Pensionnat Monty
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 De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily

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Allan Leto

Allan Leto


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MessageSujet: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyMer 30 Nov - 0:35

Comme souvent, j'étais dehors. Dehors, je me sentais plus libre, même si les murs de Monty m'entouraient. J'étais enfermé, mais à l'air libre, c'est déjà ça.
Je me promenais entre les petits jardins, touchant les fleurs au passage. Je réfléchissais à ce que je prenais pour impossible quelques semaines auparavant : vaincre ma maladie.
Si c'était possible, c'est seulement grâce à elle. Elle m'avait montré que je pouvais contenir cette angoisse quelques minutes. J'avais essayé dans ma chambre, de m'endormir dans mon lit, pour une fois. Tenir deux minutes, c'est bien. Tenir cinq minutes, c'est très bien. Mais finalement, je m'étais retrouver à errer sur les toits de Monty.
Il m'arrivait souvent de m'asseoir sur une corniche et d'attendre l'aurore. Je contemplais alors le lever du soleil, et parfois, ça me calmait un peu. Oui, je dors très peu, mais depuis le temps... je m'y suis habitué.
Une légère douleur me tire de ma rêverie. A force de toucher les fleurs sans réfléchir, je m'étais piqué à une rose. Je retirais doucement l'épine de mon pouce avant de cueillir la rose. Une par une, j'arrachais les épines restantes, afin d'obtenir une tige parfaitement lisse. Je la faisais tourner entre mes doigts, veillant cependant à ce qu'elle ne perde pas ses pétales.
Malgré mon air totalement décontracté, j'étais plutôt sur les nerfs. Ça faisait maintenant plus d'un quart d'heure que je n'avais pas changé de position.
Au moment ou j'allais partir, je l'aperçut du coin de l’œil. Un élan de joie me traversa. Je me demandais ce que je ressentais pour elle. Finalement, je n'avait jamais eu de relation personnelle avec quelqu'un d'autre. C'était peut-être de l'amitié ?
En tout cas, elle semblait me reconnaitre car en m’apercevant, un sourire s'étira sur ses lèvres et elle prit ma direction.
Je mit la rose dans ma poche, laissant seulement la partie rouge dépasser. J'étais plutôt content de la voir.

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Lily R. Armstrong
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyMer 30 Nov - 21:12



    Lily se baladait tranquillement. Elle devait avoir sport … Sauf qu'elle avait une excuse. Donc elle flânait dans les couloirs de Monty, sans prêter grande attention à ce qui l'entourait. Elle a du retourner dans sa chambre pour mettre des chaussures, à cause d'une surveillante de dortoir qui l'avait engueulée en disant que « marcher pieds nus » n'était pas une chose qui se faisait dans la société. Tori avait rétorqué en disant « Et toi, tu devrais pas exister dans la société, conasse », mais la dame ne l'entendait pas. Ce qui était logique, en soi, vu que Tori était une voix créée et imaginée par Lily elle même. Enfin, d'après ce qu'elle pensait. Mais passons.

    Dimanche dernier, Lily avait tapé un sprint dans tout le couloir des dortoirs pour garçons, après avoir tenter de rencontrer par hasard quelqu'un de précis. Sauf que la seule personne qu'elle avait rencontré par inadvertance fut un surveillant, qui a décidé de la poursuivre. Premièrement, la brunette ne lui a pas échappé. Et deuxièmement, elle s'était foulée la cheville en se faisant rattraper. Bref, tout ça pour dire qu'elle était dispensée de sport pour la semaine qui venait. Donc, c'est tout en boitant ET en chaussure qu'elle franchis la porte du hall pour se retrouver dans la grande cours. Un vent glacial la fit regretter de ne pas avoir mis plus qu'une simple veste.

    De loin, elle distinguait une silhouette près de tâches de couleurs. Un grand romantique, amoureux des fleurs, un homme pour toi ! Approche toi <3. disait Tori. Lily ria, mais s'approcha tout de même de l'ombre qui prenait de plus en plus de forme … Oh mais on le connait ! murmurait la voix en pouffant de rire, avant de s'éloigner de nouveau. Décidément, dès que ce … Allan pointait le bout de son nez, Tori se faisait aussi discrète qu'une souris. Un sourire amusé sur le visage, Lily, toujours aussi boîtante -mais essayant tant bien que mal de le cacher-, s'approcha du jeune homme pour le saluer.

    « Habituellement, je fuis les gens que je connais. »


    Bon. Il est vrai qu'il y a des façons plus conventionnelles pour dire bonjour ou saluer quelqu'un avec qui on s'était bien entendu à un moment. Mais n'oubliez jamais : Lily avait voulu sortir pieds nus. Forcément, ça explique beaucoup ...




Dernière édition par Lily R. Armstrong le Sam 3 Déc - 20:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyJeu 1 Déc - 0:36

En la voyant arriver vers moi, mes soucis s'envolèrent en même temps que l'oiseau juste au dessus de moi quitta son perchoir pour chercher quelconque endroit paisible. La menace pesait toujours, mais je me sentais protégé, maintenant. Allez savoir pourquoi. Essayez de deviner, aussi, pourquoi je n'avais pas vu Lily depuis deux semaines. J'avais eu envie de la voir. Souvent, lorsque l'aube arrivait et que je descendais des toits, je m'arrêtais devant sa fenêtre et l'observait. Elle dormait paisiblement, comme tout les gens environ normaux. Puis je me disais que ça devait être discourtois d'observer quelqu'un sans qu'il en soit au courant, et je cherchais une fenêtre ouverte dans le bâtiment. Celle d'hier avait donné sur une toute petite salle remplie de chaises empilées. J'avais ouvert la porte et je m'étais discrètement glissé vers ma chambre, sans aucun bruit, seulement une ombre. J'avais alors fait semblant de dormir, pour être comme les autres. Mais je pensais trop. À mes poursuivants, à ma maladie, à la possibilité de la chasser, et à Lily, bien sûr.

A présent elle se trouvait à quelques pas de moi. Je remarquai qu'elle boitais et je faillit lui proposer mon aide, mais cela aurait pu paraitre bizarre. C'est en partie pour ça que j'évite d'entretenir des relations avec des gens; apparemment, mes actes et mes paroles sont bizarres.
Je me contentais donc de lui sourire timidement, ne sachant trop quelle attitude adopter. Quand à elle, elle se contenta de me dire qu’habituellement, elle fuyais les gens qu'elle connaissait. Je prit ça comme un 'bonjour'. Bien sûr, elle aurait pu dire par là que j'étais une exception, et par conséquent elle faisait un effort pour venir par moi. Ce qui voulait dire qu'elle avait une raison. Soit elle m'appréciait, soit elle avait besoin de compagnie.
Je me dis que mon raisonnement allait trop loin et qu'en plus il était stupide. Je lui répondis donc d'un ton que je voulais décontracté;

- Moi aussi, et même ceux que je ne connais pas.

Ma voix résonnait des les jardins paisibles, renvoyée en écho par les murs qui nous tenaient prisonniers ici. D'une certaine façon, nous étions tous liés, pensionnaires et autres. On ne pouvait pas sortir d'ici, à moins de s'évader. C'est peut-être là raison pour laquelle les gens ici sont... fous ?
Ou simplement différents ?
En tout cas, Lily était différente. Elle devait être la seule personne au monde capable de m'apaiser par sa simple présence. Avec elle, je me sentais bien.
J'engageai la conversation :

- Je vois que tu boites. T'as fait comment pour te faire mal ?

Non, je ne me souciais pas de savoir si elle avait mal. J'étais juste curieux.
Bon d'accord, je me souciais légèrement. Avoir de l'empathie pour le malheur des autres, c'est bien. C'est ce qu'on m'avait appris quand j'étais petit. Finalement, mes leçons allaient enfin me servir.
Choisissant d'ignorer la peur panique qui me suivait depuis tant d'années, j'arrêtai de surveiller mon entourage. Je me contentais de profiter du calme paisible régnant autour de moi. J’essayais de ne pas penser au caméras qui me filmaient en ce moment même.
Je fis quelques pas pour m'engager dans un petit chemin de terre, qui semblait mener à l'écart. Après toutes ces nuits blanches à fuir à travers tout Monty, il y avait toujours des endroits que je ne connaissais pas. Mais si mes souvenirs étaient exacts, au bout du chemin, si on grimpe à un arbre puis qu'on traverse une haie, on se retrouve dans une petite clairière parsemée de fleurs. Toujours dans le domaine de Monty, bien sûr, mais sans les caméras.
Je me retournais pour voir si Lily me suivait, et remarquais qu'elle semblait avoir froid.

