichir de cette chaleur qui m'avait frappée dehors lors de mon trajet jusqu'à Monty. Un coin sombre était en bas des escaliers : non éclairé, décoré d'une jolie petite plante, avec un aquarium sur une petite table aux côtés d'un banc. J'ai marché jusque là, et je me suis assis. J'avais fermé les yeux, soupiré, puis murmuré :

- "Guerri bien, mon chéri."

C'était les dernières paroles que j'avais entendu de ma mère. Cela m'avait fait un peu de peine, de la voir, presque les larmes aux yeux. Je suppose qu'elle n'aurait pas fait la même pour... L'autre truc. Mes yeux lustraient mes pieds, qui étaient tellement serrés dans mes chaussures.

*Mes pieds vont se décomposer. Tant pis, je les enlèverais plus tard.*

Je m'étais, à présent, appuyé contre le mur, et levé la tête sur le plafond. Etrange décoration : des nuages et des oiseaux, on est à la maternelle ou quoi ? Bof, il faut bien ça pour "appaiser l'âme" des autres gens qui sont ici. J'étais perdu dans mes pensées, et le silence reignait dans cette grande salle. Les seules choses que je pouvais entendre, c'était la voix de la dame à l'accueil qui chantonnait... Du Mozart peut-être ?
Mais cette douce mélodie fut vite cassée par le grincement de la porte d'entrée. Tiens, je l'avais refermée derrière moi ?

Cela faisait un mois, un mois que j’étais ici. Cet endroit est tout simplement un nid de malade mental. Je voulais juste partir, partir et me venger, je suis un génie, je ne devais pas rester ici ! Je m’étais réveillé avec une difficulté monstre, j’avais mal à la tête, bref la totale. C’était si pénible de se lever pour ne rien faire…

Avant j’avais tant d’occupation, mais bon. Ici, je n’avais plus rien à faire à part ! Oui ! Je me levais en sursaut, habillé de mon simple caleçon noir avant de prendre dans un de mes tiroirs cet objet que j’aimais tant… Un petit cahier noir, fermé avec une serrure. Je le prenais en main, avec le sourire… C’était si bon. Ce cahier, c’était ma vie. Je prenais un deuxième cahier avant de les poser les deux sur la table basse et commençais à m’habiller lentement.

Un t-shirt rouge, un jean noir, des chaussures noires. Je prenais mon casque et fit un bref sourire, je devais aller dans un endroit où il n’y avait personne. Je n’aimais pas rester dans ma chambre, c’était comme ça. Je déambulais dans les couloirs, tout ces malades, c’était juste répugnant, une abomination et j’étais comparé à eux ?! Il y a une différence entre le génie et la maladie, mais seul l’idiot ne la remarque pas.

Je fouillais n’importe qu’elle endroit qui était suceptible d’être tranquille… Aucu, je grognais encore plus. Encore marchant vite dans les couloirs, je bousculais quelques élèves… Rien à foutre. Certains essayait de dire des trucs genre « Tu ne fais… ». Mais était bien vite stoppé par ce regard que j’appréciais tant, mon regard de génie qui leurs montrait qui était supérieur ici. Je partais en direction du hall d’entrée. J’entendais un murmure, encore un malade ? Cette fois… C’était lui qui allait jarter !

J’étais bien sympa, mais là, ma patience à des limites, j’avais envie de lire tranquillement, sans aucun de ses humains normaux à mes côtés. Une fois rentré, je regardais cet homme, brun, yeux bleus et il regardait ce plafond… Plafond de très mauvais goût que j’avais passé dans une camisole de force exactement. Je leva le nez vers cette décoration immonde avant d’aller m’adosser contre le mur et regarder mon cahier de brouillon noir. J’avais bien envie de lui dire « Dégage ».

