Julian Gere, pour vous servir...

Description psychologique :
Même les hommes les plus pieux ont quelque chose à cacher. Souvent, qui en paraît le moins l'est le plus. Julian, en fait, est tout l'inverse. A première vue, Ju' -comme nous aimons à l'appeler- paraît être quelqu'un de raisonnable et de raisonné, quelqu'un qui prend le temps de réfléchir, quelqu'un qui vit sa vie sans se soucier de vous parce que, bien évidemment, il a sa vie, ses habitudes et sa famille. En effet, Ju' a tout cela, a eu tout cela. Mais quand on se concentre bien, qu'on l'observe avec attention, on remarque un sourire apparaître. Même s'il ne sourit pas, on peut voir le sourire. De ces sourires qui en disent long. De ces sourires qui suffisent pour signifier <>. Il avait LE sourire. Celui qui trompe, celui qui fait rougir, celui qui fait trembler, et parfois même qui fait peur.
Ju' est Satyriasis. Oh mon dieu, mais quel est ce mot ? me direz-vous. J'explique ! Satyriasis est à l'homme ce que Nymphomanie est à la femme, vous me suivez ? Ju' est une sorte de nymphomane, mais masculin ! Il a des pulsions sexuelles qu'il ne contrôle pas toujours. Je dis bien "pas toujours". Il faut admettre que Ju' est aussi quelqu'un qui aime les plaisirs charnelles et ne s'en prive absolument pas ! Fort heureusement, sa maladie n'est pas à son plus haut degrès. Je veux dire par là qu'il ne viole pas ! Et heureusement, sinon il serait enfermé. Non, il a juste des envies soudaines, dérangeantes, prenantes,... Ce qui l'oblige à devoir se donner du plaisir assez régulièrement. Il en souffre et s'en amuse ; c'est tout un personnage.
Satyriasis n'est que la maladie de Ju'. Son psychique et sa personnalité sont autres. Il ne vit pas QUE pour le sexe (quoi que...) ! Ju' est un manique et un perfectionniste. Il déteste la crasse, un seul grain de poussière peut le mettre dans une rage folle. Et il adore que tout soit impeccable. Les chemises doivent être repassées et pliées de cette façon uniquement, non des autres. Bref, Ju' est ce qu'on pourrait appeler un vieux célibataire ! Il a ses manies, qui plaisent aux femmes d'abord, les repoussent ensuite. Julian est gourmand. Très gourmand ! Il ne refusera pas de manger un chocolat si on lui en propose, se ressert plusieurs fois à chaques repas, etc... Julian aime manger. Mais pour garder la ligne malgré tout, il fait beaucoup de sport. Ce que nous développerons plus tard.
Il est un formidable pianiste et guitariste. Il a apprit à se battre, a fait l'armée, a failli y rester, en est parti. Il n'a pas de grande passion, tout l'intéresse.
Il attire l'argent mais l'a en horreur.
Julian adore les jouets d'enfants. Une douleur du passé qui se raniment lorsqu'il voit une petite voiture ou une peluche...

Description physique :
Beaucoup de femmes mûres diront de Julian qu'il est beau, d'autres diront qu'il a du charme. De jeunes filles diront qu'il est vieux, de jeunes femmes regretteront qu'il ait déjà quarante ans. On ne peut pas parler de sa beauté, c'est tabou.
Julian mesure dans les un mètre soixante-dix-neuf. Et pèse pas loin de quatre-vingt-dix kilos. Du muscles, bien sûr ! Comme je le disais tout à l'heure, Julian fait du sport pour garder la ligne ! Il soulève des poids, court autour des lacs ou dans les parcs, pratique les arts martiaux et aussi fait énormèment de sport de chambre...
Julian, à seulement quarante ans, met déjà des cheveux blancs. Il est grisonnant. Il ne s'en plaint pas, bien au contraire. C'est sa "marque de fabrique".
Il a les mains les plus douces du monde. Jamais homme n'eût les mains aussi douces ! Quel ravissement lorsqu'il les pose à votre cou..
De petits yeux bruns vous poignardent et ne vous relâchent qu'une fois que vous vous êtes soumise. Mais quels yeux ! La bouche légèrement pulpeuse faisant palpiter le coeur de nombreuses femmes et trembler les lèvres de nombreuses filles. Don Juan ? Oui, on peut le dire !