- Tu as froid ? Tiens, prends ma veste.

Je n'avais pas attendu sa réponse et commençait déjà à enlever ma veste. Au passage, mes doigts effleurèrent la rose. Si je me rappelais bien, la rose était signe... d'amitié. Non ? Oui, voilà. En lui prêtant ma veste, je lui offrais donc indirectement un gage d'amitié. Je m’approchais d'elle pour lui donner ma veste et regretta immédiatement. En effet, j'avais soudain eu terriblement envie de la prendre dans mes bras et me retint à grande peine. Je fit face au chemin et dit par dessus-mon épaule :

- Tu viens ?

De nouveau sans attendre de réponse, je commençais à marcher tranquillement sur le chemin. Je me demandais si elle me regardait, ce qu'elle pensait de moi. Me trouvait-elle bizarre, comme tout les autres ?
On verra bien.
Discrètement, je cueillit une autre fleur et en sentit le parfum.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptySam 3 Déc - 20:44

Je m'appuyai maladroitement sur ma cheville au moment où mon « ami » (peut-on se permettre de le nommer ainsi ?) m'expliqua qu'il ne saluait pas non plus les gens qu'il ne connaissait pas. A cet instant, mon visage se crispa en un rictus de douleur à demi amusé. Cela devait rendre un résultat vraiment étrange, que je m'efforçai d'effacer assez vite. La voix d'Allan résonnait comme un écho lointain qui, en se propageant, ne faisait que de nous éloigner nous deux de tout ce qui aurait pu nous entourer. Je trouvais cette pensée assez étrange en soi, mais Tori, pourtant silencieuse, approuva cette façon de voir les choses. Le silence n'eut pas le luxe de pouvoir s'installer bien longtemps entre nous, car Allan enchaina très vite en notant que je boitais. Oh... Quel déduction. Un sourire moqueur se dessina sur mes lèvres, et je faillais bien -par réflexe- m'appuyer de nouveau sur mon pied. Décidément …

De nouveau, Allan se tu. J'aurais peut être du répondre à sa question … Sauf que j'étais occupée à autre chose. A vrai dire, je le dévisageai carrément. Je scrutais les moindres traits de son visage pour en déceler un je ne sais quoi. A vrai dire, je découvrais son visage. C'était la première fois que je le voyais réellement. Soyons honnête, le fait d'être enfermés dans un cagibi sans aucune luminosité n'était pas quelque chose qui permettait beaucoup d'analyser le visage d'une personne. Par contre, je me souvenais assez bien de ce regard dans lequel je me plongeais actuellement. Discrètement, Tori comparait ces yeux à deux émeraudes. Je me serais presque sentie rougir si le froid ne me rendait pas incapable de cela.

Allan s'engagea sur le chemin qui menait … qui allait où d'ailleurs ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais mon instinct me fit le suivre. Je n'eus pas le luxe de faire beaucoup de pas, car il se retourna brusquement. Bon. C'est vrai que j'aurais pas du le suivre. Après tout, il voulait être seul lui aussi. S'amuser. Loin des autres. C'est vrai, j'aurais du faire pareil. Mais une petite voix au fond de moi m'avait murmurer que peut être … Décidément, Lily, tu es stupide. Vaques donc à tes occupations au lieu de … « Tu as froid ? Tiens prends ma veste. » … Sur le coup, je restai assez bouche bée. En temps normal, j'aurais refusé la veste en riant. Mais là, j'étais tellement surprise que je pris la veste sans réfléchir.

Allan s'était approché terriblement de moi, et je n'osais même pas lui rendre son habit. Je la pris même pour la mettre sur moi, n'arrivant même pas à refuser son offre tellement son regard était profond. Décidément, il m'arrivait des choses bizarres en sa présence ! « Tu viens ? » Oubliant totalement ce à quoi je venais de penser, je m'élançai derrière lui, et fini même par le rattraper. Nous nous retrouvions assez vite -enfin, lui assez vite, moi je trainais plutôt derrière en boitillant- devant une espèce d'arbre. Je m'arrêtai alors qu'il commençait à y grimper. Je croisai de nouveau son regard émeraude qui exprimait une certaine interrogation, genre « Bon qu'est ce que tu fous ? ». Me mordant la lèvre, je m'approchai de l'arbre et essayai d'y grimper. Très vite ma cheville me ramena à la réalité. Avec un rictus de douleur, je retins un gémissement trahissant ce que je ressentais. Levant les yeux vers Allan, j'affichai un sourire à moitié gêné.

« Je vais te laisser hein. »


A peine eu-je prononcer ses mots, que je commençai à enlever la veste. J'avais terriblement envie de la garder, de converser cette odeur que j'appréciais tellement. Et puis, de sentir cette chaleur encore présente du fait qu'elle lui appartenait. Pendant ne serait-ce qu'une millième seconde, je restais sans bouger, fixant un point invisible au sol. A humer cette délicieuse effluve qui chatouillait mes narines. Puis, me trouvant totalement ridicule, je me mordis la lèvre assez fort pour me ramener à la réalité. A tel point que j'en saignais presque. Eh merde. Bon, tant pis. J'allais lui rendre sa veste et repartir en courant. Enfin, à cloche pied rapide quoi.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyDim 4 Déc - 16:04

Tout en marchant sur le petit chemin, je faisais tourner la fleur entre mes doigts. C'était une violette. Je reconnaissais les buissons et les plantes qui bordaient le chemin que nous empruntions. Peu à peu, je me rappelais mes repères et m'orientait mieux à travers la végétation de Monty. C'était sans doute mon endroit préféré de tout le camp. On se sentait à l'abri, et en deux secondes, on pouvait aller se réfugier dans un arbre.
Je me rappelais l'avoir déjà fait, d'ailleurs. Pendant une promenade nocturne à travers les jardins, j'avais aperçut une ombre se mouvant à travers les plantes. En quelques bonds, j'avais atteint un arbre, et en quelques secondes, j'étais au sommet. J'avais attendu là plusieurs heures, profitant de la vue et du temps doux.
C'était d'ailleurs l'arbre qui permettait d'accéder à la petite clairière, notre destination. Je ne savais pas pourquoi j'avais envie d'y aller avec Lily, en fait. Pour lui faire découvrir mes endroits préférés ? Ou pour partager un moment intime avec elle ?
Trouvant cette dernière idée ridicule, j’accélérais le pas pour me changer les idées. Sans le remarquer, j'avais arraché une à une les pétales de la violette. Déçu, je la jetais au pied d'un arbre. Ah tiens, l'arbre.
Nous étions arrivés. Je me retournais pour voir une nouvelle fois ou on en était. Elle était à une dizaine de mètres, et soudain je m'en voulut de ne pas l'avoir aidée à marcher. Comment allait-elle grimper à l'arbre ? Je ne m'étais pas posé la question. Mais cet arbre, j'étais capable d'y grimper sans les mains, je pourrais aisément porter Lily dans mes bras et grimper avec mes jambes. Et comme ça au moins, j'aurais une excuse pour la tenir dans mes bras...
Lily était enfin arrivée à ma hauteur. Elle commença immédiatement l'ascension de l'arbre, mais ne parvenait pas à monter plus d'un mètre. Je devais reconnaitre que cette fille était vachement courageuse.
Elle se tournait vers moi, l'air désolée;

- Je vais te laisser hein

Il me fallut plusieurs secondes pour comprendre ce qu'elle voulait dire. Elle se retournait déjà et s'apprêtait à partir, mais je la rejoignit en moins d'une seconde et posa ma main sur son épaule pour l'arrêter.

- Mais non, qu'est-ce que tu fais, restes. Je connais cet arbre par cœur, je peux très bien y grimper en te portant ! Et je t'assures, ça vaut vraiment la peine.

Devant son air peu convaincu, je m’empressai d'ajouter:

- Ne t'inquiètes pas, depuis que je suis tout petit, je grimpe partout. Sur les bâtiments, les falaises, je ne tombes jamais. Fais moi confiance.