Mais ma salive était trop précieuse pour être gaspillé pour un simple humain qui n’avait rien de compromettant. Les seules personnes qui avaient réussit à me faire parler était Lou et Hoju, les deux seules qui méritaient un bon coup de scalpel au visage pour enfin ressembler à quelque chose. C’était méchant certes, mais ma pensée, je ne me la cache pas hein ? Je leva mon regard écarlate vers l’homme devant moi, étrange personnage. Je sortais un stylo, arrachait les pages non-vierge de mon cahier à spiral, puis marquais vite fait dessus avant de le lancer sur le jeune garçon :

- Tu attends quelque chose ?

C'était un homme, qui devait avoir a peu près le même âge que moi, peut-être était-il plus vieux ? Ses cheveux étaient de couleurs roux foncé, tirant vers le rouge, de la même couleur que ses yeux. Des yeux rouges ? Quena...
Ma moitié avait elle aussi les yeux rouges. C'est la seule chose qui me différenciait d'elle, nous nous ressemblions tellement... Non, je n'étais pas comme elle. Jamais, il ne me viendrait à l'esprit de... Pff, après tout, elle est malade elle aussi, on n'y peut rien.
Cet individu qui avait troublé cette belle mélodie silencieuse s'était assit non loin de moi, sur le même banc inconfortable mais bien placé, dans ce coin sombre juste éclairé par les néons de l'aquarium.

*Ne parle pas, ne le calcule pas. Je veux rester seul.*

Mes pensées étaient seulement focalisées sur mon stresse qui s'emparait de moi. Dans le fond, je ne désirais qu'une chose : me faire des amis. Mais, ma peur des autres était trop grande. J'aimais tellement, tellement être seul et méditer sur tout mon vécu, et sur comment je pourrais faire plus tard pour m'améliorer, pour soigner mon cerveau. Il allait falloir, bien entendu, aller voir le psychologue. Serait-ce le même que celui qui m'a envoyé ici, dans cet endroit où je ne connaissais personne ? Va savoir.
L'homme aux cheveux "en pétard" lui avait adressé la parole. Quoi, à moi ? Un frisson parcourra tout mon corps. Je portais mes doigts vers mes lèvres, et je commençais à me les manger. Comme s'ils n'étaient pas assez arrachés comme ça. Il me demanda si j'attendais quelque chose. Quelque chose comme quoi ? Peut-être que le temps passe, que quelque chose de particulier m'arrive, qu'un signe arrive... Ou tout simplement, je me reposais, en attendant de ne plus sentir le sang passer dans mes pieds complètements compressés dans mes chaussures. Je m'étais recroquevillé sur moi même, l'angoisse commençait à s'emparer de mon corps. En fait, je réagis comme une ermite ayant vécu trop longtemps sous terre. Mais, c'était peut-être ça, le signe que " j'attendais " ? J'avais reposé mes mains presque ensanglantées sur mes genoux, pris une profonde inspiration. Après tout, il fallait que je fasse des efforts, pour guérir.

- Je ne sais pas moi même, peut être un signe, ou peut-être que je me repose simplement, j'attends que le temps s'offre à moi, ou peut-être que je n'attends rien.

J'avais réussis à lui adresser quelques mots. Je n'avais pas bafoué ma phrase. Elle était complète, bien articulée, bien que, surement incompréhensible. J'étais content de moi. C'était le début d'un grand pas vers la guérison. Peut-être qu'il en serait de même pour Quena ? Après tout, ce serait tellement bien, si nous pouvions être des jumeaux normaux, deux frère et soeur qui s'aiment, qui s'entendent à merveille, comme maman l'a toujours rêvé...
Vu son état, je ne savais pas si cela était possible. Elle est tellement imprévisible, tellement... Puis, je préférais l'éviter, je ne voulais pas qu'elle gâche une nouvelle fois le plaisir, le bonheur, que je pourrais réussir à capturer. Après tout, si mon cerveau disjoncte, c'est uniquement de sa faute. Si maman m'a fui, c'est de sa faute. Peut-être même que c'est de sa faute si papa est mort ? Elle était la cause de tout mon malheur, mais elle m'avait aussi apporté tellement de joie... Jusqu'à ce qu'elle découvre la mort, le sang. J'étais sceptique.

