Shulian Ender Faust, ou la frenesie incarnée. (Finie !)

Description psychologique :

Shulian est une personne très attentionnée qui s'inquiète de tout, pour n'importe qui. Il aime aider les gens, mais a également besoin de beaucoup se confier. Il parle énormément, et à toujours plein de choses à raconter. Il est plein d'ambitions, et est toujours motivé pour des projets. Il est aussi ce qu'on dirait quelqu'un qui a un cœur d'artichaut. Il tombe amoureux de la première fille qui lui porte un peu d'attention, de plus, étant jeune, euphorique et frénétique, cela n'arrange pas son cas. Oui, la frénésie de Shulian est due au fait qu'il soit autant passionné par ce qu'il fait. Pour lui, chaque seconde est important pour ça qu'il profite de chaque instant, et vie à fond. Il en est presque hystérique, si ce n'est pas hyperactif. C'est une personne qui parle énormément, même trop. Il raconte toujours sa vie, ou lorsqu'il parle de photos, de musique, ou même de lettre, il est dans un délire total, limite incompréhensible. Niveau euphorie, c'est surtout le fait qu'il aime tout et n'importe qui. Il est tellement passionné, obnubilé, par ce qu'il fait, limite frissonnant, orgasmique, un monde à lui même. Non, il n'est pas autiste. (Une ça suffit *rires*)
Bref, Shulian est donc obsessionné par ce qu'il fait, et pète un câble, devient complètement hystérique et râle à droite à gauche lorsqu'un instant de sa vie est gâché. Il s'attache très vite aux gens, est c'est un « homme facile » . D'ailleurs, à cause de sa trop grande gentillesse, les gens profitent souvent de lui. Il pleur souvent, mais oublie vite son malheur, dans ces moments là, il préfère se noyer avec une mélodie de piano. Shulian est ce qu'on peut dire un Virtuose. Le piano, c'est sa vie. Il a une très très bonne écoute des sons, et fait des compositions parfois hallucinantes lorsqu'il joue dans un état désespéré. Il se perd aussi dans la photo et les recueils de lettres. Il est rêveur, vaporeux, actif et habile, mais n'est pas beaucoup optimiste envers lui-même.

Dans ses attitudes, il passe souvent sa main dans ses cheveux, non pour se recoiffer, mais pour s'aérer. Il pose aussi souvent sa main droite sur sa hanche, et se touche les lèvres lorsqu'il réfléchit. Il regarde souvent le plafond, de peur que celui-ci lui tombe dessus. Oui, Shulian a extrêmement peur du ciel, depuis son voyage sur la lune. C'est aussi dans ce même voyage qu'il est devenu la victime du Pandorum. Les symptômes de cette maladie, sont des troubles psychologiques. Il lui arrive de péter un plomb et de ne plus comprendre ce qui se passe autour de lui. Il n'est pourtant pas dans ses habitudes d'être violent, mais il y a aussi d'autres conditions qui le mettent hors de lui : il ne faut surtout pas rire de lui, le prendre pour un con. La seule condition pour qu'il reste cool (oui, Shulian est un professeur qu'on peut qualifier plus que cool, comme il aime énormément aider les autres, qu'il rigole tout le temps, qu'il est tellement... Bien dans son genre, qu'on ne peut rien lui reprocher ) c'est de le respecter. Lorsqu'il s'énerve, il est aussi dans sa frenesie, mais plus violente. Il crie après ses élève, il cogne ses poings sur la table, quelque fois il la jette contre un mur, et il lui arrive même de jeter une chaise sur un de ses élèves.) Revenons au Pandorum. En plus de ses troubles, il devient paranoïaque et se met à avoir peur de tout. Il va s'imaginer les pires choses pouvant arriver, et entre dans une folie totale, une phobie.

Description physique :

