Une rentrée comme une autre.... Ou pas. [Libre, qui veut peut! ^^]

Le réveil sonna de façon monotone, mais plus que ce bruit horripilant, ce fut la voix de ma mère qui me tira de mon sommeil.

- Mattiiii, réveille toi!

M'asseyant sur mon matelat, je me grattai le crane... Elle était heureuse, ça s'entendait... Je soupirai. Je n'étais pas aussi optimiste qu'elle sur ce sujet là, elle m'avait assuré que je me sentirais bien là-bas, mais j'en n'en étais pas certains, j'avais beaucoup de connaissance à mon ancien collège... Je les avais toutes perdues, et je n'avais pas réellement envie de nouer d'autres liens. Pas que je sois dégouté, non, juste que je n'avais pas envie.... Tout simplement...
Je me levai donc, doucement, m'habillant comme j'en avais l'habitude, une dominante de noir, et une chemise blanche. Un passage dans la salle de bain me contraignit à me peigner pour avoir une allure acceptable, et ce fut le pas trainant que j'attrapais mon sac avant de passer dans la cuisines. Ma mère me sourit alors de façon chaleureuse et m'embrassa pour me souhaiter un bon réveil. Maugréant en silence, je me dégageai doucement de son étreinte en lui rendant son sourire d'une façon timide. Elle s'éffaça pour me laisser la place d'atteindre la table et j'en tamai, quelque peu maussade, mon petit-déjeuner. Elle tenait absolument à ce que je déjeune, je n'avais pas réellement compris pourquoi, je ne mangeai jamais rien le matin, et ça ne m'avait pas fait beaucoup de mal...

- Alors, tu sais où se trouve ton pensionnat?

Acquièscement de ma part, la bouche pleine.

- Tu as calculé le temps que tu mettais pour y aller, il ne faudrait pas que tu sois en retard.

Nouveau hochement de tête. Elle s'apprêta à ajouter quelque chose lorsque je me levai rapidement, l'enlaçai et prit la direction de la sortit en lançant un "à l'année prochain m'man!"
Je ne voulais pas me retourner, je savais que si elle voyait que j'hésitai, elle se sentirait mal... Je ne voulais pas se sente coupable... Non... J'ouvris donc la porte et déclara en guise d'au revoir. "Et ouis, il y a le téléphone hein! On pourra se joindre!"
La porte se ferma...Je soufflais, il était temps pour moi d'entamer cette nouvelle vie, mais pour cela, il me fallait une pensée positive... Oui, "ça ne pouvait pas être si mal après tout?".... Je souris... C'était tout ce dont j'étais capable, pour le moment....


Voilà.... Je me tenai devant le grand portail de ce pensionnat.... Le pensionnat Monty. J'étais arrivé en avance, mais ils étaient déjà ouverts, j'avançai donc, la démarche lente, mais assurée. Il devait forcément y avoir déjà quelques élèves ou autre non?

Je fus réveillée par un bruit de verre se fracassant sur le sol. Des cris surgirent, mes parents se disputaient encore à cause de moi et de mon rêve... Ma mère, protectrice, me défendait comme à son habitude tandis que mon père cassait tout sur son passage tout en hurlant "Elle doit reprendre l'entreprise familiale!". La domestique arriva un peu plus tard et me vit déjà réveillée, à sa grande surprise car normalement je suis une marmotte... Elle me regarda avec un regard affectueux comme pour dire que ce n'était qu'un mauvais moment à passer, vous allez vite comprendre pourquoi. Je m'habilla donc vite fait, alla dans la salle de bain me lava, me coiffa, me parfuma, me maquilla et tout le reste.

Enfin je descendis pas trop vite car je savais ce qui allait m'attendre... Dès que j'ouvris la porte de la salle à manger ma mère se tut et mon père me regarda avec haine et cria de plus belle, sauf que cette fois ci ce n'était plus sur ma mère mais sur moi " Tu ne seras jamais chanteuse! Je te supprime les cours de chant, et je te préviens tu as intérêt de bosser". Je l'ignora tout simplement regarda ma mère avec un regard désolé et commença à boire mon lait. Grossière erreur! Une claque partit, sous le coup je lâcha mon bol qui tomba à terre se vidant du liquide cacaoté qui se répandit sur le sol. Ma mère commença à pleurer, mon père regarda sa main, horrifié par son geste. Un des domestiques arriva et commença à nettoyer la flaque marronâtre, moi je me contenta de me lever de prendre mon sac, préparé la vieille, de sortir et de rentrer dans la voiture où le chauffeur m'attendait et me mena au pensionnat.

