Plus qu'une table de libre [free~]

La matinée était déjà bien entamée lorsque la sonnerie retentit. Tous les élèves d'une petite pièce servant de salle de classe aux professeurs d'SVT, s'apprétèrent à sortir en trombe lorsqu'une voix qu'ils connaissaient tous particulièrement bien pour l'avoir entendu une heure durant, les rappela à l'ordre avec une pointe de sadisme non-dissimulé.

- Puis ce qu'il semblerait que vous n'ayez pas réellement de respect pour votre enseignant, je vous demanderez de bien réviser vos acquis de l'année précédente, vous aurez une interrogation pour la prochaine fois...

La majorités des adolescents se stoppèrent dans leurs mouvements et fixèrent leur professeur avec de grands yeux, et quelques uns émirent une protestation à l'allure de prière.

- Oh non, siouplait m'sieur! Pas le premier jour... Alez quoi, soyez sympas...

Stein fixa ceux qu'ils considéraient comme ses protégés avec un sourire définissant clairement la joie qu'il ressentait en ce moment, qu'il aimait les faire marcher de cette façon...
Il dodelina doucement de la tête, comme s'il réfléchissait, puis, balaya sa salle de classe du regard, il déclara.

- Au revoir, et bonne rentrée

Et sur ces mots, il partit, laissa là des élèves sans voix, presque choqués de ce qu'ils venaient d'entendre. Certains ne se privèrent pas de médire sur leur enseignant, le traitant ainsi de tous les noms, c'était le passe-temps favoris de ces adolescents...

Stein secoua la tête, aujourd'hui était le premier jour d'école, les pensionnaires étaient tous surexcités par leur vacance, et donc, particulièrement intenables en cours, mais il n'avait pas failli, il était resté droit, calme et serein. Il faisait parti des personnes qui aime leur travail, et qui le font bien, du moins, selon son avis, ses élèves en avaient un tout autre...
Le professeur de sciences naturelles se gratta le coup et sortit son paquet de cigarette, en se dirigeant vers la salle des profs. Il n'y avait personne, évidement, c'était l'heure du repas, il prit donc son temps de fumer. Il pensa longuement à ce qu'il s'était passé ce matin, c'était dans sa nature, il avait besoin de savoir s'il avait bien fait, ou s'il s'était trompé. Il devait savoir avec quelle classe, quel élève il devait être sévère, ou au contraire, plus souple... Il ouvrit la bouche et une fumée s'en échapa. Ecrasant la fin de sa cigarette dans un cendrier propre, il sourit. Non, décidément, il n'avait pas fait d'erreur pour le moment, certes, il ne devrait pas relacher son attention encore pendant deux ou trois cours avec chaque classe, mais son entrée était réussie. Ses élèves savaient à qui ils avaient à faire, les fortes tête se démarqueraient bien vite pour le défier, mais elles ne vaicraient pas... Elles ne sentiraient pas non plus humiliée, mais plutôt reconaissante. Stein était ainsi, il aait toujours fini par s'attirer la sympatie de ses élèves, il ne voyait pas pourquoi cette année serait différente... Oh, bien sûr, quelques fois, il y avait des élèves insolents, mals éduqués et ne sachant pas aligner deux mots de français corrects, ceux-là étaient les pires. Stein secoua la tête en fermant les yeux. Ce genre de personne n'étaient habituellement pas admise dans l'enceinte de l'établissement, mais une fois, il y en avait eu un, et il était tombé sur lui... Oh, quel cauchemard avait été cette année là. Sans cesse obliger de le rabaisser, Stein s'était vu devenir le pire enseignant de tout le pensionnat. Ses collègues de travail lui avait reproché d'être trop exigeant, ses élèves d'être trop sévère... Bref, il avait bien failli devenir fou, entre ses nuits blanches, ses brimades, les plaisanteries vaseuses du cancre... Il avait essayé de calmer les ardeurs de cet élève.... Impossible... Et pire de tout, pire que le sentiment de défaite de n'avoir put sauver un adolescent, la terrible découverte : Le jeune garçon faisait partie d'un trafic de drogue. Bien sûr, lorsque cela éclata au grand jour, il fut renvoyé prestement, et, c'est assez malheureux à dire, mais Stein se sentit soulagé ce jour là...