Je la regardais dans les yeux pour lui prouver que j'étais sur de moi. Elle avait des beaux yeux, vraiment. Et maintenant que nous étions en plein jour, je parvenais à détailler son visage. Et je ne me gênais pas.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyMer 7 Déc - 17:37

Je n'avais pas spécialement envie d'enlever cette veste. Elle me tenait plutôt chaud et était très confortable. Et puis, j'appréciais l'odeur qui s'en dégageait. Mais je devais la rendre à son propriétaire. J'allais surement continuer mon trajet indéterminé dans Monty, en faisant quelques escales pour parler avec Tori de la pluie et du beau temps. D'ailleurs, où est elle passée ? … Je la sentais, dans un coin de ma tête, entrain d'analyser le moindre de mes mouvements. Allez savoir pourquoi, cela me fit plutôt rougir. Je me calmai assez vite, me trouvant totalement stupide. Sans m'en rendre compte, j'avais commencé à marcher dans la direction opposé à Allan, sans lui rendre sa veste. Ce n'était pas très grave, ce serait une raison de plus pour le voir …

Je sentis une main se poser sur mon épaule, et je m'arrêtai immédiatement. En temps normal, je me serais surement dégagé très vite de l'emprise qu'aurait eu un inconnu sur moi. En temps normal, s'il avait insisté, je lui aurais explosé la face par terre. Sauf qu'en temps normal, je n'avais pas une cheville foulée. Et puis, j'avais reconnu la poigne d'Allan. Je veux dire … Qui d'autre aurait pu faire ça ? On était tout à fait seul. Comme la dernière fois. A croire que nous étions destinés à se rencontrer seuls. Était – ce le Destin qui m'envoyait un message du genre « Tu finiras seule tout le temps, lui il ira retrouver des gens »... Puis j'eus une pensée encore plus idiote : Je ne pouvais pas être seule, j'avais Tori.

« Mais non, qu'est-ce que tu fais, restes. Je connais cet arbre par cœur, je peux très bien y grimper en te portant ! Et je t'assures, ça vaut vraiment la peine. ». Quand il eu prononcer cette phrase, je ne pus m'empêcher d'avoir une furieuse envie de rire. Ça me rappelait une scène de Tarzan, où l'autre richarde se faisait porter par l'homme sauvage. Sauf qu'Allan n'avait pas du tout une allure de singe et moi -j'espère- j'étais loin d'être aussi absurde que Jane. Devant ma mine très peu convaincu, Allan s'empressa d'ajouter qu'il avait l'habitude de grimper partout. Même avec le meilleur self contrôle du monde, je n'aurais pas réussi à retenir le sourire amusé qui se dessinait aux coins de mes lèvres. J'aurais bien ris, mais j'aurais eu peur qu'il se vexe, alors je préférai m'abstenir.

Allan semblait totalement obnubilé par … Je ne savais pas trop en fait. Il semblait me détailler comme s'il me voyait pour la première fois. Peut être qu'il avait le syndrome de Dorice et que dans deux minutes, il va me dire « Mais qui êtes vous ? ». Ce serait vraiment flippant. J'eus un mouvement de recul en me rendant compte qu'il continuait de me fixer. Puis, je passai une main sur mon visage. Peut être que j'avais quelque chose qui s'était posé dessus. Un insecte ou une feuille … Enfin peut importe. Je restai silencieuse en plantant mes yeux dans les siens. Peut être qu'à force de le fixer, il arrêterai de le faire ? J'avais lu quelque part que quand on fixait quelqu'un trop longtemps, il finissait par être gêner et détourner le regard. Sauf que c'est moi qui détournait le regard pour le poser sur l'arbre. Il était … Plutôt haut.

« J'ai pas vraiment confiance là … »

Je penchais légèrement la tête sur le côté, comme pour essayer de … De quoi en fait ? Il n'allait pas paraître moins haut de cette façon. Juste plus penché. Ce qui était plus ou moins normal si vous voulez mon avis. Tori aurait rit si elle n'était pas parti à la chasse à … A quoi d'ailleurs ? Tori tu pourrais revenir ? Je me sens vachement seule... Et puis Allan me fixe, c'est vraiment gênant. Peut être que j'ai un bout de salade coincé entre les dents … ? Mais j'ai même pas sourit … De façon assez imprévisible, je reposai mon regard sur lui et m'exclamai :

« Mais arrête de me fixer ! »

Malheureusement, j'avais employé une voix un peu enfantine qui devait me faire perdre carrément toute crédibilité. Lily, tu gères. Bravo. Déjà, tu as la dégaine d'une éclopée qui sait pas marcher. En plus, tu dois paraître très gnangnan à avoir froid -à tel point qu'on te propose une veste !-. Et maintenant, tu emploies une voix de gamine. Crédibilité, zéro. Il te reste plus qu'à prendre tes jambes à ton coup. Et te péter l'autre cheville.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyJeu 8 Déc - 19:10

Lily n'avait pas l'air de me faire confiance du tout. Faut dire que j'avais détruit un tas de trucs devant elle dans un élan de rage, mais même. Elle ne m'aimait pas ? Elle ne me faisait pas confiance ?
Très bien, j'allais lui montrer alors.
La seconde après avoir pensé ça, j'entendis un cri plutôt... paniqué. Elle m'ordonnait d'arrêter de la fixer. Très bien, j'allais faire mieux que ça.
Déterminé, je fis quelques pas vers elle. Je ne voulais pas la forcer, mais je savais que je ne réussirait pas à la convaincre par les mots. Je n'avais jamais été doué avec les mots. Et puis ça en valait la peine, vraiment.
Je la pris donc dans mes bras, en faisant bien attention à ne pas toucher sa cheville au passage.
Je me retournai et en quelques pas j'étais devant l'arbre. Je ne savais pas ce que pensait Lily en ce moment et je me dis que j'étais un peu en train de la kidnapper. Tant pis.
J'inspirai profondément une fois puis commençait l'ascension. Je sautais de branche en branche, prenant mon temps à chaque fois pour pas me rater. Ensuite, je me stabilisait en calant la branche entre mes jambes et passait à la suivante. Une fois arrivé à cinq mètres environ, la végétation autour de nous se raréfiait, et l'énorme buisson qui coupait la clairière du reste du monde se désépaississait. Il me fallut plusieurs minutes pour retrouver le passage que j'avais emprunté la dernière fois. J'en oubliais un instant la présence de Lily tellement j'étais concentré.
Une fois le passage repéré, il fallait y accéder. Il faut savoir qu'il y avait une distance d'une dizaine de mètres entre le tronc et le buisson, mais à cette hauteur, les branchages atteignaient l'arbuste. Presque. Une seule branche plutôt solide avait osé se hasarder dans cette direction, et déployait à présent son feuillage contre le buisson.
Il me fallait donc marcher en équilibre sur une branche qui faisait vingt centimètres de large, sur une longueur de deux mètres minimum, à six mètres du sol, une fille dans les bras.
Fastoche.
Une nouvelle fois, je prit le temps de respirer plusieurs fois profondément avant de m'aventurer sur ce terrain dangereux.
Mes premiers pas étaient plutôt hésitant, mais rapidement, je retrouvais mes réflexes et en moins de cinq secondes j'atteignais la haie. Puis je réalisai ma connerie.
La dernière fois, j'avais traversé le buisson, et de l'autre côté, je m'étais laissé à moitié glisser pendant plusieurs mètres, en aggripant la plante, puis j'avais sauté. Cette fois, c'était différent. Et Lily ne devait pas avoir l'habitude de sauter de trois mètres de haut. Et en plus elle avait une cheville cassée. C'temmerdant tout ça.
Je m'efforçais cependant de ne rien laisser paraitre de mon anxiété. Une fois arrivé au buisson, je me rendais compte que comme je n'avais pas mon manteau, ça allait picoter un peu. Heureusement que Lily avait le mien.

- Je te conseille de mettre la capuche, on va traverser ce buisson et ça picote un peu.