Une fois arrivée je sortis et vit 2 jeunes gens qui attendait devant le portail:
un jeune homme qui regardait à l'intérieur et une jeune fille qui le regardait, ils était trop mignons ! Cette pensée me fit retrouver le sourire et je décida de donner un petit coup de pouce au destin en les faisant se rencontrer, car cette fille avait l'air d'avoir envie de lui parler. Je m'approcha donc de la jeune fille et lui dit:

-Tu devrais lui dire si tu l'aimes ! Si tu veux je peux lui dire pour toi! Au fait! Enchantée, moi c'est Myan, dis-je en lui fesant un clin d'oeil complice

Je soupirai tout en regardant droit devant moi. L'école semblait vraiment déserte... Mon regard se posa au sommet du grand édifice. Il devait réellement accueillir énormément de monde pour être aussi grand... Etais-je le seul nouveau? C'était fort peu probable, et j'éspérais bien que non, sinon cette année serait un véritable calvaire pour moi..
Je sortis de ma poche un papier chiffoné, j'avais là toutes les indacations sur mon année scolaire, ainsi que mon numéro de chambre, la 216, au deuxième étage....

Soudain, des voix me tirèrent de mes pensées, et tournant la tête, j'aperçut deux filles... J'haussai un sourcil. Des filles... Ce n'était pas vraiment la compagnie que j'attendais. Elles étaient blondes toutes les deux, et celle qui avait un air plus jovial parlait avec un grand sourire à l'autre. Je n'entendis rien, ou du moins, je ne compris rien, parce que voyez vous, lorsque l'on entends que deux mots dans une phrase, le sens est très dur à saisir. Je secouai donc la tête, les laissant à leur conversation féminine et entreprit d'avancer pour entrer dans l'établissement, trouver ma chambre et poser mes affaires. Il fallait dire aussi, que lorsqu'un plan est dessiné au dos d'une feuille que vous avez chiffonnée, si ce n'est presque déchirée, se repérer relevé presque de la mission impossible dans un bâtiments aussi grand...

Je m'arrêtai donc juste devant l'imposante porte en soupirant. Je n'avais pas réellement le choix, je devais me renseigner.
Tournant donc les talons, je me dirigeai vers les deux jeunes filles, et, une fois arrivé à leur hauteur, je prit une inspiration et leur demandai.

- Désolé de vous déranger, mais.... Vous êtes nouvelles?

Puis, fouillant les alentours du regard sans raison apparente, je rajoutai.

- Non, parce que mon plan du pensionnat est inutilisable, alors si je pouvais jeter un coup d'oeil à l'un des votres, se serait sympa.

Je me tut sur ces mots, attendant une réponse, et préparant un départ digne en cas de refus. Les filles sont bizarres vous savez, quelque fois, elles s'offusquent d'un rien.

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[hrp : désolée, c'est nul, c'est court... J'étais pourtant motivée... Aw...]

- Ca suffit Poppy !

Je m'accrochais désespérement à la portière du 4x4 de mon paternel.

- LACHES-MOI ! hurlais-je.

Mon père me tenait par la taille et essayait de m'arracher à la portière de la voiture. Il avait déjà balancé mon sac à dos derrière lui. Tenant la porte d'une main, j'attrapais mon téléphone portable.

- Lâches-moi ou j'appelle la police ! lui dis-je.
- Il est hors de question que je te lâche, répliqua-t-il en me prenant mon téléphone.

J'étais tellement horrifiée que je m'accrochais de plus belle à la porte.