L'enseignant arriva à la cafatériat sur ces pensées et décida de les abandonner pour un plateau encore vide. Il y dépose avec précaution ses couverts, prit une serviette blanche sous le regard attentif d'un cantinière. Il choisit ses plats sans vraiemnt se presser, et lorsqu'il eut finit, il regarda les tables avec attention, histoire de ne bousculer personne. Il se dirigea d'un pas vif vers la salle réservée aux professeurs, mais quelle ne fut pas sa surprise en voyant que toutes étaient remplis.... Il y avait foule aujourd'hui.... Il sortit sans se faire remarquer des autres. Dommage, il ne pourrait pas fumer...
Il balaya la salle du regard et il eut un soupir de désespoir en se rendant compte qu'il n'y avait plus de place nulle part.... C'était bien la première fois que cela lui arrivait...
Ah! Non, en réalité, pas toutes les tables étaient prises... Il eut un sourire satisfait qui s'effaça bien vite en se rendant compte que peut être, il ne serait pas le dernier à venir... Et par conséquant, il ne serait pas forcément seul à cette table, donc, pas moyen de fumer malgré la fenêtre relativement proche.... Il soupira de nouveau. De résignation cette fois.... Tant pis, il ferait avec...
Il alla donc s'installer et entama, un peu maussade son déjeuner.

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[hrp : Tadaaaam! J'inaugure notre jolie forum =D J'spère que quelqu'un répondra, même si nous sommes relativement peu ^^ Albert ne mords pas, je vous rassure x) ]

Kane se redressa dans son lit. Il fixa le mur face à lui. Il se demandait encore ce qu'il foutait là. Quelle idée que d'être venu dans ce pensionnat ! Il rabattit les couvertures au fond du lit, laissant apparaître un torse nu et un jogging blanc pour pyjama. Il se leva et se dirigea vers la fenêtre de sa chambre. Il fixa l'extérieur. Dehors la nuit régnait encore. Elle s'était étalée de tout son long, régnant comme une maîtresse absolue. Ne supportant aucune autre autorité, aucune lumière. Kane leva les yeux. La lune était pleine. Il ne s'en était même pas rendu compte. Il ouvrit sa fenêtre et huma l'air frais du matin. Il ferma les yeux et se dit qu'il lui manquait deux choses capitales en l'instant précis. Il se retourna, s'approcha de son ipod, il le brancha sur les haut-parleurs et mit son morceau favoris : Ceska Suita in D minor. Puis il s'approcha de sa commode, attrapa son paquet de cigarette, un briquet et se posta de nouveau à la fenêtre.
Tout en recrachant son goudron en fumée, il songeait à sa journée. Il pensa aux professeurs. Il les trouvait tellement ridicule. Puis il pensa aux élèves. Que faisaient-ils là ? Certains n'étaient là que pour passer le temps. Kane voyait bien qu'ils y en avaient qui n'étaient là que parce que leurs parents les y avaient forcé. Il recracha une nouvelle fois la fumée. Il se pencha alors sur le sol. Il mesura à vue de nez la distance qui le séparait du sol. Puis il eut une idée. Il referma sa fenêtre, éteignit sa cigarette et débrancha son ipod. Il mit un t-shirt, et une veste de jogging, puis il enfila des baskets et il mit ipod, écouteurs, cigarettes et briquet dans sa poche. Il quitta sa chambre et monta les escaliers. La porte débouchait sur le toit. Il se plaça au centre et huma de nouveau l'air. Là, il brancha ses écouteurs sur son ipod et joua Rhapsody in Blue de Gershwin. Il prit une nouvelle cigarette, et l'alluma. Elles étaient encore meilleures fumées de l'extérieur. Il s'avança alors sur le bord du toit et cracha la fumée sur l'horizon, l'infini. Son regard se perdit dans l'immensité du ciel étoilé.
Quand il arriva au bout de sa cigarette, il la jeta dans le vide, recracha sa dernière fumée, éteignit son ipod et se dit seulement ceci :

Puis il descendit les marches, rentra dans sa chambre, se déshabilla, prit une douche, enfila une chemise blanche, un pantalon plissé noir et une veste noir de smoking puis il sortit, frais et sentant bon. Il arrangea une mèche qui tombée sur son front et descendit avec une rapidité effrayante les marches des trois escaliers.

Il se rendit en salle des professeurs. Il n'ouvrit pas la bouche, se contentant de secouer la tête pour dire bonjour. Il alla voir son planning pour la journée et s'assit à ce qui devait être pour une année entière désormais sa place.

Kane regarda l'horloge, attrapa un calpin et un stylo, se leva et se rendit dans les salles de cours pour l'appel du matin. Il passa devant la salle de SVT. Là il vit un jeune professeur faire son cours avec beaucoup d'ardeur. Kane regarda quelques élèves... qui ne semblaient absolument pas passionnés. Il eut un sourire et continua son appel matinal. Puis il revint devant la salle de SVT. Il regarda de nouveau à l'intérieur. Ce professeur semblait tellement absorbé que Kane ne voulut pas le déranger. Il se contenta de regarder s'il y avait des places vides, et il n'y en avait pas. Il hocha alors la tête pour se rassurer lui-même et repartit dans son "bureau".

