Quena Hamilton, ou la fille qui était dans son monde. (Finie!)

Description psychologique :

Quena est une personne de nature très impulsive, susceptible et instable. Elle a des sautes d'humeur très courantes. Elle fait par d'une méchanceté, pour ne pas dire sadisme, puisque, étant autiste, elle ne se rend pas compte de ses actes. Ce n'est pas volontaire de sa part. Elle a un coeur très sensible, et peut être très vite blessée moralement. Quena, est atteinte d'une maladie de naissance, qui fait qu'elle ne peut ressentir la douleur physique. Elle pourrait se faire arracher un bras, ou un quelconque membre, s'enlever la peau, non, rien ne lui ferait ressentir la douleur. Elle en est donc devenue inconsciente sur ses actes de violence. Comme elle n'a pas mal lorsqu'elle reçoit un coup, qu'elle se coupe, qu'elle se rappe, qu'elle se mord, qu'on la griffe, elle pense, que personne n'a mal. Elle pourrait peut-être comprendre si on le lui expliquait ? Non, Quena est un peu à l'ouest, dans son propre monde. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle est née avec un autisme très peu développé, mais avec le temps, son état s'est empiré. Pour elle, la planète terre n'existe pas : il y a seulement son monde, et celui de Thake. Mais Quena, parle à beaucoup de gens, enfin, elle aimerait, que des gens lui parle. Les seules personnes qui lui aient adressés la paroles sont son frère, et sa mère, pour lui crier dessus. Elle a beau être autiste, elle est très loin d'être stupide. Les surdoués, vous connaissez ? Quena, ne comprend pas plein de choses autour d'elle, elle s'est donc mis a observer, analyser. Elle peut donc retenir chaque chose, chaque infime détail, que ce soir par le visuel ou par l'ouïe, après quelques instants d'observation. Elle a développé d'elle même un capacité d'analyse environnemental assez impressionnant, pour se repérer. Elle est un peu comme une chauve-souris. Elle voudrait que les gens arrêtent de la fuir, elle veut connaitre mieux les "créatures qui entrent dans son monde" , leur parler. Qui sait, peut-être ont-ils quelque chose à lui raconter ? Les histoires de leur monde a eux sont tellement passionnantes et différentes des siennes. Quena sait être tendre et gentille, cela dépend de ses humeurs. Son coeur meurtri par l'abandon de son frère, peut-être qu'elle arrivera à le céder de nouveau, à qui le désire...

Description physique :

Tout d'abord, il faut savoir que Quena ressemble traits pour traits à son frère jumeau. A vrai dire, la seule chose qui la différencie de lui, c'est la couleur des yeux. Quena à le même regard que son frère, mais ses yeux sont teintés de rouge foncé. Une anomalie que le docteur n'a pas su définir à leur naissance. Peut-être des gênes Albinos ? Après tout, son frère aussi, était quelques fois comparé à un Albinos. Non, ça ne pouvait pas être ça, aucune réactions aux rayons Ultra Violets, aucun symptôme de celle maladie. Mais de toutes façons, que cela peut-il bien faire ? Elle à toujours ses cheveux, fins, mi-longs noirs, coupés en carré plongeant, qui lui tombent sur le visage. Ses lèvres sont douces, pulpeuse et rosées. Elles nous donneraient presque l'envie de les dévorer. Elle est petite de taille, et très mince. Sa peau est pâle, uniforme et soyeuse, ses joues un peu rondouillettes, mais pas composées de graisses, c'est juste son visage qui est comme tel. Son nez est fin et doux, même tout mou. Quena n'a pas une forte poitrine, mais avec sa morphologie, son corps uniforme et particulièrement attirant, elle reste une personne qu'on rêve de dévorer au simple regard. Oui, Thake n'est pas très attirant, mais sa soeur a la particularité d'être une personne magnifique, dont tout le monde rêve. Seulement personne de l'approche, à cause de sa maladie, et de sa violence. Ses mains sont fines et petites. Elle ressemble à une vraie poupée de porcelaine.

Son histoire :