- AU SECOUUUURS ! hurlais-je.
- Poppy ça suffit !
- Je ne veux pas aller dans ce truc pourrit ! dis-je en lui faisant une grimace. Je suis sûre qu'ils portent des uniformes, répliquais-je en frémissant rien qu'à cette idée.

Mon père me lâcha soudainement, attrapa mon sac à dos et s'avança vers l'école.

- Qu'est-ce que tu fais ? lui demandais-je un peu bouleversée.

Il s'arrêta et tourna la tête vers moi :

- Puisque tu ne veux pas m'obéir, je vais chercher le dirigeant de l'établissement. Il saura bien te faire lâcher cette voiture.

Je soufflais.

- Non, pas la peine, dis-je vexée et à bout de nerfs.

Je reprenais mon sac avec violence, et lançais un : " - Salut ! " à mon père sans même me retourner. Il me suivit, posa sa main sur mon épaule et me fit faire volte-face.

- Tu oublies ceci, me dit-il en me montrant mon téléphone.
- Merci, dis-je hypocritement.

Puis, d'un coup d'épaule, je me dégageais de son emprise et courrais jusqu'au portail. Là, je posais mon sac à dos, me laissais tomber sur le sol et posais ma tête contre un mur. Une larme coula le long de ma joue.
*Je ne veux pas rester là..*

La jeune fille regarda encore en direction du garçon avant de répondre quelque chose qui me déçue énormément, moi qui étais prête à les aider et tout, et bien je me suis fait des fausses idées... Cette fille ne devait pas aimer ce garçon à moins qu'elle sache très bien mentir...Remarquez, même les gens qui mentent mal, j'arrive pas à les distinguer en tout cas elle répondit avec nonchalance:

- Je m'appelle Léonore. Mais mes amis m'appellent Léo. ... Sauf que j'ai pas d'amis. Et ce garçon, je ne le connais pas.

J'allais dire quelque chose d'intelligent pour une fois mais on me m'en laissa pas le temps car le "loup" accoura, le loup en question étant le garçon d'à coté, il nous regarda et nous demanda:

-Désolé de vous déranger, mais.... Vous êtes nouvelles?

Je me demanda alors, quelle était la raison de sa soudaine venue, oui car les garçons ont toujours une bonne raison derrière la tête, cette dernière ne tarda pas d'ailleurs.

-Non, parce que mon plan du pensionnat est inutilisable, alors si je pouvais jeter un coup d'oeil à l'un des votres, se serait sympa.

Ainsi, c'était çà la raison, enfin pour moi c'était une fausse raison, je suis sure que la fille qui se nommait Léonore lui avait tapé dans l'oeil et qu'il voulait faire plus ample connaissance et que finalement, cette fille m'avait surement mentie.

-Tu sais l'amour peut frapper à tout moments, même avec les personnes qu'on ne connait pas

Je partis et me dirigea vers la porte qu'en j'entendis des cris, je vis une fille brune qui s'accrochée comme une furie à la porte de son 4x4 et qu'une personne, un homme je pense, la tirait de toutes ces forces. Il se passa tout un tas de trucs et enfin la personne lâcha la porte, arracha son portable de la main de l'homme se plaqua contre le mur du portail et commença à pleurer... Evidemment , comme je n'aime pas voir les gens pleurer je me demanda quoi faire pour qu'elle sourie.Une idée me vint alors. Je m'approcha, lui fit un sourire, et chante "Daddy Cool" en dansant sur "Thriller" de Michaël Jackson , ce qui, je vous l'accorde, était un vrai carnage, franchement Michaël je suis désolée , j'ai honte de moi, mais comprends moi, c'est pour le bonheur d'un jeune fille, et je continua à danser et à chanter jusqu'à entendre une quelconque réaction.

La jeune fille qui avait un air plus jovial eut une mine légèrement déprimée en entendant ma question puis elle déclara.

- Tu sais l'amour peut frapper à tout moments, même avec les personnes qu'on ne connait pas.