Retenant ma respiration, je m'engouffrais à travers les feuillages, serrant Lily contre moi. je sentais mes pieds s'enfoncer dans le buisson, mais il était encore trop épais pour que nous puissions tomber au travers.
Une fois arrivés de l'autre côté, un bonne surprise nous attendait. Il y avait un arbre. Je l'avais oublié. De l'autre côté aussi, il y avait un arbre ! Ah, mais quel... idiot !
Pour l'instant, le feuillage de l'arbre nous barrait la vue sur la clairière. J'avançais à travers l'arbre et entamait la descente. C'est toujours plus dur de descendre que de monter, mais cet arbre avait pleins de branches qui faisaient comme des marches d'escaliers.
Une fois arrivé, je déposais Lily au sol.
Nous étions au milieu d'un petit endroit tout à fait charmant. De l'herbe douce recouvrait l'endroit qui ne devait pas faire plus de la moitié d'une salle de gym en taille. Tout autour de la clairière, il y avait des arbres et des épais buissons qui montaient vers haut dans le ciel, nous protégeant du monde et du bruit extérieur. L'étendue d'herbe était parsemée de petites fleurs et de plantes, et en face de moi au fond coulait un petit ruisseau. L'arbre était à l'opposé du ruisseau, à côté du buisson que nous venions de traverser. J'avançais vers le centre de la clairière et me retournais. Maintenant que j'y réfléchissais, j'avais rarement vu un buisson aussi grand. Il faisait bien sept mètres de haut et deux d'épaisseur.

- Voilà, nous sommes arrivés. Charmant endroit, n'est-ce pas ?

Je m'assis en tailleur, caressant l'herbe douce d'une main.

- Tu vois, tu pouvais me faire confiance. Je ne tombe jamais. Alors, ça vaut la peine d'être kidnappée ?

J'avais ajouté cette dernière phrase sur le ton de la plaisanterie, je ne sais pas pourquoi. Je ne plaisante jamais, d'habitude.
Les seuls bruits que j'entendais était l'eau qui continuait son chemin paisible et le chant des oiseaux. Quand j'étais venu la dernière fois, le bruit de la pluie était trop fort pour que je puisse entendre quoi que ce soit d'autre.
Avec un soupir de bonheur, je m'allongeais dans l'herbe.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyVen 9 Déc - 11:05

Je songeais déjà aux diverses possibilités qui s'offraient à moi. Quels lieux n'avais-je pas encore visité ? Quels films n'avais-je pas encore visionné ? Parfois, j'appelais Papa pour qu'il m'en envoie des nouveaux. Sinon, je me contentai de les acheter toute seule. Je n'aimais pas dépendre des autres, leur devoir des choses, leur faire acheter des choses pour moi. Je trouvais ça … Je n'appréciais pas c'est tout. J'aimais me sentir libre, ne demander l'avis/l'aide de personne, et me contenter d'être tout à fait indépendante. Mais quand on se blesse d'une façon qui vous prendre une certaine liberté de mouvement, vous vous sentez soudainement comme … Prisonnier. C'est ce que je ressentais à cause de ma cheville. J'aurais mille fois préférée pouvoir gambader et grimper cet arbre seule. Au lieu de quoi, par soucis de fierté, je songeais à partir. La voix de Tori ricana dans ma tête. Je la maudit intérieurement en me mordant la lèvre. Puis le reste fut assez flou.

En une seconde, je me retrouvai dans les bras d'Allan. Pas dans le sens « Rooohh, grooos caliiiin ! » mais dans celui « Je suis une princesse en détresse entrain de se faire attaquer par un méchant dragon, heureusement que le super prince arrive avec ses super pouvoirs pour sauver la cruche que je suis ». Vous savez, mon soucis de liberté et d'indépendance évoqué plus haut ? Eh ben là, je me sentais tout à fait bafouée de mes droits. Je n'étais plus du tout dépendante de mon corps. J'allais jurer, le mordre, le griffer, et lui ordonner de me lâcher … Sauf que je ne voyais même plus le sol. C'était carrément du kidnapping là. Et je dois avouer que j'avais terriblement peur. De nouveau, j'eus un réflexe à la con, qui consistait à enfouir ma tête dans son cou et m'accrocher comme je pouvais à sa nuque pour ne pas tomber. J'avais de plus en plus l'impression d'être dans le rôle de la « pseudo princesse » gnan-gnan et cruche. C'était terriblement frustrant.

Allan s'arrêtait. Puis accélérait. Je ne voulais même pas détourner la tête pour voir ce qu'il faisait. Je restais indéniablement accroché à lui comme si ma vie en dépendait. Ce qui était presque le cas en soi, si vous voulez mon avis. « Je te conseille […] capuche […] un peu. » résonna la voix de mon bourreau dans le silence. De 1, je n'ai rien compris à ce qu'il m'a dit. De 2, je ne lâcherai pas avant d'avoir mes deux pieds à terre. Puis de nouveau, le reste parut assez … vague. Je fermai les yeux en priant pour qu'il ne se passe rien … Mais je sentais des affreux picotements sur mes joues, mes chevilles,mes tibias … A noter : Ne plus sortir en pantacourt en hiver. Et surtout pas quand on prévoit de voir Allan. Me serrant encore plus fort contre lui et enfouissant encore plus mon visage, ce dernier fut partiellement épargné par les égratignures qui devaient subir jambes. Puis plus rien. Pourtant, je ne voulais pas lâcher Allan. Alors il me posa sur le sol, comme un vulgaire sac de patate. Quand je ré-ouvris les yeux, je vu une espèce d'énorme buisson face à moi. Je posai le regard sur mes jambes, qui étaient griffées de toute part. En passant une main sur ma joue, je sentis du sang. Et merde. Gardant ma main sur ma joue, je discernai une légère griffure de deux ou trois centimètres. Super.

« Voilà, nous sommes arrivés. Charmant endroit, n'est-ce pas ? » demanda Allan. M'arrachant à mes pensées, je me décidai de regarder où ce malade m'avait emmené. Je fus assez surprise de la beauté de ce lieu. Mais par soucis de fierté -il venait de me kidnapper quoi !- je n'en laissais rien paraître. Je le cherchai du regard, et le vis, debout, au milieu de cette espèce de « clairière ». Les rayons du soleil brillèrent juste au dessus de ses cheveux couleur de jais. C'est d'un romantisme sans égal si tu veux mon avis. C'est l'amouuuuuuuuuur !. … Mais ta gueule Victoria ! « [...] Alors ça vaut la peine d'être kidnappée ? ». Instinctivement, je m'exclamai :

« Mais ta gueule je t'ai dis ! »


… Dois-je préciser que ce n'était pas Tori qui m'avait dit cette dernière phrase mais Allan ? D'ailleurs, celui ci venait tout juste de s'allonger dans l'herbe. … Je l'avais tué ? Je me relevai et avançai lentement vers lui. Je me penchai sur lui et quelque chose tomba sur son ventre. A cet instant, toute une tignasse de cheveux recouvra ma vue. Mon élastique venait de tomber. D'un mouvement assez rapide, je le récupérai et m'assis en tailleur. Le fuyard dans la bouche, les mains occupés à essayer de refaire ma queue de cheval, je m'exprimai plus calme :

« Excuse moi, je parlais à Tori. Pas à toi. »


Je n'étais même pas certaine qu'il sache qui était Tori. Et puis, je ne devais pas avoir être très claire à m'exprimer comme ça, avec un truc dans la bouche et tout. Niveau articulation, il y avait mieux je suppose. Mais je m'en foutais un peu. Je ne vois pas pourquoi je ferais un effort pour me faire comprendre de quelqu'un qui kidnappe les éclopées pour essayer de les amadouer dans un lieu aussi magnifique. En tout cas, il t'a bien amadoué toi. Ahahahaha. Marmonnant une insulte -avec toujours autant de clarté- à l'encontre de Tori, celle ci ricana et s'éloigna de moi. Quelle abrutie quand elle s'y met. Ayant enfin terminée de me rattacher les cheveux, je posai mon regard dans celui d'Allan.