Les locaux se vidaient. Tous se rendaient en cantine ou à la cafétéria. S'il y avait bien une chose que Kane détestait c'était manger. Il se leva et prit la direction du toit. Il passa bien sûr par sa chambre chercher sa drogue. Une fois sur le toit, il s'alluma une cigarette. Il s'adossa au mur et songea à sa matinée en se disant que ce serait tous les jours pareil. Il ne put s'empêcher de soupirer.

- Bon sang, mais qu'est-ce que je fais ici ?!

Il jeta sa cigarette, réajusta son habit et redescendit les escaliers. Il se rendit dans la cafétéria. Il alla se chercher un café et se retourna. Toutes les tables étaient prises. Dieu qu'il y avait du monde dans cet endroit ! Mais.. Le professeur de ce matin.. Il était seul à une table. Kane sourit en songeant à ce qu'ils pourraient se dire et à l'intimidation qu'il provoquerait sûrement chez le professeur.
Il s'approcha alors du jeune homme et se tint debout à ses côtés, son café noir dans la main gauche, la main droite dans la poche de son pantalon.

- Je peux ? demanda-t-il avec sa voix de baryton.

Le professeur d'SVT titilla son plat de résistance avec sa fourchette, se demanda si oui ou non, il allait disséquer ce morceau de poulet plus que suspect. Il avait rapidement délaissé son entrée composée d'une feuille de salade légèrement arrosé de sauce.... Très, légèrement même... Il soupira et tira son paquet de cigarettes, il n'y avait toujours personne qui s'était présenté pour manger à ses côtés, avec un peu de chance, il pourrait fumer en paix... Ou pas. Une voix le tira de ses pensées et il rangea prestement sa drogue.

- Je peux?

La voix était grave et appartenait à un jeune homme d'origine asiatique. Stein le détailla rapidement, grand et fin, la main droite dans une poche et un gobelet contenant certainement une boisson chaude, étant donné la fumée s'en dégageant, dans l'autre.

- Bien sûr!

Répondit le professeur qui ajouta pour lui même "la table ne m'appartient pas...". Il reporta son attention sur son déjeuner, le tends que le nouveau venu s'installe, puis releva une nouvelle fois la tête pour faire face au jeune homme. Il décida d'entamer la conversation, ne supportant pas trop le silence se formant autour de leur table, malgré le brouhaha incessant des élèves.

- Vous êtes nouveau ici? Pardonnez la question, je ne vous ai jamais vu...

Il afficha un sourire gêné et joua doucement avec sa fourchette. Il sentait que son paquet lui grattait dans la poche, mais il ne pouvait se résoudre à le sortir comme ça, ce n'était réellement pas décent. Il plante de façon négligente sa fourchette dans ce qui semblait être un légume, mais il n'y fit pas réellement attention, toute sa concentration étant occupée à combattre son énvie de fumer. La fenêtre juste à côté n'arrangeait rien, il se disait que la fumée n'incommoderait personne... Mais au fond sa raison lui disait que ce n'était pas chose à faire, alors, il essaye de reporter son attention qur quelque chose de plus sain... La conversation par exemple... Il déclara donc, essayant de savoir si son expression avait changé entre temps, et si oui, de reprendre son air blasé.

- Ah! Quel malpoli je peux être... Poser des questions sans m'être présenté...

Il souffla comme pour représenter un rire et reprit.

- Je me présente, Albert Stein, professeur de sciences naturelles.

Sur ces mots, il lacha sa fourchette et tendit sa main au dessus de la table. Il n'en avait pas l'air comme ça, mais Albert était quelqu'un d'assez spontané lorsqu'il n'avait aucune repsonsabilité.

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[hrp : Tu peux donc remarquer que la fourchette à un rôle prédomminant ici ^^"... Enfin bref, je m'excuse pour la médiocrité de ma réponse, ça devrait aller mieux à la prochaine je pense... Je me sens ridicule à côté de ta réponse, et j'ai hésité tout le long à mettre un truc du genre "Vous fumez?!" Mais finalement, je me suis dit que non, plus tard peut être x)]

- Bien sûr!

Kane s'installa donc face au professeur avec une nonchalance qui lui allait mal. Il porta le gobelet à ses lèvres, humecta le liquide noir brulant puis se ravisa. Il posa son verre sur la table, se disant qu'il allait attendre que celui-ci refroidisse un instant.

- Vous êtes nouveau ici? Pardonnez la question, je ne vous ai jamais vu...

Kane regarda le professeur et ne prit pas la peine de répondre. Néanmoins, il ne put s'empêcher de fixer l'assiette de son voisin. Il en eût l'estomac retourné. Il réprima une mine de dégoût et se concentra sur les personnes aux alentours. Il y avait beaucoup de gens effrayants selon Kane et certaines élèves semblaient vraiment mignonnes...

- Ah! Quel malpoli je peux être... Poser des questions sans m'être présenté...