*Il faut que j'arrête de penser à elle. Pour l'instant elle n'est pas là, contente toi de rester toi-même.*

Je le regardais d’un air légèrement blasé, m’approchant de lui pour récupérer mon cahier en soupirant. Pauvre idiot. Il avait l’air pas mal dans son genre, malade jusqu’à l’os. Qu’est-ce qu’il était ennuyant avec son baratin, je ne savais même pas quoi répondre qu’un simple signe de mon index sur mes lèvres pour lui indiquer de ce taire était la seule chose que je pouvais lui demander. Je baillais longuement et me ouvrit mon deuxième cahier pour lire à l’intérieur.

Je jetais quelques coups d’œil rapide, en plein dans les yeux de cet énergumène, mon regard écarlate croisait son regard azur, froid, mais aussi douloureux que les flammes de l’enfer. Mon regard était comme ça, un petit sourire au coin, légèrement moqueur accompagnait ce regard froid. Je regardais les expériences que j’avais pu faire, les toutes premières… Voir l’évolution, le niveau s’élevé, mes réactions… Ça me donnait envie de recommencer, mais avec quoi ? Je n’avais rien pour exercer… Le bracelet blanc…

Ce bracelet qui règlerai tous mes soucis, le ticket pour ma vengeance envers ce type qu’est mon père. Je me devais de le surpasser ! Je fis craquer mon cou d’un mouvement de tête sec. Mon regard repartit en direction du jeune homme avant que mon poing aille cogner contre le mur et ma voix s’élever, un ton froid, disant en anglais… J’avais la flemme d’utiliser mon cahier :

- Tu attends quoi bordel ?! Le seul signe que tu prendras à rester ici sans but, c’est mon poing dans ta face !

Pourquoi je m’étais énervé ? Certainement parce qu’il avait une tête d’enfant battue ou violé… Une victime en gros, oui, c’est ça ! Je m’étais énervé à cause de ce visage de victime ! Je n’aimais pas son visage, je ne suis pas hypocrite, enfin… Pas souvent. J’aime dire ce que je pense, mais les gens ne le voyaient pas du même œil, car ce sont des humains et moi un génie. Je lâchai un grand soupire avant de me lever en grinçant des dents :

- J’n’aime pas ta tête… Sérieux, il t’est arrivé quoi pour que tu sois aussi dépressif ?

C’était la seule chose que j’avais envie de dire, à part lui mettre mon poing dans la gueule et me renseigner sur lui, je ne savais pas quoi faire d’autre. C’était frustrant. Je ne suis pas quelqu’un qui use de la force brute, plutôt la ruse et la découpe parfaite… Mais je sens que j’allais lui mettre un coup d’ici quelques secondes, sa voix résonnait dans ma tête comme un grincement strident ! Je voulais le tuer.

Le garçons aux cheveux de sangs à mes côté avait attendu longuement. Sa bouche s'étira de grands bâillements plusieurs fois. Il avait l'air de beaucoup s'ennuyer en ma présence. Moi qui aimait tant regarder le temps s'écouler, pendant des heures, compter les secondes, les minutes. Son regard écarlate vagabondait un peu partout dans la salle, croisant plus d'une fois mes yeux azurs. Je ne réagissais pas. Un vide s'était soudainement emparé de moi. Je ne voulais plus rien, simplement attendre sans bouger. Je n'avais la force de rien, même pas de tourner mon visage vers lui pour lui adresser un quelconque regard. Mais la patience de mon camarade avait apparemment une limite. Il fit craquer son coup d'un vif mouvement, je ne bougeais toujours pas. Je voulais que tout s'arrête, comme si j'avais appuyé sur le bouton pause, à partir de je ne sais quelle télécommande. Il me fixa, et frappa violemment dans le mur derrière ce banc de bois sur lequel je siégeais. Il était énervé ? Qu'avais-je fais, pour le mettre dans cet état ? Peut-être était-ce mon ignorance. Oui, parce qu'après tout, même avec cet acte, je n'avais pas vraiment bougé. J'avais juste laissé tomber ma main de ma bouche que j'avais grignoté à sang sur ma cuisse, laissant tout stresse s'échapper. Je n'avais, après tout, rien à perdre. C'était comme si toute ambition s'était envolée. Le garçon au nom encore inconnu fit sortir un son de sa gorge qui ressemblait vivement à des paroles. D'une autre langue, certainement. Elle avait beau être rêche, froide et agressive, je ne bougeais toujours pas. Ses poings s'étaient serrés et il avait de nouveau dit quelque chose que je n'avais pas compris, oralement. Mais ses gestes eux, étaient clairs. Ce garçon avait besoin de se défouler.