Alors là, mes yeux s'écarquoillèrent de surprise. De quoi pouvait-elle bien parler? Ce devait être ça le sujet de leur conversation avant ma venue. Je reprit un air blasé, essayant de cacher ma surprise. Etant donné qu'il n'y avait que nous, je devinai aisément qui était "les personnes qu'on ne connait pas"... J'eut un soupir intérieur et reportai mon attention sur les deux adolescentes. Celle qui avait parlé était déjà en train de partir, probablement dépité de ne pas tomber sur une histoire d'amour à l'eau de rose. Ce n'était pas mon cas, et j'étais même gêné, allez savoir pourquoi.
Entre temps, la jeune fille qui était restée sur place avait sorti un plan du pensionnat de son sac et me le tendit. Je soufflai un "merci" qui se voulait reconnaissant et prenant le plan et en essayant de mémoriser le chemin pour me rendre au dortoir et à la salle commune.
Soudain, des cris retentirent. Des cris hystériques et rageux. Je dirigeai mon regard vers l'origine des plaintes et vit une troisième jeune fille s'accrochant du mieux qu'elle pouvait à la portière de sa voiture, tandis qu'un homme, certainement son paternel, entreprenait de l'attirer vers l'enceinte de l'établissement. Elle finit par céder, et, après avoir récupéré ses affaires, elle se laissa glisser le long d'un mur pour se recroqueviller sur elle même. Aux légers sombresauts que faisaient ses épaules je put facilement deviner qu'elle sanglotait doucement.

J'étais assez abasourdi parce que je venait de voir, et ma surprise n'était pas prête de se dissiper lorsque je vit la jeune fille qui parlait de coup de foudre un peu plus tôt se dirigeai vers celle qui semblait totalement abattue. Je pensait jusque là qu'elle allait se que font les filles avec les autres filles. C'est à dire, s'asseoir à ses côtés, lui dire des mots réconfortants et, si elles se connaissaient, aller même jusqu'à la perndre dans ses bras, mais là, ce ne fut pas du tout ce qu'il se passa. La blondinette chanta et se mit à danser. Je ne put reconnaitre ses inspirations, mais il était flagrant qu'elle n'avait pas de talent pour assembler la chorégraphie d'un chanson à une autre, malgré une belle voix, il fallait l'avouer.

Je soupirai lorsque je me rendis compte que finalement, deux choix s'offraient à moi, ou je participai à remonter le moral de la brunette, ou je m'en allai.. Fermant les yeux un instant, je me dis intérieurement que ce pensionnat était en réalité pour les fous, et que je n'avais rien à faire ici.
Je rendis le plan à la jeune fille qui n'avait pas bougé et qui observait la scène en la remerciant de nouveau.

- Merci, sans ton aide, je me serais certainement perdu... Au fait, je m'appelle Matthias.

Puis, reportant mon attention sur l'étrange danse de la jeune fille, je me demandai ce que je pouvais bien faire. Je ne pouvais décemment pas partir comme ça, mais en même temps, je me voyait mal me mettre à danser aussi. Néanmoins, voir les gens pleurer me mettait mal à l'aise. J'hésitai donc à m'avancer.
Je fit finalement quelques pas en direction du duo, mais me tint tout de même à distance, cherchant une quelconque aide du regard.

Grave erreur de ma part, car malgré le fait que je me sois tenu à distance, je ne pus éviter le coup qui partit. Pendant que je réfléchissais, la blondinette dansante s'était rapproché en chantant à tue-tête et en agitant les bras et les jambes. J'eut à peine le temps de voir sa main que je me la prit dans le nez. J'eut un pas de recul et mes yeux s'écarquillèrent de surprise tandis que l'adolescente continuait son show.

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[hrp : Je crois que c'est mieux que la dernière fois, mais bon, c'est pas génial non plus hein? ^^" Ce fut difficile pour moi d'écrire un texte avec pour seul nom "les trois jeunes filles", mais vive les synonymes hein! x)]

-Tu sais l'amour peut frapper à tout moments, même avec les personnes qu'on ne connait pas.