« Y'a des façons plus soft pour draguer quand même. »


Disais-je, un sourire amusé aux lèvres. Puis, j'enchainai assez vite avec :

« Enfin, je suppose que des tonnes de filles ont été sous le charme. »


Je ne pensais pas Allan si charmeur. Je l'aurais imaginé plutôt... Solitaire. Associable. Renfermé. A croire que les gens ont bien vites les masques qui tombent. Quand à moi, je n'allais pas me laisser berner par des belles paroles et un lieu paradisiaque. Il en faut plus pour faire chavirer le cœur de Lily Armstrong. Faut être une femme ? se moqua Tori avant de partir dans un fou rire. Oh dégage toi au lieu de raconter des conneries.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptySam 10 Déc - 0:57

Un 'Mais ta gueule je t'ai dis !' sonore vient interrompre la paix de cet endroit magnifique. Je commençais à avoir l'habitude avec Lily. De toute façon, je ne pouvais pas lui faire remarquer qu'elle manquait de politesse puis ce que je venais de la kidnapper.
Maintenant,j'entendais des bruits de pas dans l'herbe, indiquant que Lily venait me rejoindre. Moi, je regardais les nuages et le ciel bleu. Je me dis qu'il ne manquait plus que le brin de paille au coin des lèvres pour que j'ai un look de... Je ne sais pas de quoi en fait.
C'est ce moment là que choisis Lily pour se pencher au dessus de moi. Son élastique se défit et tomba sur mon ventre, révélant une cascade de cheveux bruns. Une odeur délicieuse vint me chatouiller les narines et je du me retenir de ne pas me relever d'un coup et d'embrasser Lily. Bon, c'était un peu extrême, mais elle était quand-même... irrésistible.
Tout ça n'avait duré qu'un court instant. A présent, elle avait récupéré son élastique d'un geste vif et refaisait se queue de cheval. Elle était assise en tailleur à côté de moi. Je songeais que si je n'avais pas été aussi asocial elle aurait pu être ma... Non. Allan. Arrête.

- Excuse-moi, je parlais à Tori. Pas à toi.

Ce n'était pas la première fois qu'elle mentionnais Tori. Je me demandais qui c'était. Mais vu qu'il n'y avait personne dans les parages, soit c'était un fantôme, soit il était dans la tête de Lily. Tori appartenait peut-être à la catégorie de gens dont on est pas sûr de l'existence. Il me rappelait un peu les gens qui me suivaient. Je ne les avais jamais vu, juste entendu, je les avais juste fui. Ces personnes là étaient comme des ombres qui me suivaient partout.

- Y'a des façons plus soft pour draguer quand-même


Sa voix me tira de mes pensées. Draguer ? Mais je ne faisais que lui montrer un endroit que j'appréciais particulièrement. Et puis si kidnapper une fille était de la drague, de nos jours.

- Enfin, je suppose que des tonnes de filles ont été sous le charme.


Là, je me redressai. Et je vis toutes les égratignures sur son visage. Bon sang, je lui avais dit de mettre la capuche ! J'avais envie de passer ma main sur son visage et d'effacer toutes les cicatrices, pour qu'elles ne soient plus qu'un mauvais souvenir. Sur sa joue, il y en avait une plus profonde. Je réalisais maintenant l'irresponsabilité de mon acte. J'espère qu'elle n'avait pas trop mal.
Bon, revenons-en à cette histoire de charme.

- Quel charme ? De quoi parles-tu ?


A ce moment, un raison de soleil vint illuminer Lily. Ses cheveux prirent des reflets roux et ses yeux brillaient de mille feux. Après quelques instants, je m'aperçut que j'avais oublié de respirer. Ah oui, mince.
Prenant une grande inspiration, je me relevai soudainement. Desfois, quand quelque chose est trop beau, ça déclenche quelque chose en moi. Je me sens obligé de bouger, d'évacuer ce sentiment de... frustration ?
J'imagine que c'est comme un gamin regardant un jouet en vitrine. Les mains sur collées sur la paroi, les yeux brillants, mais au fond de lui, il sait qu'il ne l'aura jamais.
C'était plutôt agaçant à vrai dire.
Je fit quelques pas puis m’agenouillai près du ruisseau. L'eau était complètement transparente, elle était propre. Je me passa les mains sur le visage, frissonnant au contact de l'eau fraiche. Je grimaçai en sentant picoter mes égratignures. Il faudrait que je trouve un autre passage moins douloureux.
Je me relevai, contemplait le ciel. Les gens regardent trop peu vers en haut. Pourtant, c'était là que l'on pouvait voir les choses les plus magnifiques.
Je retournais près de Lily mais restait debout, cette fois.

- Je te conseille de faire comme moi. L'eau est pure, ça fait du bien pour les égratignures. Encore désolé.

Pendant un moment, j'avais songé à porter Lily vers le ruisseau à cause de sa cheville, mais j'avais déjà assez abusé comme ça. Et puis elle ne devait pas aimer ça. Si ça se trouve, maintenant, elle me détestait. Cette pensée m'attristait. Je ne savais pas ce que je ressentais pour Lily. C'est ce que les gens devaient appeler de l'amitié, sans doute.
En un mouvement fluide, je me remit en tailleur. Cette fois, je lui tournais presque le dos, pour éviter de la voir. J'avais peur que sinon je ne pourrais pas m'empêcher de la fixer, et apparemment elle n'aimait pas ça.
Après une minute d'intense réflexion, je dit encore;

- Et je ne vois pas de quelles filles tu parles. Je n'ai pas vraiment connu de fille avant toi. Tu es la première avec qui je suis... à l'aise.

Avec un soupir, je me recouchait dans l'herbe. J'avais les yeux fermés, je me laissais bercer par la paix de cet endroit magnifique.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyJeu 15 Déc - 12:36

Je décidai de regarder l'endroit dans lequel j'étais. Sauf qu'à ce moment, Allan se redressa à une vitesse assez impressionnante. J'eus presque un mouvement de recul à cause de la surprise qui fit louper un battement à mon cœur. Il pourrait prévenir avant de me faire peur quand même ! N'empêche qu'il se mis à détailler mon visage. Machinalement, je passai une main dessus, et remarquai que le sang avait presque séché au niveau de ma griffure. C'était donc ça qu'il fixait ? N'empêche, c'était assez flippant de se sentir observer de la sorte. J'aurais aimé avoir un miroir pour voir ce qui clochait tellement sur ma tête, parce que ça devenait vraiment étrange. J'étais si moche que ça ? Je ne me suis jamais considérée comme telle. Je ne suis pas belle non plus. Je suis juste normale. Pas besoin de fixer la normalité de la sorte !

« Quel charme ? De quoi parles – tu ? ». C'est ça. Fait l'innocent Allan. J'ai percé ton secret, pas la peine de faire semblant. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Décidément, ce jeune homme me paraissait de plus en plus bizarre. Mais, paradoxalement, j'avais de plus en plus envie de le comprendre. Je mourais d'envie de lui parler pendant des heures, pour savoir des choses sur lui. Mais des choses « banales », comme ses habitudes, sa couleur préférée. Savoir pourquoi on l'avait envoyé ici ne m'intéressait pas. Surtout qu'il me l'avait déjà. Un truc en rapport avec la paranoïa, mais je ne m'en rappelai pas vraiment. Aucun intérêt. A ce moment, Allan se leva brusquement. De nouveau, mon coeur loupa un battement, et je remarquai que j'avais le soleil dans les yeux. Instinctivement, je les fermai en maudissant Allan de m'avoir fait peur une seconde fois. Comment faisait-il pour faire des mouvements aussi rapides ?!

Je me décidai d'ouvrir les yeux mais le soleil m'aveugla. Quelqu'un de normal ce serait lever et se serait déplacé … Sauf que je ne dois pas être très normale, et la flemme me pris de court. Plaçant ma main en visière, je scrutai les alentours pour essayer de percevoir la silhouette de mon kidnappeur. Quand je le vis, il fixait le ciel. J'aurais bien fait de même, mais le soleil était trop … trop présent à mon goût. Je me contentai de fixer Allan, qui lui même avait le regard en l'air. Je me sentis rougir en remarquant la façon dont l'astre stellaire l'éclairait. Ça le rendait carrément divin, et c'était carrément gênant de penser ça. Habituellement, seuls les acteurs me faisait ce genre d'effet. Ça craint, si vous voulez mon avis. Le soleil devait certainement commencer à me taper vraiment sur la tête. Quand Allan s'approcha de moi, j'avais détourné le regard et fixait le buisson. C'est fou comme il était grand !

« Je te conseille de faire comme moi. L'eau est pure, ça fait du bien pour les égratignures. Encore désolé. ». De l'eau ? Des égratignures ? J'en avais tant que ça ? Je devais vraiment faire peine à voir. C'était peut être pour ça qu'il me fixait. Il devait se dire « Merde, je l'ai rendue plus moche qu'avant.  ou « Elle me fait de la peine la petite ». … Je me faisais limite de la peine toute seule à penser ça. Depuis quand je me posais des questions sur ce que pouvais penser quelqu'un ? Et depuis quand le fait de ne pas être agréable à regarder me posait-il problème ? Me mordant la lèvre, je me relevai tant bien que mal alors qu'Allan s'asseyait en tailleur, dos à moi. Fermant les yeux, je priai le ciel pour qu'il m'enlève cette étrange impression qui commençait à me rendre totalement … bizarre. J'avais l'impression d'avoir une boule dans l'estomac. Peut être aurais-je du manger ce matin, après tout.