Quena est née une vingt-deux septembre à 22h17, seulement quelques minutes plus tôt que son "petit" frère, Thake. Elle est atteinte de son autisme et de son indifférence congénitales à la douleur depuis sa naissance, mais ça n'était pas très développé. Ses deux maladies ont empirés avec le temps, mais nous verrons ça plus tard.
Donc, Quena est la première née des jumeaux, c'est Thake le plus jeune. Il est né sans aucune maladie, contrairement à sa soeur, et n'était pas très fûté. Depuis leur naissance, et aussi, étant la "plus âgée", Quena se servait de lui comme son souffre douleur, ne pouvant ressentir aucune souffrance physique, ne se rendait pas compte lorsqu'elle frappait Thake qu'il avait mal. Elle ne comprenait pas que ses cris n'étaient pas pour s'amuser. Thake était toujours couvert de bleus, heureusement pour lui, il n'a jamais eu de coup trop dangereux pour en avoir des cicatrices. Il se réfugiait toujours vers sa mère, sa seule et unique parent, après la mort de leur père lors d'un accident de voiture quelques jours avant l'accouchement, et pleurait : "Maman, Quena me tue, elle me tue..." , mais elle ne réagissait pas. Elle était beaucoup trop occupée avec les affaires familiales, à préparer l'enterrement, et voir comment elle pouvait gérer les moyens financiers. Les Hamilton ne sont pas une famille particulièrement riches, une mère veuve, avec à sa charge deux enfants dont une malade... Lorsque son frère pleurait à sa mère, elle était toujours cachée derrière une porte, et se demandait "Pourquoi de l'eau sur ses joue ?"
Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, elle voulait simplement s'amuser avec son petit frère adoré. Thake, voyant sa mère en difficultés, décida de s'occuper de sa sœur, qui, d'après lui, ne pensait qu'à faire le mal autour d'elle. "Une vraie peste." disait-il. Mais bien sur, il ne comprenait pas que les pensées et le monde de Quena étaient différent du sien et de ceux des autres gens "normaux". Mais Thake arrivait a supporter sa sœur. Il avait beau se prendre des coup, il restait toujours auprès d'elle. Quena, voyant l'attention que lui portait son frère, s'était peu à peu attachée à lui, esquichant même quelques sourire de temps à autres. A l'école, les deux enfants étaient mis à l'écart, l'une pour sa maladie et son agressivité, l'autre pour rester avec "la contaminée". Quena ne comprenait aucun des regards de ces autres personnes qui allaient et venaient de son monde et du monde à Thake. Les gens parlaient, pour elle ce n'était que du bruit, quelque chose qui venait troubler sa paix, à elle seule, qu'elle partageait avec sa tendre moitié. Quena, avait, pour la première fois de sa vie, ressenti quelque chose de fort. Elle avait fini par tomber éperdument amoureuse de lui. Elle lui avait même offert un bracelet, trop grand pour son poignet, un jour où ils jouaient dans le pré de l'école. "Tu sais petit être, je t'aime." Pour elle, sa seule raison de continuer a créer son monde, c'était son frère. Il était la seule personne avec qui elle voulait partager.

Seulement, la maladie de Quena n'était pas sans effets sur son état mental. Son autisme s'était de plus en plus développé, et, en grandissant, sa force et sa violence avaient évolués. Elle s'était mise à comprendre plus de choses, ainsi qu'à réfléchir. Tout ce qu'elle faisait, sans pour autant s'en rendre compte, c'était faire mal aux autres, hors mis Thake, qui était son gardien, son prince charmant. Quena ne pouvait plus se séparer de lui. Mais, même avec la plus grande attention qu'il lui donnait, son état empirait, et elle commençait à avoir des crises de folie. Elle rentrait dans un stade incontrôlable, où même Thake était oublié. Elle se mettait à hurler, tout en riant, et en voulant frapper tout ceux qui l'approchaient. Personne, non, personne ne devait détruire ce petit monde si merveilleux qu'elle avait créé, même si pour cela il fallait que son aimé disparaisse.
Sa mère ne pouvait plus supporter que les deux enfants soient reniés de tous. Elle pensait que si son fils s'isolait des autres et ne parlait plus, c'était à cause de l'état mental de Quena. Elle fit une demande pour l'envoyer dans un hôpital psychiatrique. Quena y fut transférée à l'âge de huit ans. L'endroit était lugubre et froid, les adultes qui s'occupaient d'elles "ne pensent qu'à détruire ce que j'ai construis", pensait-elle. Les gens, dans cet hôpital, étaient tous "malades" , et la regardaient encore plus bizarrement que les autres créatures qui étaient entrées dans son monde. Quena avait peur, sans son gardien, qui avait toujours été là pour la protéger, pour la faire sourire, pour lui apporter son bonheur quotidien. Elle se sentait tellement seule, et désespérée, rien de pouvait la rendre plus malheureuse qu'être séparée de son amour, de son rayon de soleil. Elle était devenue de plus en plus violente avec les personnes de son entourage, ses crises étaient habituelles, en en faisait en moyenne deux à trois par jours. Elle hurlait, tout le temps : "Je veux rentrer dans mon monde, rendez moi mon esprit !" . Elle fût mise dans une cellule d'observation, elle était attachée, toute la journée. Son état s'était anormalement dégradé, les médecins n'avaient pas compris que la seule personne capable de calmer ses crises, c'était sa moitié, Thake. Seulement l'un d'eux eu réagit. Quena, n'ayant pas le droit de voir des personnes extérieures, ni avoir de nouvelles, ce médecin en personne avait écrit des lettres sous l'identité de son frère, et lui transférait en cachette. Au début, elle se mettait à pleurer dans sa barbe. "Je veux le revoir" , et puis, au bout d'un certain temps, ses crises s'étaient estompées, elle n'en faisait que 4 à 5 par semaines, plus si on la provoquait, ce qui n'arrivait pas souvent, comme elle faisait peur à tout le monde.