Son histoire :
Ce personnage si formidable, avec un esprit si fort et ces muscles d'aciers a pourtant un passé malheureux.
Il est né dans une petite bourgade perdu dans un pays oublié. Sa mère l'a élevé comme elle a pu avec ses frères. Lors de ses seize ans, il est parti vivre le Rêve Américain ! qui s'est vite transformé en cauchemar. Tout d'abord il y eut l'armée qu'il fut forcer de faire, à défaut de trouver un quelconque emploi. Là, il fit ses "études" de médecines. C'est à l'armée qu'il a apprit le plus gros du métier. Puis, après avoir frôlé la mort, il a quitté l'armée. Il a entreprit des études de médecines. Ca ne l'intéressait pas, mais il y avait de très jolies filles en médecine. Alors... A vingt-six ans, il a rencontré K. C'était une femme merveilleuse, belle, intelligente, le sourire toujours affiché sur son visage. Ils ont vécu, pendant quatre années, l'amour fou, l'amour a deux. Puis Julian a enchaîné les tromperies et les maîtresses. K. et lui avaient un fils, T. Il était beau, avec de grands yeux bleus. Julian en était charmé ! Malheureusement, il ressentait le besoin d'assouvir ses pulsions sexuelles et refusait d'encombrer sa femme avec cette maladie. Elle n'était pas au courant et il la respectait trop pour lui faire faire certains rites. Un jour, elle su qu'il la trompait. D'abord elle ne dit rien, mais lorsqu'elle comprit qu'il n'avait pas qu'une seule maîtresse, elle partit. Elle ne l'a pas quitté, elle est seulement partie avec leur fils pour réfléchir et savoir si il fallait ou non qu'elle le quitte. Le méritait-il vraiment ? Et pourquoi avait-il besoin de voir d'autres femmes ? Elle ne le lui avait même pas demandé, elle ne pouvait le quitter sans parler. K. était une femme très bien, posée et réfléchie. Elle a prit la voiture avec son enfant, pour se balader, réfléchir, aller voir sa mère et en parler avec elle avant de tenter quoi que ce soit avec Julian. A peine eut-elle le temps de sortir du lotissement où ils vivaient, qu'un chauffard les percuta. Julian se retrouva face à l'accident quelques minutes après. La voiture de sa femme était complètement écrasée, et du sang coulait de la portière côté passager. Il crut devenir fou. Pendant cinq ans, il ne mangeait plus, ne riait plus.. Mais passait son temps avec les prostituées et les maîtresses. Il n'avait plus de coeur. Plus rien. Ni pitié, ni haine, ni rancoeur, ni compréhension. Sans état d'âme, il prenait son pied et se fichait de savoir si sa partenaire prenait du plaisir ou non. Il était devenu sombre et méchant. Par la force des choses, il fut contraint de manger, de rire à nouveau, de se préoccuper du plaisir de ses partenaires, et de se trouver un travail ! Pendant qu'il postulait dans tous les cabinets médicaux de la ville, il cherchait sur Internet une solution pour, si ce n'est détruire, au moins atténuer sa maladie. Il ne trouvait rien. En revanche il tomba sur un site qui faisait une liste de toutes les écoles privées et pensionnats pour élèves "spéciaux". Curieux, il cliqua sur un au hasard. Monty. Le nom le charmait ! Il envoya un CV, l'air de rien, plus intéressé par l'école que par le travail qu'il devrait y faire. Il reçut vite une réponse positive et, ni une ni deux, s'envola pour le pensionnat. Il y avait énormèment de jolies filles au pensionnat. Toutes plus belles les unes que les autres ! Cependant il s'était fait une promesse, une promesse qu'il tient encore : Plus jamais être amoureux. Il n'écouterait plus son coeur, plus jamais.