Je commençai à me diriger vers le cours d'eau, pendant qu'il m'expliquait que j'étais la seule qu'il avait amené ici. J'étais la seule avec qui il était à l'aise. La première partie de la phrase m'avait arraché un sourire vraiment béat, à la limite du pathétique. Mais la deuxième partie eu pour effet de dessiner un étrange rictus sur mes lèvres. J'avais lu dans un manga, il y a longtemps, une réplique de ce genre. « J'ai peur des filles habituellement … Mais toi … Pas du tout. Après tout, tu me fais un peu penser à un garçon, alors ça me met à l'aise ! ». Magnifique. Pourquoi de nouveau, j'avais l'impression que mon ventre se tordait dans tous les sens ?! Même Tori n'apparaissait pas, me laissant dans le vide total. M'agenouillant sur l'herbe, je croisai mon reflet dans l'eau. Je faisais vraiment peine à voir. De part la tête que je tirais, et de part le fait de me soucier de la tête que j'avais. Mettant de l'eau dans le creux de mes mains, je pu une dernière fois mon propre reflet avant de m'appuyer de nouveau sur ma cheville blessée. Un espèce de gémissement étouffé échappa à mes lèvres, et je me balançai l'eau au visage. Décidément, j'étais pathétique.

Décidant de ne plus bouger, je m'essuyais la main du revers de mes mains et décidai de me remettre en tailleur. N'ayant plus le soleil dans les yeux, je me laissai tomber en arrière pour -à mon tour- fixer le ciel. Cette immensité de bleu … J'aimerais tant m'évader. J'en peux plus d'être enfermée, filmée, analysée, traitée, comme du vulgaire bétail. Si seulement je pouvais m'envoler, là maintenant, et faire le tour du monde à ma façon.

« Et toi, tu ne rêves pas d'évasion ? »

Murmurai-je à Allan. Mais il était loin. La dernière fois que je l'avais vu, il était assis en tailleur dos à moi. Et le ton de ma voix était si bas qu'il y avait peu de chance pour que quelqu'un l'ai entendu. On rêve tous d'évasion ma Lily, murmura Tori à son tour. Elle était gentille de me répondre. Au moins, il n'y avait pas que le bruit du vent pour réagir à ma question. D'ailleurs, c'est fou comme il continue de faire terriblement froid ici. Je veux rentrer chez moi. Et je veux que tout redevienne comme avant. Je veux revoir Liam aussi. Ça y'est j'avais envie de pleurer. Décidément, j'aurais mieux fait de ne pas bouger de ma chambre.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptySam 17 Déc - 10:35

Je ne savais pas exactement ou Lily se trouvait en cet instant-ci, mais soudain, j'entendis ça voix, comme un murmure. Elle avait parlé plus bas que d'habitude, mais suffisamment fort pour que je l'entende.

- Et toi, tu ne rêves pas d'évasion ?

Cette question ne me semblait pas bizarre. Même si elle venait complètement de changer de sujet, cette conversation pourrait être intéressante. Si moi, je rêvais d'évasion ? Oui, je voulais m'évader, m'évader de cette prison de peur et de paranoïa. Et c'est ce que je faisais chaque fois que j'étais avec elle. Surtout quand je la regardais, j'oubliais complètement les ombres qui me poursuivaient depuis toutes ces années. Mais je ne pouvais pas lui dire ça comme ça, comme si il s'agissait de la chose la plus normale qu'elle me faisait me sentir bien, juste par le fait d'exister. Je ne sais pas si elle réalise qu'elle me fait sourire juste en existant.
Je lui répondis avec le sourire;

- N'est-ce pas ce qu'on vient de faire ?

Souvent, on entend à la voix de la personne si elle sourit. C'est plutôt bizarre, à vrai dire. Mais tout à fait charmant, je trouve. En général, on ne s'y attend pas, et d'un coup, on devine que la personne sourit. Ca me donne envie de sourire aussi.
J'enchaînai;

- Je veux dire, nous nous sommes évadés de la banalité, de l'ordinaire. Avais-tu déjà vu un endroit comme celui-là avant ? Il y en a tant d'autres partout dans le monde. Des endroits magnifiques. Oui, je rêve de m'évader, m'évader de la vie de tous les jours, pour aller dans ces endroits là.

Ca me donnait envie de bouger, de sortir de cet endroit magique et d'aller en voir un autre. Avec Lily, bien sûr, mais je n'osais pas lui demander. De toute façon, j'attendrais d'abord que sa cheville guérisse. Ensuite, nous pourrions fuguer de Monty le temps d'une nuit, une nuit pleine d'aventure...
Je fermais les yeux et me laissais aller contre l'herbe, profitant des rayons de soleil. Soleil, qui était à présent à son zenith. Midi approchait, il faudrait retourner au pensionnat, bientôt... Ils ne devaient pas se poser de questions, je n'avais pas envie de quitter cet endroit. Rester... rester ici avec elle.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyMer 21 Déc - 20:31

    J'aurais pourtant cru que ma voix ne porterait pas jusqu'à lui. Peut être que finalement le vent n'avait été en ma faveur et avait emmené mes paroles jusqu'aux creux des oreilles d'Allan. J'aurais préféré qu'il ne m'entende pas. Cette réflexion idiote que j'avais fait ne méritait l'attention de personne. Pourquoi avais-je soudainement l'impression folle que ce que pouvais penser Allan de moi m'importait ? C'était à la fois terriblement gênant … et déstabilisant. Je fermais les yeux pour me laisser baigner par la chaleur du soleil. Je me sentais particulièrement « bien ». C'était une sensation étrange mais qui laissait une douceur hors du commun. Habituellement, je n'éprouvais pas de réel sentiment. « Je-m'en-foutiste professionnel » d'après le psychologue. J'avais terriblement envie de lui balancer ce que je ressentais, lui faire bouffer mon bienêtre pour lui prouver ses torts. Mais cela relevait beaucoup trop de mon intimité pour quelqu'un d'autre que moi même et Tori soyons au courant. C'était mon monde. Personne n'avait le droit d'y accéder. Personne, vous m'entendez.

    « N'est-ce pas ce qu'on vient de faire ? » demanda Allan, en réponse à ma précédente question. Je me laissais bercer par sa voix, qui me rendait au moins autant heureuse que l'étoile stellaire elle même. Plus je pensais à ce type, plus je le trouvais étrange. Qui était-ce donc pour se permettre de me mettre dans un état pareil ? D'où pouvait il venir ? J'ignorais jusqu'à son nom de famille. Était il anglais ? Russe ? Non, il n'avait pas une tête de russkov. Mais tout était possible … Me mordant la lèvre, je fronçai les sourcils. Pourquoi pensais-je donc à tout ça ? Il t'intéresse, il t'attire. murmura la voix de Tori, dans un coin de ma tête. J'avais tellement l'impression qu'elle existait elle aussi. Et qu'elle m'observait dans chacun de mes faits et gestes. Peu importe qu'elle soit réelle ou irréelle, elle avait raison : Allan m'attirait, m'intriguait. Je mourais d'envie d'en apprendre plus sur lui, de m'approcher de lui, de sentir sa chaleur se mélanger à la mienne. L'embrasser ? Peut être pas. Enfin, je ne crois pas …

    Allan continuait de parler, mais ce n'était qu'un bruit de fond au loin. J'appréciais d'entendre sa voix, je me noyais dans ses flots de parole, dans la douceur et les tonalités de celle ci … Mais je m'y perdais tellement que je ne captais pas un traitre mot de ce qu'il me disait. Je ne compris cela qu'un fois que le silence repris place sur son domaine. J'aurais vraiment aimé lui répondre, faire la conversation, pour de nouveau l'entendre s'exprimer … Mais je n'avais aucune idée de ce qu'il venait de débiter. C'était assez gênant en soi. Me mordant la lèvre, je roulai sur moi même pour me retrouver sur le ventre et pouvoir voir où il se trouvait. Il venait tout juste de s'allonger et le zénith l'éclairait de toute sa puissance. … Il était tout simplement divin. Je me trouvais là, à le dévorer du regard alors que pour lui … Je ne devais être qu'à peine existante. J'avais pourtant l'impression de compter un minimum … Mais plutôt comme une petite sœur. Après tout, il avait quel age ? Au moins seize. Du haut de mes quatorze ans, je devais être très loin de l'impressionner.