Je ne comprenais pas vraiment le délire de Myan. Elle voulait absolument me voir avec ce type, ou je rêve ? Décidément, dans ce pensionnant, il n'y avait pas mal de taré. Mais bon, ça ne changerait pas vraiment de d'habitude, vu que j'ai toujours eu un entourage complètement fou. Rien qu'en regardant ma famille, on le comprenait. Mais je ne me sens pas d'attaque pour vous faire une description complète des symptômes de déficience mentale de ce cercle soit disant familiale. Puis, allez savoir pourquoi, sans avoir louper une seule miette du spectacle qui s'offrait gratuitement à nous, Myan se précipita vers la brunette qui venait de s'assoir par terre. C'est à ce moment précis que je remarquai qu'elle pleurait. Décidément, il n'y a que les hommes pour faire pleurer les jeunes filles tout le temps. Et après on se demande pourquoi je les trouve inutiles. Alalalala... Sauf que je n'eus pas le temps de bouger d'un seul millimètre pour rentrer -je dirais presque "enfin"- dans ce foutu pensionnat, que de nouveau une scène improbable se passa sous mes yeux. Je rêve où la blondinette de tout à l'heure, - la même qui voyait de l'amour entre moi et le jeune homme à qui je venais de prêter mon plan- se mit à faire ... En fait, je ne saurais qualifier ce qu'elle était entrain de faire. Surement un mélange entre une danse de séduction indienne, et une danse animale. Et je n'en restai pas moins ... surprise. Voir totalement éberluée. Voilà, éberluée. C'est tout à fait le mot qui convenait à cette situation totalement loufoque. La voix du jeune homme me tira de mon hébétement de façon assez brutale. " Merci, sans ton aide, je me serais certainement perdu... Au fait, je m'appelle Matthias. " Me disait - il. Qu'est ce que je m'en foutais de son nom ?! ... Non, sérieusement, je m'en foutais pas. Mais j'en donnais l'impression. Mais ce n'est pas de ma faute si je suis obligée d'être sur la défensive avec les hommes. Je suis vraiment désolée Matthias de paraitre aussi hostile à ta présence, mais saches que je ne le fais pas totalement exprès. De toute façon, tu dois t'en foutre, entant donné que tu semblais de nouveau plonger dans tes pensées.

Je récupérai mon plan, et l'enfouit dans ma poche de façon assez vive. Puis, je me décidai enfin à rentrer dans cette foutue bâtisse. Sauf que mon regard s'est de nouveau posée sur la parade nuptiale de Myan. Décidément, cette fille était vraiment totalement étrange. Je levai un sourcil dubitatif devant une telle scène. Peut être que je rêvais après tout. Dans deux secondes, peut être que je verrai un tyrannosaure faire un "check" avec Matthias. Allez savoir. En attendant, ce dernier semblait se rapprocher de la scène. Peut être que lui non plus n'en croyait pas ses yeux. Soudain, une main vola, et s'écrasa sur le nez du jeune homme. Celui ci eu un mouvement de recul. Je ne pu m'empêcher, et ce fut surement une erreur que je regretterais, de m'approcher de lui très rapidement comme pour l'empêcher de tomber autrement que sur moi. Je ne pus m'empêcher de lui tirer la manche pour l'écarter encore plus de la folle dingue dansante et chantante. Décidément, je dois vraiment être entrain de rêver.

- Myan ! Fais gaffe avec tes grands gestes !

M'entendis-je dire. Enfin, c'est sorti de ma bouche, mais je ne suis pas sure que ce soit moi qui l'ait dit. Puis, je croisa mon regard avec Matthias. Il était terriblement grand ... En fait, tout le monde est grand à côté de moi. Je levai les yeux au ciel et sorti de ma poche un mouchoir pour lui tendre. Peut être que lui même ne l'avait pas remarqué, mais il n'allait pas tarder à saigner du nez. Croyez-en mon expérience, ces choses là, ça se sent.