Shulian est un personnage grand et maigre de carrure. Ses cheveux sont mi-longs blonds dorés, coiffés d'une frange sur le côté. Ses yeux sont en forme d'amande, de couleur ambrés, parfois bien jaunes lorsqu'il regarde la lumière. Son regard est profond et veut dire plein de choses. A vrai dire, on peut même lire dedans comme dans un livre ouvert. Il s'habille souvent de noir, ce qui contraste beaucoup avec ses couleurs naturelles et son teint pâle. Il a des airs et des manies très efféminés. Il porte souvent des écharpes, à carreaux, à poids, ou même rayées. Il met souvent un smoking, plutôt à l'aise dedans, car il laisse sa chemise détachée, sa veste virevolter avec ses gestes, son pantalon, de jean noir, baissé, et des converses noires et blanches, dont le lacer gauche souvent détaché et trainant par terre. Il aime mettre des gants, mais ne supporte pas porter de chapeau. Il a, en fait, un style plutôt particulier. Il lui arrive quelques fois de changer de style, comme mettre des couleurs, de temps à autres, ça dépend de son humeur, où même de porter un Tee-Shirt où un polo a coll roulé s'il fait vraiment froid. Ses mains sont grandes, et ses doigts sont longs et fins. Il est très habile avec, étant donné le fait qu'il fait du piano depuis longtemps. Ses jambes sont très longs, plus que son torse, qui n'est pas musclé et tout mou, même agréable au toucher, et fines. Il a ce qu'on peut qualifier de pieds grecs. Shulian est attirant, il sent bon, il est beau, intelligent, passionné dans ce qu'il fait, gentil, attentionné, sensible et a un très joli sourire, bien charmeur.

Son histoire :

Pour commencer, la seule vraie maladie qui atteint Shulian, c'est le Pandorum. Son euphorie et sa frénésie, on peut les qualifier comme telles, puisqu'elles sont énormément prononcées sur son caractère, le mettant dans des états assez hallucinants à voir. Donc, je vais vous compter l'histoire de ce jeune professeur, tant passionné par la musique, la lecture, et la photographie.
Shulian est d'origine Canadien et Anglais, mélange original n'est-ce pas ? Il est né au Canada, le 3 avril, mais a passé la plus grande partie de sa vie en Angleterre, où il a prit ses cours de piano. Il en joue depuis qu'il a l'âge de trois ans. La première fois qu'il en vit un, c'était dans un magasin de musique. Cet objet était tellement beau et magistral, il en tomba instantanément amoureux, au premier regard, comme si le bel objet avait une âme qui appelait celle de Shulian. Il commença ses cours dès le mois qu'il suivait, lorsqu'il avait fini son déménagement en Angleterre. Shulian est fils unique d'un couple de riches, sa mère étant Canadienne, et son père Anglais. Il a toujours voulu ce qu'il voulait, les moyens de ses parents lui permettaient de s'offrir l'infini. Ceci ne gênait pas ses parents, qui étaient souvent absents à cause du travail. Eh oui, quand on a beaucoup de sous, c'est qu'on a souvent beaucoup de travail. Mais Shulian avait son piano, alors ça ne le dérangeait pas. De plus, il est né avec un talent inouïe pour la musique : l'oreille absolue, ainsi qu'une habilité particulièrement excellente. Il passait ses journées entières à jouer des morceaux, à composer, à donner des effets en plaçant quelques objets sur les cordes... Il avait même apprit tout seul à accorder son ami.

Quand a-t-il découvert la photographie ? C'était à ses neufs ans. Il avait assisté à un Shooting de sa mère, qui est actrice. Voir ces images figées, voir qu'on pouvait capturer un instant, une seconde, et l'immortaliser dans cette petite boîte numérique l'avait passionné.
"Maman, achète moi une boîte à images !" . Sa mère lui offrit donc un appareil. La première chose qu'il avait "capturé" était son tendre ami, son piano, a queue mi-longue, marron orné de bords blancs cassés. La couleur en laissait l'eau à la bouche. Il pensait que, comme ça, son piano irait toujours bien. Il se mit à prendre diverses choses en photos, objets comme personnes. Il capturais tout dans cette te boîte qu'il trouvait si merveilleuse. Mais un jour, une nouvelle passion lui avait été découverte. Son père étant parti en voyage, lui avait écrit une lettre, où il comptait ses journées qu'il passait en compagnie de sa sœur. Shulian trouvait ces paroles écrites si belles, que rien qu'en fermant les yeux, il pouvait voir la scène se dérouler, comme s'il en faisait lui même parti. C'est alors que, sur un beau morceau de piano qu'il avait enregistré et mis sur écoute, il prit une plume, de l'encre, et il se mit à écrire, diverses choses. Ses premiers textes représentaient ses sentiments lorsqu'il faisait de la musique ou de la photographie. Il décrivait les images qu'il emprisonnait dans l'appareil, où le son, la façon dont résonnaient les notes lorsqu'il jouait.
Mais bien entendu, Shulian ne passait pas ses journées complète sur ces trois loisirs, il allait à l'école, et avait plein d'amies. Oui, parce qu'étant un enfant sage et un "fils de Bourges" , les garçons (souvent rebelles, ne l'aimaient pas trop) donc, Shulian restait toujours avec des filles, c'est ce qui fait son air efféminé. Mais, au début, Shulian était timide, et quand il parlait, ce n'était que de ses passions.

