Accommodé avec un regard et un sourire appropriés, le silence peut donner d’excellents résultats [Pv : Myan]

La fin de la journée sonna plus tôt que prévue selon mon avis, tant mieux, je ne pouvais vraiment plus supporter la tête de piaf du prof de mathématiques, lui et ça moumoute en plastique me tapait sur les nerfs, mais d'une force! Inimaginable!
Je jetait donc de façon négligente mon sac sur mon épaule et prit d'un pas trainant.
Mais une chose inattendue se passa, le prof s'interposa entre moi et la liberté, en prenant un air sévère. Je prit dont un air maussade, signifiant bien que je n'allais pas m'intéresser à ce qu'il allait me dire. Il secoua la tête, comprenant rapidement la manoeuvre, mais il commença tout de même son interminable discours sur le fait que je devais me concentrer plus sur les cours, que c'était important pour mon avenir, et plain d'autre trucs encore, aussi inutiles les uns que les autres.
Il finit par se rendre compte que ses paroles n'avaient réellement aucun effet sur moi, alors il s'effaça pour me céder le passage et déclara à mon passage un "bonne rentrée tout de même" peu enjoué. Les profs n'aimaient pas les élèves dans mon genre, et pourtant, je ne faisait pas partit des pires.

Je soupirai tout en marchant dans les longs couloirs, je ne m'étais pas perdu étant donné que je ne cherchais rien, mais il fallait tout de même bien l'avouer, je ne savais plus vraiment où j'étais. C'était un endroit plutôt vide d'élève, et, au long, une salle d'où s'élevait quelques chuchotements discrets. Je n'étais pas curieux de nature, mais, je n'avais rien à faire, et je ne savais plus trop où aller, donc, je décidai d'entrer dans cette salle qui m'intriguait. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant des rayons impressionnants de livres à perte de vue... Enfin, à perte de vue.... C'est un bien grand mot. En gros, il y avait pleins d'étagères bourrées de bouquins.. Assez mal rangé, il fallait le dire. Je savais où j'allais passer mes prochaines heures de travaux d'interêt général. Ici, à classer des tonnes et des tonnes de livres. Pas que ça me déplaise, j'aime bien les livres.
Balayant une nouvelle fois la salle du regard, je m'apprêtai à tourner les talons, mais une pensée me stoppa. C'était le soir, il n'y avait plus de cours, j'étais perdu et je n'avais rien de particulier à faire.... Je pouvais très bien m'arrêter ici, lire un peu et demander plus tard mon chemin à la gérante de la bibliothèque.... Oui, c'était un bon plan.
Je me retournai donc une nouvelle fois pour prendre place à une table vide et écartée des autres. Posant mon sac, je me mit à fouiner un peu partout, comme un enfant recherche dans un magasin LE jouer qui lui plaira. Je fini d'ailleurs par trouver mon bonheur. Un livre à la couverture mystérieuse attira mon attention, je le prit donc, et le feuilletant, je regagnai ma place.
Je commençai donc tranquillement ma lecture, quand soudain, un bruit ressemblant à une voix humaine et hystérique retentit dans la salle jadis si calme... Jadis? Oui, elle semblait ne plus pouvoir retrouver sa quiétude désormais....

J'avais fini en avance mes devoirs, je sais que c'est phénoménal, mais tout de même! Et je n'avais pas envie de rester toute seule dans ma chambre à entendre un appel de mes parents... Je réfléchis ou endroits sympas présent dans le pensionnat quand je me souvint que un peu plus tôt j'avais vue une salle remplit de d'étagère gorgés de livre et je le reconnais j'aime beaucoup les romans à l'eau de rose... Quoi? Mais faut pas croire que je regarde les " Feux de l'amour" non plus. Donc je décida d'aller me trouver un beau roman romantique. j'entra dans la salle où il y avait peu de monde et chercha un bouquin lorsqu'enfin je trouva mon bonheur je m'assis devant un table massive en bois de chêne et commença ma lecture.

Cela raconté l'histoire de Brigitte la princesse de Bois Charmant et d'un piètre voleur du nom très sensuel de Georges et lors d'une sortie de la princesse, Henri voulut la cambriolé à l'intérieur du carrosse seulement lorsqu'il a vu, il fut tellement subjugués par sa beauté qu'il en tomba amoureux au premier regard et il lui offre alors un anneau qu'il avait voler un peu avant et s'enfuit! Bref, après il y a tout un tas de péripéties qui ne servent strictement à rien, et on arrive au moment du baiser! Alors j'étais tellement absorbée par ma lecture que j'en oubliais totalement la bibliothèque et son principe: le silence et je fut tellement emportée par mon élan de joie au moment du baiser que je m'exprima plus ou moins fort, ici en l'occurrence c'était très fort...

-KYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH! GEORGES A EMBRASSER BRIGITTE C EST SI ROMANTIQUE!

Lorsque je repris mes esprits et calma mes émotions, je vis tous les regard outrés, haineux, exaspéré et autres,dans ma direction. je me gratta la tête tout en disant:

-Je suis vraiment désolée, c'est sorti tout seul! Mais je vous en pris continuer votre lecture incompréhensible ...

Je commença à me rasseoir, non parce que je précise en plus d'avoir crier comme un folle ,je me suis levée de ma chaise... Vous voyez la scène ? Et bien je vais vous dire un truc! J'espère que vous vous retrouverai dans une scène aussi marrante que ça je vous jure quand je me suis rassise j'étais en train de rigoler j'en pouvais plus! BWAHAHAHA! Je vous jure! Ils sont fous les gens de vous regarder comme sa juste pour avoir crier dans une bibliothèque, c'est vrai quoi sa arrive à tout le monde non? ...Ah non...Bon...Bref cela n'empêche que j'étais pliée en deux sur ma chaise pris de léger soubresaut en pleurant d'un rire très communicatif.

- KYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH! GEORGES A EMBRASSER BRIGITTE C EST SI ROMANTIQUE!

Je soupirai de dépit. Mais qu'avais-je fait pour mériter de ne jamais être au calme? Mes yeux se posèrent donc sur une jeune fille blonde, debout devant une table, qui était pour le moins, morte de rire, ressucitée et toujours en train de rire, je soupirai, essayant tant bien que mal de reprendre le cours de ma lecture, mais impossible d'ignorer les pouffements de la jeune fille, surtout qu'elle déclara avant de se rasseoir "Je suis vraiment désolée, c'est sorti tout seul! Mais je vous en pris continuer votre lecture incompréhensible ..."
Je tiquai... Cette fille n'avait donc réellement aucun respect, ou étaient-ce des paroles visnat à faire rire ceux qui lui avaient lancés des regards courroucés un peu avant...
Bref, le fait était que je ne voulais plus rester là. Elle était toujours en train de rire, et franchement, ça me mettait hors de moi.
Je n'étais pas quelqu'un amoureux des lois et des règles, mais là, il y avait une limite à tout. Bref, il y devait bien avoir un moyen d'emprunter des livres, histoire que je puisse continuer tranquillement dans ma chambre.
Laissant donc mon sac à côté de la chaise que je venais d'occuper, je me dirigeai vers le bureau de la gérante qui semblait exaspérée par le comportement de la blondinette.
Lorsqu'elle me vit arriver, elle remit bien en place ses petites lunettes et déclara d'une voix un peu trop aigu à mon goùt "Qu'y a t'il?". S'ensuivit alors un petit dialogue visant à l'emprunt de mon livre. Je vis bien que ça l'ennuyait, mais j'obtenu fianlement gain de cause.
Je retournai donc chercher mon sac, et quand je revint, passant devant la jeune fille, un, je me rendis compte que, un je l'avais déjà vu, deux, je me rappelai assez mal de son nom, trois, elle n'avait toujours pas terminé sa crise. S'en fout trop.

- Non, mais tu peux pas te calmer? T'as vraiment aucun respect ou quoi?

J'avais dit ces mots à voix basse, mais le ton était sec, et mon regard, rendu agressif par mon froncement de sourcil, s'était posé sur sa frimousse blonde. Mais rapidement, je me rendis compte qu'elle pleurait (je n'avais alors pas idée que c'était à cause de sa crise), identifiant donc les sombresauts des ses épaules comme le signe de sanglot.
Je me penchais donc et articulais doucement, les yeux écarquillés de surprise.

- Euh... Tout va bien?

Je fouillai rapidement dans ma poche, en ressortit un paquet en plastique bleu et lui tendit un mouchoir.

- Désolé de m'être emporté...

Ajoutai-je doucement, essayant de deviner la cause des larmes.

Je ne pouvais plus m'arrêter, c'était trop mortel, tout les regards qui se sont retournés vers moi, leurs têtes, bref c'était trop marrant! Oui je sais qu'il en faut très peu pour me faire rire mais là c'était un fou rire nerveux, ou quelque chose d'autre, on m'a peut-être droguée qui sait ? Voilà, maintenant que je dis des bêtises...Réflexion faîte, je fais dis toujours des âneries.

Donc, je ne m'arrêtais absolument pas, même quand je sentis un regard pesant sur mon épaule, et que j'entendis des pas s'éloigné puis revenir lorsque j'entendis avec véhémence:

- Non, mais tu peux pas te calmer? T'as vraiment aucun respect ou quoi?