    J'avais soudainement envie de courir. Mon corps entier fourmillait d'action. Je ne supportais plus d'être la proie de l'immobilité. J'avais besoin de courir, de marcher, de faire du sport. Peut importe quoi, j'avais besoin de mouvement. Je ne supportais d'être réduite à une espèce de pantin désarticulé qui ne pouvait rien faire toute seule. Je ne voulais pas me faire porter, je ne voulais pas me faire trainer, je ne voulais pas de tous leurs médicaments, je ne voulais pas de quelqu'un pour raconter ma vie. Il a assez de la sienne, pourquoi se mêle t-il de la mienne ? Si un jour j'ai le besoin d'étaler mes sentiments, j'ouvrirai un journal intime. Mais actuellement, je n'en avais terriblement pas envie. Je n'éprouvais vraiment pas le besoin de m'exprimer sur ce que je pensais. Au pire, j'avais Tori. Me relevant assez brusquement, je retins de justesse une espèce de cri de douleur. Il muta plutôt en une espèce de gémissement étouffé, ce qui n'était pas forcément une meilleure chose. Je m'approchai d'Allan et me penchai de nouveau au dessus de lui. Il était vraiment magnifique ce type quoi.

    « Dis donc, si tu passes ta vie allongé, tu dois vite t'ennuyer. »


    Un sourire amusé se dessina au coin de mes lèvres. Non mais c'est vrai ! Il fallait bouger. Franchement, si ce type restait tout le temps allongé, il devait vite n'avoir plus aucun goût pour la vie. L'adolescent dans toute sa splendeur ! Lily, tu vas pas te mettre à lui trouver des défauts juste histoire de camoufler ce que tu ressens à son égard. De nouveau, je me mordis la lèvre. Cette voix fictive n'avait peut être pas tort. Je me trouvais des excuses. D'ailleurs, à force de mordiller à répétition la bouche, je ressentis comme un goût de sang dans la bouche. Super. Je saignais. Je suis douée. Acclamez moi.

    « Y'a pas quelque chose à faire ? Parce que bon, la bronzette, c'est pas tellement mon truc, tu vois. »


    Le tout, avec un magnifique mouvement en arrière pour arrêter d'être pencher et de croiser son regard émeraude. Ouais, ouais. Je devais vraiment faire une drôle d'impression. Il allait regrette de m'avoir kidnapper celui là. Non mais je vous jure. Par contre, il faudrait que je songe à arrêter les mouvements brusques en arrière parce que là, j'étais entrain de tomber en arrière. Habituellement, je suis plutôt habile, mais j'avais totalement oublié l'existence même de ma cheville endolorie. Une nouvelle fois : Acclamez moi.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptySam 7 Jan - 11:01

Depuis tout à l'heure, Lily tournait un peu autour de moi. Je l'entendais à ses bruits de pas. Quand à moi, je restais allongé, les yeux fermés, profitant de la paix ambiante. J'aurais pu rester des heures comme ça si il n'y avait pas eu Lily. Non, en fait je n'aurais pas pu rester des heures, seulement cinq minutes, parce que j'aurais fui de nouveau. Mais là il y avait Lily alors j'arrivais à rester plus longtemps sans bouger. Je n'étais même pas nerveux. J'arrivais à chasser les esprits encore un petit moment.
Quand je rouvris les yeux, Lily était penchée au dessus de moi. Je croisai son regard. Qui me statufiait bien entendu. J'étais incapable de bouger et de penser. Allez me demander pourquoi. Encore un syndrome de "l'amitié" ? Vu que je n'avais jamais ressenti ça je n'en était pas sûr. Il faudrait que je cherche la définition quelque part.
Lily me demanda si j'étais toujours ennuyeux comme ça. Non en fait elle dit autre chose mais c'est ce qu'elle voulait dire. 'Je m'ennuie, faisons quelque chose.' Ensuite, pour je ne sais quelle mystérieuse raison, elle recula. Je ne la voyais plus ses yeux, je ne la voyais plus elle. Maintenant, je voyais le ciel. Bof, je préférais ses yeux.
Du coin de l’œil, je la vis pencher dangereusement en arrière. Mais qu'est-ce qu'elle foutait encore ? Elle allait finir par tomber !
En un bond, j'étais debout. Puis derrière elle. Alors qu'elle allait heurter le sol, je tendis les bras et la rattrapais. Tout ça s'était passé en moins d'une seconde.

- En voilà une drôle de façon de montrer ton ennui. Si tu veux, on s'en va, je trouverais quelque chose à faire. Je connais d'autre endroits d'ailleurs. Oh, j'ai une idée. il faudra encore grimper mais je m'occupe de tout et cette fois ça ne fera pas mal.

J'avais bien une idée, oui. Toujours plus haut, toujours plus proche du ciel, haha. Mais pour ça il fallait encore qu'elle accepte que je la porte à nouveau.
En attendant, je remarquais que j'étais en train de la tenir dans mes bras. Je na la lâchait pas pour autant.
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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptySam 7 Jan - 14:24

Je ne remercierai jamais assez les parents d'Allan. Déjà parce qu'il avait fait un fils pas mal du tout, -bien que bizarre- et il l'avait doté de réflexes de ouf ! Enfin tout ça pour dire que je leur serais éternellement reconnaissante de m'avoir épargnée de me briser la deuxième cheville. Bon, la logique des choses voudrait que je remercie Allan lui même... Mais ma fierté m'empêchais de penser les mots « Merci Allan ». Je préférai de loin « Merci monsieur et madame les parents d'Allan ». Comprenez moi : Je les connaissais pas. Et remercier des gens que l'on ne connait pas, c'est toujours plus facile que de le faire face à des gens existants. Surtout quand ceux là ont tendance à être la raison de certains comportements étranges de mon corps. Par exemple, les battements de mon cœur au contact de sa peau, ou le nœud dans mon estomac qui se formait quand j'entendais sa voix … Au fond, c'était beaucoup trop frustrant comme situation. J'avais l'air d'en rire, mais au fond ça me détruisait légèrement. Et plus je continuerai ce jeu dangereux, plus je risquais ma peau. L'amour c'est bien beau, mais dans les films. En vrai, c'est beaucoup trop compliqué pour être vécu.

Enchainant sur diverses propositions pour se divertir … Et moi, je n'avais qu'une envie. Je fixais ses lèvres et je me délectais de sa voix. J'avais envie de le suivre. A vrai dire, tout mon corps entier hurlait de ne jamais le quitter, et de rester au creux de ses bras pour toute la vie. C'est vraiment étrange l'intensité des sentiments qu'on pouvait éprouver au début. C'était carrément effrayant quand on savait que plus tard, on ne ressentira que le tiers de ça. Avec un peu de chance, me concernant, dans trois jours, ce ne sera que de la poussière. Oh comme je l'espérais du plus profond de mon cœur. Je préférai souffrir quelques jours de jours de plus plutôt que de me lier à une passion à sens unique qui me ferait souffrir pendant des moins. Je ne fais pas partie de ces masochistes qui s'accroche à la moindre parole de la personne qu'il aime et qui se noient dans un espoir illusoire. Bref. Allan semblait vraiment les hauteurs. Il voulait d'ailleurs qu'on aille encore plus. Ça me faisait penser à une publicité pour les galeries Lafayette Toujours plus haut, toujours plus fort. Mais ça n'engage que moi.

Allan voulait me porter. Encore et toujours. C'est fou comme l'idée d'être une assistée sociale me déplaisait totalement. C'est fou comme le fait de plonger dans ses bras me tentait à tel point que mon self contrôle pouvait vaciller. C'est fou comme j'étais prise dans un conflit intérieur total. D'une seconde à l'autre, je pouvais faiblir et … perdre toutes ses années de passivité que j'avais acquis. Toutes ses années à contrer tout sentiment trop fort qui pourrait me faire me tordre de douleur. Comme la perte de Liam. J'allais faillir. J'allais tomber dans ses bras. Il ne suffisait que d'un mot … Un mot que Tori aurait pu me murmurer au creux de l'oreille. Et elle le fit. Enfin, elle me susurra quelque chose si bas que si elle avait existé je n'aurais été la seule à l'entendre. Elle ne dit qu'une chose. Une chose qui changea totalement la donne. Une chose qui me fit retrouver l'aplomb que j'avais perdu. Fuis Lily. Fuis. Et il n'en fallut pas plus pour que je recule pour m'éloigner d'Allan. J'avais retrouvé ce visage plutôt inexpressif que j'avais l'habitude d'avoir. Seul mon regard pouvait me trahir mais je regardais ailleurs.