J'avais fais un effort miraculeux de tourner ma tête vers lui, et de le regarder dans les yeux. Mon visage n'affichait aucune expression, il était vide. J'aurais pu n'avoir ni yeux, ni nez, ni bouche, ça aurait représenté la même chose. Quoi que, mon regard exprimait un soupçon de... D'une sorte de compassion. Comme si je l'encourageais à faire ce qu'il voulait, tant que ça pouvait le calmer, le faire se sentir bien. Pourquoi est-ce que j'étais dans cet état ? Pourquoi si soudainement mes émotions m'avaient-elles lâchées ? C'était surement parce que j'avais repensé à Quena, ma soeur jumelle... Non, elle ne l'était plus. Du moins, plus pour l'instant. L'homme à mes côtés avait ses yeux plongés dans les miens. J'émis un faible son de voix, mâché, comme si j'avais une grosse barbe qui m'empêchait d'articuler. Cette fois ci, je n'avais pas eu de mal à parler. A vrai dire, je me foutais de parler à qui que ce soit, en ce moment même. Rien ne m'importait.

- Frappe moi, si c'est ce que tu veux.

Vu l'état dans lequel j'étais, son coup, aussi puissant soit-il, n'allait pas beaucoup me faire mal. A vrai dire, j'avais enduré tellement de douleurs en compagnie de Quena que pas grand chose pouvait me faire plus mal. Mon coeur était dénué de toute affection possible que ce soit envers quelqu'un ou même une émotion quelconque. Le monde autour de moi était stoppé, j'avais même l'impression que les poissons colorés dans l'aquarium s'étaient noyés. Le silence régnait dans cette immense pièce où je trônais dans mon petit coin sombre en compagnie d'une autre personne qui devait avoir eu une misérable vie pour se trouver dans un endroit tel que celui-ci. La seule chose que je pouvais entendre, c'était le tic tac d'une grande horloge, ainsi que les clap clap de la dame de l'accueil qui écrivait sur son clavier d'ordinateur. Mon regard fixait toujours les yeux de l'inconnu, empli de haine. Que me voulait-il, après tout ? Que voulait-il à une personne aussi insignifiante que moi ?

Il était sérieux ? Sincèrement… Il était vraiment fou celui-là, c’était le premier à vouloir que je lui fasse du mal… Les humains inférieurs sont si… Imprévisible par-moment ! Mais bon, je me contentai de le regarder en soupirant… J’avais envie de me tirer… Il ne valait absolument rien ! A un tel point que je n’avais pas envie de le frapper. Je me retournai vers la sortie avant que ma tête fasse une légère rotation et dire d’un ton froid :

- Sale déchet. Tu ferais mieux de te pendre à la place de supplier les gens de te frapper.

Je voulais lui donner une corde et un tabouret tellement il me foutait en rage. D’un coup mon corps se retourna et mon poing se colla sur sa figure d’enfant battue pour l’envoyé valsé contre le mur, je n’étais pas puissant… Mais mes coups avaient une certaine ampleur vu l’endroit que je frappais, la tempe était la cible cette fois. Un endroit qui déstabilise, étourdit et donne une belle douleur à long-terme à la victime. Apprendre tout ça n’a pas été simple, j’ai dû tester ça sur beaucoup d’animaux avant d’arriver à un ce genre de coup à main nue, un style de combat chirurgical ? Je me demandais si ça existait… En tout cas ce garçon me foutait tellement en rogne que je poussai d’un coup la porte de sortie, oubliant carrément mon cahier où toutes mes expériences étaient recensés… Même les expériences humaines !