A l'âge de dix-sept ans, Shulian était en terminale de son bac de lettres. C'était, la première fois qu'il tomba amoureux. Dans sa classe, il y avait eu une nouvelle arrivante. Ce qu'elle était belle, tellement belle. Sa voix était douce, elle avait de grands yeux bleus et une chevelure châtain-roux soyeuse et lisse. De plus, elle aimait aussi la photographie ! Elle était vêtue d'un petit haut indigo, et d'une jupe blanche bouffante, et, la première fois qu'il l'eut vue, c'était en compagnie d'une autre fille qui lui était semblable, surement sa sœur jumelle. Pourquoi elle et pas sa moitié ? Il ne le savait pas, il était juste tombé amoureux dès le premier regard.

Spoiler:

Mais cette fille, prénommée Tomoe, ne parlait pas beaucoup, contrairement à Shulian qui, lui, déballait sa vie à qui le voulait. Mais, il l'aimait tellement, qu'il ne pu s'empêcher d'aller lui parler. Elle lui avait sourit, elle avait rit, Shulian ne pouvait se sentir plus heureux. Seulement, le lycée, et en terminale, ce n'est pas comme le collège. Il y a plus de personnes, donc plus d'originalité. Shulian était, au bout d'un mois, tombé une nouvelle fois amoureux. Il changeait de copine comme de chemises, il est ce qu'on appelle un cœur d'artichaut. De plus, étant très beau, et voyant son "activité" , de plus en plus de filles l'approchaient, ce qui fit que les autres garçons le reniait encore plus. C'est vrai, Shulian a tout pour lui : il est riche, il est gentil, attentionné, beau, amusant, souriant, intéressent et très doué. Mais une chose qu'il n'a pas eu lui, c'est la présence, l'amour continue de ses parents, étant toujours absents. C'est surement la cause de son petit cœur vagabond, il cherche amour et réconfort. (C'est de la que vient son euphorie.)

Shulian à donc passé son bac à l'âge de dix-huit ans. Étant majeur, il décida de se trouver un appartement, pour ne plus déranger ses parents. Son appart' , ce qu'il était grand, son piano rentrait dedans, il avait une grande terrasse ainsi qu'une grande baignoire jacuzzi, trois chats, un chien et un furet. Il aime beaucoup les animaux, et, a par les compagnie féminines pour quelques jours et quelques nuits, il aimait aussi être en présence d'autres créatures.
Il s'était trouvé deux travaux à mi-temps, il donnait des cours particulier de français, et de piano. Il menait une vie heureuse et prospère, mais il finit par s'ennuyer du quotidien. Après tout, chaque seconde de la vie est précieuse, pourquoi les gâcher à toujours faire la même chose ? Il avait donc voulu faire quelque chose que pas grand mon pouvait faire : partir sur la lune. Cela ne devait pas être compliqué, puisque son père était haut rang placé dans la N.A.S.A . Le temps de préparer le voyage, et tout ce qu'il fallait, Shulian avait déjà vingt ans. Seulement, tout ne s'était pas bien déroulé pendant le voyage. Comme il était un peu claustrophobe (personne ne le savait, comme il avait toujours vécu dans des grands endroits) , des troubles psychologiques s'étaient emparés de lui. Pandorum, vous connaissez ? C'est une maladie qui vous rend paranoïaque, vous tremblez de temps à autres, et vous partez dans des délires, dans une frénésie totale. A son retour, Shulian avait une peur bleue du ciel. Il avait tellement peur que celui-ci lui tombe dessus, que l'angoisse qu'il avait vécu dans le vaisseau lui reviennes... Mais le Pandorum était toujours présent, moins, certes, mais il était toujours bel et bien là. C'est à partir de ce moment qu'il est devenu complètement obsédé de ses activités. Il voulait à tous prit les faire avec que la maladie le rattrape. Lorsque les symptôme sont trop élevés, et que la paranoïa est trop forte, on peut même se mettre à voir des personnes qui n'existent pas, et s'envoyer au suicide sans s'en rendre compte, en pensant que ça nous sauvera. Shulian, conscient de cette maladie, voulait profiter encore plus a fond des dernières années qui s'offraient à lui. Il allait couramment voir le médecin, qui voyait son état instable, mais sa volonté hors du commun. Celui-ci avait convoqué Shulian en entretiens quelques années après son voyage.

" Veux-tu te soigner, toi, ainsi que d'autres personnes dans ton cas ? "