Arrivée en cour d'année [libre]

J'avançait d'un pas déterminé vers la grande porte d'entrée, en ligne droite dans la large allée en dalles qui menait a la fameuse porte. Ma valise faisait un bruit pénible sur la pierre qui eut le don de m'agacer. J'emis un bruit sec avec ma langue contre mes dents, puis je passais ma main dans mes cheveux pour dégagé ma mèche. J'avais une irrésistible envie de me retourner, histoire de voir a quel point mon père pouvait fuir vite lorsqu'il s'agissait de me laisser seule. Pourtant je n'étais pas sure de vouloir savoir la réponse, une part de moi la connaissait déjà et une aute partie ne souhaitait qu'elle fut l'exact opposé de la réalité. Mais le désir de me prouver que finalement ça ne pourrait être pire de passer l'année en pensionnat que de rentrer chez moi chaque soir. je me suis figeait pendant quelques secondes avant de me retournait vivement : il n'y avait rien a voir. Mon père avait visiblement eu du mal a faire demi-tour, ce qui expliquait pourquoi il était encore là. Évidemment, son entreprise envoyait une voiture avec chauffeur pour l'emmener au travail et cette même voiture avec ce même chauffeur le ramener chaque soir, 9 jours sur 10. Mon père avait clairement perdu l'habitude de conduire. Que mon paternel, malgré l'aisance financière que cela démontrait, ait mit tant de temps pour simple manœuvre comme celle là, je ne me senti pas très fière de lui a cet instant. Je me suis prestement retournée et j'ai repris ma marche vers la porte.
j'étais presque arrivée lorsqu'un jeune fille sorti du bâtiment.

" Bonjour... Tu es nouvelle ? " dit-elle en souriant.

J'ai gravi les marches en étirant un mince sourire sur mes lèvres.

" Salut ! Oui, je suis nouvelle... " répondis-je " Je m'appelle Kelly " ajoutais-je.

Mon père parti, l'air me semblât brusquement beaucoup plus respirable. La fille regardât l'endroit où la voiture de mon paternel se trouvait quelques instants plutôt. Sa lourdeur ne lui avait pas échappé, apparemment. J'ai souris en mon fort intérieur : Je m'entendais toujours mieux avec les gens qui ne l’appréciais guère. ça expliquait sans doute pourquoi je ne m’étais jamais entendu avec ma propre famille. Elle désignât du doigt le lieu où son regard s'était posé, puis dit :

"C'était ton père ? "

Je l'ai regardé d'un air légèrement intrigué. Oui, bien sur c'était mon père, mon idiot de père, juste bon a ramener de l'argent pour m'envoyer dans un pensionnat, mais pas assez pour prendre des leçons de conduite. La jeune fille a secouée la tête, comme si elle regrettée ses mots. Elle a repris la parole, j'ai presque crut qu'elle essayait de rattraper une gaffe -qui n'en était absolument pas une de mon point de vue.

"Oh ! Excuse-moi ! Je ne me suis pas présentée… Je m’appelle Léna."

J'ai souris devant son naturel et sa franchise. Ce n'était pas tout à fait le genre des filles de mon ancien lycée. ça précédente question ne m'avait pas plus surprise que ça. Après tout, a sa place, je n'aurai pas hésité a lui demander exactement la même chose. J'ai répondu avec un sourire amusé :

"Tu n'as pas a t'excuser. Enchantée Léna ! Et pour répondre a ta question précédente... Oui, c'était mon cher père."

J'avais prononcé les deux derniers mots avec un accent exagérément respectueux et d'une voix presque susurrante, tant que cela avait sonnait comme une insulte d'hypocrite. Je ne voulais pas passer pour une mauvaise fille dès le premier jour mais... l’honnêteté, même difficile a entendre, sortait toujours de ma bouche. Je ne n'étais pas le genre de fille a avoir sa langue dans la poche. Sur cela, au moins, je venais de fixée Léna, ma seule connaissance dans cet établissement.

Bon, d'accord, je n'y étais pas allée doucement a propos de mon père. La plupart des personnes etant dotés d'une conscience aurait sans doutes éprouvés du remord a parler ainsi, qui plus est a quelqu'un que le connait a peine. Mais ce n'était pas vraiment mon genre. Léna allait sans doutes me prendre pour la pire des pestes du penssionnat. Ou bien la fille qui est un peu trop sure d'elle, assez pour être particulierment irrespectueuse envers ses parents. Mais en réalité, je n'avais pas le moindre regret. Léna me sourria. Peut-être que pour une fois je ne passerai pas pour une peste, pour une fois finalement. Mais après tout, les adolescents s'entendant mal avec leurs parents ne devaient rien avoir d'exptionnel dans un penssionnat. Léna me regardât puis dit:

" euhm... Je crois que tu devrais te renseingner a l'acceuil, pour le numéro de ta chambre et tout le fouillis pour être acceptée."

Ce ne serai pas le moments plus agréable de ma journée, mais la perspective de pouvoir me debarasser de ma valise était assez alléchante. Je répondis :

" Ok... Je vais suivre le conseil ! "

Léna est rentrée, gravissant les quelques marches et repassant la porte qu'elle venait de franchire. Elle me fit signe de venir, et je la suivit sans plus attendre. Elle regarda quelque chose, avec cet air mi-etonné mi contrarié, de quelqu'un qui vient de de rendre compte qu'un truc n'est plus là. J'ai dis d'une voix chantante :

" Un problème ? "

Léna s'est retournée, et m'a dis en me regardant :

"Attends moi juste deux minutes..."

" d'accord " dis - je simplement.

De toutes évidences, je n'avais pas grand chose a faire. J'ai croisé nonchalamment les bras sous ma poitrine, en passant de temps a autre une main dans les cheveux, pour me donner une constance. Léna s'est dirigée vers le contoir de l'acceuil et demanda quelque chose à la femme qui avait l'air malaimable derrière. Je ne parvenais pas a réellement entendre ce qu'elles disaient, mais apparament Léna évoquait un livre, et, sans levée les yeux de son ordinateur, la femme lui dit qu'elle n'avait rien vu. Léna revient vers moi, et me dis que je pouvais y aller, et me demanda même si j'avais besoin de quelque chose.

" eh bien je pense que je vais simplement m'attaquer a cette charmante personne... Pour l'instant je n'ai pas besoin d'aide, mais si elle me mange tu m'amenera a l'infirmerie ? " plaisantais-je. " Je monte m'installer et on se voit plus tard ? " repris je plus sérieusement.