Bref, une fois dans le couloir je soupira un grand coup avant de bailler et continuer mon chemin, je venais de me réveiller, mais la fatigue m’avait déjà reconquis… Bref, ma chambre était simple à regarder pour les mecs, c’est une des seules chambres individuelle, étant trop asociable et « dangereux », ils ont préféré me garder dans une chambre individuelle pour avoir un meilleur aperçu de mon « évolution », malgré qu’elle soit d’un autre niveau que ce qu’ils veulent ! Je leur suis supérieur après tout !

[Note : Faudrait retourner au hall pour continuer le rp parce qu'on est dans un endroit différent là x) enfin si tu veux l'arrêter dis moi :3 ; en passant, pour les expériences de ton personnage sur les animaux n'en dit pas plus je suis hyper sensible sur ça même si sur les humains j'men fou, les animaux j'peux vraiment pas xD]

Même si le garçon dont je ne connaissais toujours pas le nom prétendait qu'il valait mieux que je me suicide, et qu'il avait, au début, agit d'une façon qui prouvait que je ne valait pas la peine d'être frappé, colla son poing dans ma tempe. Ma tête cogna le mur, et mon buste se coucha sur le banc. J'avais la tête qui commençait un peu à tourner, et une migraine. Mais tout ça, s'était tellement, tellement peu, comparé à tout ce que Quena avait pu me faire endurer. La douleur était bien là, mais mon esprit lui était tellement pacifique que je n'y pensais même plus, je n'avais aucun des symptômes visibles. Je regardais le garçon aux cheveux teintés de sang me tourner de dos. Je ne sentais pas le froid du bois du banc sur ma joue mais une matière plutôt douce. Je tournais un peu mes yeux pour remarquer qu'il avait oublié son cahier. Un journal intime ? Je ne l'avais pas ouvert, c'était quelque chose qu'il ne fallait pas que je fasse. Qu'il ne fallait pas...

Ma migraine empirait. Et je sentais monter en moi, même si je voulais garder le contrôle de moi même, cette chose qui dormait au fond de mon âme...
Il surgit subitement, et je ne sentais plus du tout la douleur à ma tête. J'attrapais le cahier de mon agresseur, et je lui suivais, d'un pas ferme. Apparemment celui-ci allait jusqu'à l'internat garçon. J'avais beau avoir une faible carrure, mon esprit à ce moment là était plus fort que n'importe quoi d'autre, je n'avais pas peur, et j'étais bien décidé à lui montrer qui était la sous-merde, dans l'histoire. Il était arrivé à sa chambre, et il n'avait pas eu le temps d'ouvrir sa porte que j'avais lancé son bouquin à couverture rigide. Celui-ci n'avait pas du lui faire beaucoup de mal étant donné qu'il l'avait cogné de plat sur son dos. Mes poings étaient serrés, et j'étais prêt à lui sauter dessus. Fake dominait mon corps, je n'avais plus aucune bonne conscience.

- Oh ? Monsieur se fâche ? Je t'ai vexé mon pauvre petit garçon ? La vérité c'est que tu te sens tellement seul et tellement mal que le fait que rien ne m'atteigne te rend jaloux, que tu te crois tellement supérieure et que personne ne l'admette que tu en deviens haineux. Crois-tu vraiment que tu as eu la véritable attitude qu'aurait eu une personne vraiment douée et intelligente ? Montrer tes nerfs ne fait qu'amuser la galerie, pauvre chose. J'ai pitié.

Mes yeux azurs étaient fermes et fixaient mon camarde toujours de dos. J'étais bien déterminé à lui lancer des pics, de très gros pics.

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