A cette réplique, ma crise repris de plus belle et je tapa mon poing contre la table ce qui produit un bruit de claquement et le garçon , oui parce qu'il avait une voix d'homme, pas que je soit douée en reconnaissance de voix, mais quand même la voix grave d'un garçon ça se reconnait, enfin là n'est pas la question.Enchantée, moi c'est Myan , cher coéquipier de gags, allons ensemble conquérir le monde du comique!

- Euh... Tout va bien? Désolé de m'être emporté...

Ce mec devait être un comique où je sais pas, il faisait pour me faire rire aux éclats, bien que ce soit déjà le cas... Je voulais tout de même savoir a quoi ressemblait ce coéquipier de gags je le regarda avec les larmes aux yeux et toujours en train de rigoler et entre deux rires je pus articuler

-T'es un gagueur toi non ? Tu as fait l'école du cirque quelque chose comme sa

Je lui pris le mouchoir sécha mes larmes et je repris tout en lui prenant la main

-Enchantée, moi c'est Myan , cher coéquipier de gags, allons ensemble conquérir le monde du comique!

Je lui tendit alors la main en signe d'accord, mais quelque chose dans son regard me dit que...

Je me rendis néanmoins bien vite compte de mon erreur. La blondinette riait, aux larmes certes, mais elle riait. J'eut même la désagréable impression qu'elle se foutait ouvertement de moi, ce sentiment fut d'ailleurs bien vite justifié lorsqu'elle me questionna entre deux rire.

- T'es un gagueur toi non ? Tu as fait l'école du cirque quelque chose comme ça.

Je fut piqué au vif par cette remarque, mais je n'eut pas le temps de répliquer car elle prit le moucoir que je lui tendait pour s'essuyer les yeux et déclara en me prenant la main.

- Enchantée, moi c'est Myan , cher coéquipier de gags, allons ensemble conquérir le monde du comique!

Mes yeux s'écarquillèrent de surprise. Mais qu'est ce qu'elle me chantait là? Cette fille était folle, c'est pas possible autrement. Enfin bref, le fait est que, ma surprise dissipée, la colère reprit le dessus, et je dégageai assez violemment ma main de son étreinte.
J'essayai tant bien que mal de me contenir, afin de ne pas jeter une pique désobligeante qui donnerait cour ainsi à un déferlement de hurlement de ma part surtout qu'elle n'était pas prête de se calmer.
Je décidai donc de choisir la voix de la raison et de la discrétion histoire de pas me faire encore plus remarquer : Je tournai les talons en murmurant. "Tss, pauvre fille". Et je m'éloignai en serrant les dents.

Ce dont je ne me rendis pas compte, c'est que j'avais oublié le livre que j'avais emprunté sur sa table, et que, à cause de ma colère, je n'y avait pas fait plus attention que ça...

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[hrp : Alors, oui, je t'entends râler d'ici, mais je me disais que, vu le caractère de Matthias, on pouvait pas continuer comme ça, donc, j'ai laissé le livre pour expliquer une éventuelle prochaine rencontre, qu'en dis tu? Enfin bref, je te laisse finir. Et désolée pour la taille du post ^^"]

Il poussa violemment ma main , je l'avais véxé? Ou c'était encore une de ces blagues , si s'en ai une , ce mec est trop fort ! Sauf que lorsque j'entendis le "Tss, pauvre filles", Tout mes rêves s'écroulèrent. Ce mec ne rigolait pas et n'était pas un grand comique! Il étais juste...sérieux. Flûte alors, j'avais dû sérieusement l'énervé et le vexé , le pauvre. Ohlala! Que je peux être méchante, mais j'avais pas fait exprès. Je rangea mon livre et vit avec stupéfaction que le garçon d'à l'instant avait oublié son livre. Je le ramassa et me précipita hors de la bibliothèque je heurta quelqu'un et tomba sur lui. Avec assez d'étonnement, je me rendis compte que c'étais le garçon au livre oublié. Je rougis instantanément , je pense que je devais ressembler à une tomate croisé d'un coquelicot diabolique, comme le diable est rouge... Alors je me releva de suite et articula :

- J-Je su...suis désolée, t-tu avais oublié t-ton li...livre, alors j'ai voulu t-te le rap...rapporter, enfin bref, tiens! Ah et je suis vrai-ment dé-so-lée pour tout à l'heure, j-je coryais que tu ri...rigolais donc je m'excuse de ma réaction.

Je posa son livre à coté de lui et je m'enfuit à toute jambe tellement j'avais honte, voir son visage si près sa ma toute retournée.

[je suis vraiment désolée de la maigreur de ce chapitre Gomen >o<]