« Non mais je vais rentrer finalement. J'ai des … choses à faire. »

Par exemple courir comme une malade mentale et plonger dans mes couvertures pour hurler en silence toute ma haine envers toutes les divinités qui pouvaient représenter l'amour. Je haïssais ce sentiment. Et encore plus ses effets. J'avais déjà envie de crever d'avance de toutes les réactions différentes que j'allais subir au cours des prochaines semaines. Ces élans de paranoïa, de peur, d'euphorie, et compagnie. Je me haïssais d'avance. Heureusement que Tori était là quelque part … De plus, j'avais cet affreux gout de sang dans la bouche, c'était vraiment désagréable.
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Allan Leto

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MessageSujet: Re: De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily   De joyeuses retrouvailles, ou comment devenir idiot en 5 secondes. P.V. Lily EmptyDim 15 Jan - 11:39

Sans prévenir, Lily se dégagea de mon étreinte et recula de quelques pas. L'expression de son visage était tout à fait normale, mais ses yeux... Étaient différents.
Toutes ces années passées à fuir un ennemi invisible, à me sentir traqué, ont fait de moi quelqu'un de différent. Je sais voir dans les yeux de quelqu'un si il se sent poursuivi, ou paniqué. Ce reflet, je l'avais souvent vu dans les yeux des animaux que je chassais moi même pour survivre.
Ce reflet c'est celui de la survie.
Lily semblait vouloir s'en aller, Lily semblait paniquée, elle voulait fuir, me fuir, moi. Comme si j'étais dangereux. Après tout, je pouvais l'être. J'étais même pas un humain normal, même si j'avais cru pouvoir le devenir un instant. Mais maintenant Lily voulait s'en aller, me laisser là. Je ne savais pas ce que j'avais fait, mais apparemment, elle jugeait que c'était mieux pour elle. Oui, ça devait être son instinct de survie. Quelques minutes auparavant, elle n'étais pas comme ça. Comme si il y avait eu un déclic quelque part.
Maintenant, j'allais de nouveau être tout seul. Elle allait me laisser tomber. C'était sans doute ma faute, qui sait...

- Non mais je vais rentrer finalement. J'ai des … choses à faire.

Ces mots ne m'étonnaient même pas, je les attendais depuis quelques minutes. Non, en fait, je les attendais depuis le début. Depuis notre rencontre.
Et bien dans ce cas, Lily, va. Va là ou tu te sentiras en sécurité, loin de moi, laisse moi seul. Suis ton chemin, je suivrais le mien que tu viens de changer.

- Bien. Adieu, Lily.

J'avais dit ces mots sans colère, sans rancune. J'avais dit ces mots avec douceur. À présent, j'allais disparaitre, et pour Lily je ne serais plus qu'un souvenir fugitif.
Je tournai les talons, et rejoignit l'arbre en quelques bonds. J'allais grimper à l'arbre quand un détail m'interrompit. Derrière le tronc, il y avait un trou dans le buisson géant. Je ne l'avais encore jamais u, mais il était bien là. Suffisamment grand pour laisser passer un enfant sans encombre. Avec quelques précautions, c'était tout à fait possible pour un adulte aussi.
Sans me retourner, je lançais à Lily;

- Derrière le tronc de l'arbre, il y a un trou dans le buisson. Je viens de le remarquer. Tu pourras repartir par là.

Ensuite, je grimpais à l'arbre. En quelque bond. j'étais tout en haut, et cela n'avait duré que quelques secondes. Lily ne me voyait plus depuis longtemps. J'étais perché au sommet, contemplant la vue. des champs, des arbres, rien d'extraordinaire.
La branche que j'agrippais était trop fine pour supporter mon poids. C'était impossible. Pourtant, elle ne cassait pas. Ça, c'était l’expérience.
Je pivota sur moi-même. J'avais à présent vue sur les bâtiments de Monty. Qu'allais-je faire à présent ? Y retourner ? Pas question. Lily avait était claire, elle ne voulait plus me voir. Du moins, c'est ce que j'avais lu dans ses yeux. C'était bizarre... un mélanges d'émotions, de sentiments. Mais parmi eux, javais bien reconnu ça: 'Laisse-moi.'
Ce que je ne savais pas, c'était qu'a ce moment, j'étais capable de reconnaitre un regard traqué, paniqué, apeuré, mais pas un regard amoureux.
Je restais là, sur ma branche, jusqu'au coucher de soleil. Des heures durant donc. Lily devait déjà avoir emprunté le trou dans le buisson. Ou alors elle était dans la clairière, ce qui était peu vraisemblable.
Une fois nuit noire, je retournais sur mes pas, direction Monty. J'allais vers Monty pour mieux le fuir.
Mes pas résonnaient dans le silence nocturne, l'herbe ondulait à mon passage, les plantes s'inclinaient. Les fleurs s'agitaient, les buissons frémissaient.
Il y avait du vent.
J'étais de retour dans le jardin de Monty. Mes pas me menèrent vers les bâtiments. Mes doigts se posèrent sur la pierre froide. Je fis quelques pas, caressant le mur, comme pour lui dire adieu.
Un moment, je songeais à retourner dans la chambre, prendre mes quelques affaires. Mais de toute façon, des affaires, je n'en avais jamais eu.
C'était décidé, je partais.
Ce que j'allais faire était interdit, évidemment. Je marchais à travers Monty. Je pouvais me faire découvrir d'un moment à l'autre. Mon but était le mur, celui qui entourait tout Monty, empêchant les pensionnaires de fuir. Mais pas moi. Moi, j'escaladais tout et n'importe quoi depuis tout petit, des églises au falaises. Ce n'était pas un misérable mur qui allait m'arrêter.
Arrivé au pied de l'obstacle, je posais mes mains dessus. Je restais là pendant de longues minutes, au cours desquelles j'examinais la paroi, repérant les moindres prises. Dans le noir, je voyais pas grand chose, mais assez pour planifier mon ascension. Je pris une grande inspiration, puis commença. Le mur avait peu de prises, normalement, personne ne pouvait l'escalader. Il devait faire sept mètres de haut minimum. Personne ne pouvait l'escalader, sauf moi. L'ascension était extrêmement difficile, je prenais mon temps. Mais j'allais de plus en plus vite. Je commençais à m'habituer à la surface rugueuse, mes mains étaient comme des ventouses.
Après quelques minutes, j'étais parvenu au milieu du mur. C'est là que les choses faillirent déraper. J'entendis un cri; 'Là !' suivi de bruits d'agitation. Des pas précipités, puis une lumière qui se braquait sur moi. J'étais repéré, je faillis paniquer. Mais je canalisais cette angoisse vers mon but; escalader la deuxième partie, toujours plus vite. J'étais comme une araignée, étendant mes membres vers tout les sens, grimpant sans m'arrêter. En quelque mouvements, j'étais hors du faisceau de lumière braqué sur moi.
'Arrêtez ! Vous ne savez pas ce que vous faites ! C'est dangereux !'
De temps en temps, le rayon de lumière était de nouveau sur moi, mais il me permettait seulement de repérer plus facilement les prises, et ainsi fuir.
Un coup de vent me fit frissonner. Je me rappelais que Lily avait encore ma veste. Tant pis, j'en trouverais bien une autre quelque part. Une ombre discrète et fugitive pouvait facilement voler des affaires puis s'enfuir sans même se faire voir. Je vous le promets, je l'ai déjà fait.
J'y étais presque. Plus que deux mètres. Plus qu'un.
Enfin, je me hissais en haut. Ils ne pouvaient plus rien faire. Je me retournais et entama la descente. Certes plus dure, mais arrivé à la moitié du mur, je sautais. J'atterris sur de l'herbe.
J'étais libre. Libre de fuir de nouveau. Quel pays serais ma prochaine destination ? J'avais envie de quitter le continent, d'embarquer clandestinement dans un bateau vers l'Amérique. Je n'y étais pas allé depuis des lustres. Bonne idée.
Peut-être qu'un jour, je retournerais ici, dans longtemps. Qui sait.
En quelques pas, je disparut dans la nuit.
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