Kane le toisa de ses yeux couleur charbon. Le professeur semblait gêné. Cela n'étonnait pas Kane. Les gens étaient toujours un peu gênés face à lui. Il resta stoïque, se demandant ce que lui voulait ce curieux personnage aux allures un peu folle.

- Je me présente, Albert Stein, professeur de sciences naturelles.

Une main se présenta devant lui. Kane la fixa longuement puis dans un geste plus qu'élégant, il attrapa son gobelet de café et le but d'un trait. Il le reposa, et plongea son regard dans celui du professeur. Que pensait-il à présent de lui ? Le trouvait-il offensant ? Impoli ? Mal éduqué ?
Kane sourit à ses propres pensées. Il se leva, alla jeter son gobelet dans la poubelle la plus proche, puis il retourna s'assoir face au professeur.

- En effet, je suis nouveau. Kane Nishimura. Ravi de faire votre connaissance Stein-sensei.

Puis, mollement, il sortit son paquet de cigarette et son briquet de sa poche. Il se leva, commença à partir, mais arrivé à hauteur du professeur il lâcha un :

- Bon appétit.

Et il prit une fois de plus la direction du toit..



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[HRP : Tu n'as pas à t'excuser ! Ma réponse n'a rien de spécial. J'aime beaucoup ta façon d'écrire. Tu n'es absolument pas ridicule. Bien au contraire ! ]

Le professeur d' Histoire/Géographie me faisait encore un des nombreux sermons qu'il avait l'habitude de faire. Bon, d'accord c'est vrai que d'habitude je le mérite mais là je vous jure que ce n'était pas ma faute! Je m'explique :
Le professeur, absorbé par son cour, ne pensait absolument pas aux pauvres élèves, tout gentils tout sages, qui regardait l'horloge avec supplice. Moi, je regardait mes pieds, en me demandant lequel était plus petit que l'autre, car tout le monde sait qu'on a un pied plus petit que l'autre! Enfin...je crois...Bon là n'est pas la question! Donc, je regardais mes pieds, lorsque je vis avec horreur, du coin de l'oeil une bestiole noire, velue avec huit pattes: une araignée. A cette vue je hurla de terreur et me précipita sur le mur opposé. Evidemment, tout les élèves sursautèrent et le prof, leva les yeux de sa fiche de cour, et me regarda avec ce regard exaspéré. Voila comment je me suis retrouvée ici, à me faire crier dessus... Je regardais l'heure et vis avec désespoir que c'était l'heure de pointe à la cantine, et que mes amies n'avait surement pas dû m'attendre. Mon anniversaire était il y a peine 3 jours et je suis déjà maudite alors pour faire accélérer le sermon je répondais:
-Oui monsieur, d'accord monsieur, je ne recommencerai plus monsieur
Et, ALLELUIA on me laissa sortir sans sanction, que je peux être persuasive parfois!

A ma grande surprise il n'y avait personne dehors...Je compris pourquoi quand je vit l'intérieur de la cantine...Toutes les tables étaient prises. Franchement les gens je vous jure! Pas que la nourriture soit attirante, mais on préfère parler à la cantine, il faudra que je trouve ce mystère un jour! Je pris mon plateau, pris un yaourt, une poêlé de légumes et une salade.
Une fois mon repas placé sur mon plateau, je fit un tour rapide de la cantine et il fallait se rendre à l'évidence une seule table était libre.
Un professeur était en train d'y manger, cependant je préférai qu'un autre élève soit assis ici avec le professeur, car je risquerai de me faire remarquer dès la rentrée bien que se soit le cas on va pas essayer avec un professeur que je n'ai pas encore eu. Soudain un surveillant, surement asiatique, arriva et dit de sa voix grave
-Je peux ?
Le professeur le regarda avant de lui répondre quelque chose que je n'entendis pas, mais la réponse devait être positive parce que le pion s'assit tout en buvant son café. Ils discutaient je pense, puis le professeur lui tendit la main que l'asiatique ignora, ce qui me donna la soudaine envie de rire je me retins cependant pour ne pas éclater de rire et me faire remarquer, mais j'étais prise de légers soubresauts, on aurait dit que j'avais le hoquet . Le surveillant passa a coté de moi, et Dieu merci, bien que je ne sois pas croyante, une élève pris place près du professeur et commença son entrée tout en regardant ce dernier .
Je m'approcha alors de la table posa mon plateau et regarda la jeune fille d'environ du même age que moi et lui dit :
-Je suis vraiment désolée, mais il n'y as plus de place, je te dis ça pour pas que tu crois que j'essaye de m'incruster. Bien que c'est ce que je fasses mais voilà...Puis-je m'installer ?

*comme tout le monde a RP, je me sentais obligée de le faire, mais si sa dérange je supprimerai ^^"*