Au bout d'un certain temps, le médecin en question avait demandé un entretiens personnel avec la jeune fille. "Veux-tu revoir ton frère ?" Bien entendu, la jeune désespérée ne voulait que ça, et elle s'empressa de lui répondre positivement. La condition était que, si on lui permettait de rentrer chez elle, il fallait qu'elle arrive à se contrôler, sinon on la séparerait à nouveau de lui. Quena n'avait pas bien comprit, mais elle répondit quand même à son interlocuteur. "Je ferais tout pour que le monde soit de nouveau complet." Les yeux de Quena étaient remplis d'une sincérité et d'un espoir presque émouvants. Elle allait enfin revoir la partie d'elle même qui lui manquait. Seulement d'infimes crises qui n'étaient pas violentes, lorsqu'elle se prenait un peu la tête elle même. Une, en particulier, beaucoup plus violente que les autres, avait marqué Thake a vie, physiquement, comme mentalement. C'était le jour où Thake s'était brûlé les mains. Il fallait faire réagir Quena avec de la température pour qu'elle se calme. Comme c'était en hiver, il fallait lui mettre de l'eau bouillante dessus. Thake, n'ayant pas retrouvé son adresse, renversa l'eau et la prit sur les mains. Des hurlements de douleur. Quena, cette fois-ci, avait compris qu'il ne s'amusait pas. Elle se mit à crier "Maman, détache moi, détache moi, il a besoin de moi !" . La mère, ne savant que faire d'autre, détacha Quena, qui couru vers Thake. Elle lui attrapa les mains, et les posa sur ses joues. "C'est de ton monde, cette émotion que tu viens d'avoir ?" . Il fut ému de l'attention qu'avait eu sa sœur, de l'effort qu'elle avait fait pour réaliser qu'il y avait " d'autres mondes " autour d'elle, qu'il en oublia la douleur. Des efforts ? Quena n'en avait pas fait. C'était seulement l'amour qu'elle lui portait, sa conscience encore un peu humaine, qui l'avait fait réagir, car le malheur de Thake faisait le sien, et que tout ce qui l'importait, c'était d'être en sa compagnie, de s'amuser, d'être heureux.

Les jumeaux s'étaient retrouvés et tout allait pour le mieux. Le regard et autres et leurs paroles les importaient peu, tant qu'ils étaient ensemble, jusqu'au jour où ils rentrèrent au collège. Il y avait plus de gens autour d'eux, et Thake commençait à se détacher de plus en plus de sa moitié. Quena, pensait qu'il l'avait oublié, qu'il s'était trouvé un nouveau monde pour lui tout seul. Il y avait eu une fille dans sa vie, Ewell. Le rêve de Quena s'était effondré. Elle s'était isolée d'elle même, laissant Ewell, qui avait offert le plus beau des sourires à Thake. Après tout, il se sentait tellement mieux depuis qu'il l'avait rencontrée. Il n'y avait plus aucune manifestation de crises, de sentiments, ni même aucune parole ne sortait de la bouche de la jeune désespérée. C'est seulement lors de la séparation de Thake et Ewell que tout était revenu. Thake était malheureux, et Ewell avait l'air de se sentir tellement soulagée d'avoir quitté ce "fardeau" qu'elle avait porté pendant trois ans... Oui, parce que les deux anciens tourterots étaient restés ensemble pendant trois ans, et leur séparation était datée aux vacances entre la quatrième et la troisième, peu avant leurs 14 ans. C'était ce jour là, que Quena était devenue meurtrière. "Tu as arraché le cœur de mon amour, tu vas le payer du tiens." Quena elle même ne se rappelle pas de l'horreur de son acte. Elle lui avait creusé la poitrine avec ses ongles, elle riait, le visage plein de sang. Le point vital du corps de la morte était enfin arrivé a portée de main de la meurtrière. "Je t'ai eu, monstre." Le soir, en rentrant de l'école, Quena offrit le cœur arraché encore frais à son jumeau, en pensant le rendre heureux, en pensant lui apporter du réconfort. "Tiens, tu l'aimais tant, je te l'offre." dit-elle avec un sourire satisfait, pensant bien faire. Ce jour là, Thake s'était mis à détester sa moitié, et même à renier qu'ils étaient frère et soeur, jumeaux en plus ? Même pas dans son monde. Mais personne n'avait trouvé le meurtrier de la jeune Ewell. Quena, voyant son frère la fuyant, et ne comprenant pas la raison, étaient revenu dans son monde meurtri. Elle ne pensait plus qu'à faire le mal, elle voulait se venger d'elle même.
Lors de leur rentrée en troisième, la mère fut convoquée. "Madame, nous avons quelqu'un qui peut vous aider."
Bien sûre, personne ne se doutais qu'une école psychiatrique avait été créée ? L'entretiens avait été long, mais la mère finit par sortir de la salle de réunion, en faisant signe à Quena d'entrer dans la salle. Un homme le regardait, ce même homme qui s'était occupé d'elle lors de son excursion dans l'hôpital psychiatrique.

"Veux-tu revoir ton frère ?"