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[Voilà, tu as le nom d'une première x) Moi j'aimebien tes réponses La longueur n'a pas trop d'importance, c'est le contenu qui compte ]

Je posais la tête sur mes genoux et me laissais aller. Ca faisait du bien de pleurer. J'en avais bien besoin.
Alors que je déversais ma colère et ma tristesse sur mes genoux, j'entendis une voix féminine chanter une vieille chanson. Je levais vers l'interprête des yeux embués de larmes. Elle dansait bizarrement mais chantait très bien. Au début je restais sceptique et perplexe face à un tel spectacle. Je me retournais pour vérifier que c'était bien pour moi qu'elle gesticulait ainsi mais me retrouvant face à face avec le mur contre lequel j'étais appuyée, il ne faisait aucun doute que c'était bien à moi qu'elle improvisait un tel show. Je me décrispais et décidais, bon gré mal gré, de m'en faire une amie. Elle m'aiderait à atteindre mon but dans cette prison !
J'essuyais mes larmes d'un revers de manche -qui noircit au frottement de mes yeux khôlés- et lui sourit. A quoi pouvais-je bien ressembler ? Je devais sûrement avoir de grosses traces noires qui coulaient le long de mes joues. Mais tant pis, cette fille me faisait rire. Et je me mettais à rire de plus en plus fort.
Un jeune homme s'approcha à petits pas, restant néanmoins en retrait et regardais la scène d'un oeil suspicieux. La jeune -et talentueuse- interprête se lança dans des mouvements dignes des plus grands cabarets quand ! l'inconcevable se produisit : sa main heurta le nez du malheureux jeune homme. Sur le coup, je me mis à rire. Mais voyant qu'il tombait à la renverse, je me levais prestement mais une autre jeune fille vint le soutenir. Elle lui lança un regard d'assassin avant de lui dire :

- Myan ! Fais gaffe avec tes grands gestes !

La pauvre fille était toute désolée. Moi, je ne savais pas trop comment réagir, ni quoi faire. Je m'approchais alors du jeune homme qui était devenu le centre d'intérêt. J'enviais ce garçon. Non pas parce que je trouvais les filles jolies et que j'avais un petit côté homosexuel mais parce que j'avais toujours envié les garçons. J'aurais tellement voulu moi-même être un homme. Pourquoi ? Allez savoir ! Je ne suis qu'une ado après tout.
La fille au regard assassin lui tendit un mouchoir. Un couple surement qu'était ces deux-là. Je prenais à mon tour un Kleenex de ma poche et un miroir de poche et m'essuyait le noir qui avait coulé. Puis je me tournais vers mes camarades et les regardais un à un avant de dire :

- Je m'appelle Poppy. Poppy Moore.

Et je souriais du mieux que je pouvais. Ca n'avait sûrement pas l'air d'un beau spectacle mais un jour une amie m'a dit : "tu ne devrais sourire que lorsque tu en as envie car alors tu as ton vrai sourire". Et j'obéissais car, au moment présent, j'avais envie de sourire. Puis j'entendais mon portable sonner. Je m'éloignais du groupe et décrochais en chuchotant. Mon père, encore.

- Laisses-moi tranquille, murmurrais-je. Oui ça va... Mais laisses-moi ! ... Bon, je raccroche...

Sans m'en rendre compte, j'haussais petit à petit le ton. Ce que je pouvais détester mon père aujourd'hui !

- Mais fous-moi la paix !!! hurlais-je soudain avant de raccrocher férocement et de remettre mon téléphone dans ma poche.

Sans même me préoccuper des trois autres adolescents, je rentrais dans l'établissement en quête de ce qui allait être ma chambre. Dieux du ciel, sortez-moi de là, je vous en supplie !

Je continuai de danser attendant la réaction de la jeune fille qui me fit un sourire. Le problème, c'est que j'étais tellement contente de l'avoir fait réagir que je dansais avec plus d'ardeur et de folie. Malheureusement un obstacle vient interrompre ma prestation interplanétaire, que dis-je, interstellaire! Et que donc, ma main heurta quelque chose de mou et dur à la fois, peut être un mouche, bref je n'arrêta ma danse que lorsque que j'entendis une réplique cinglante:

-Myan ! Fais gaffe avec tes grands gestes !

Je me retourna alors et vit que la chose molle et dure à la fois, dont il était question un peu plus haut, n'était autre que le nez du garçon de tout o l'heure! Mais qu'est-ce qu'il foutait derrière moi, il était censé parler avec Léonore, et ensuite sortir ensemble et vivre un amour passionnel et secret! Pas se prendre un coup et saigner du nez, ce qui n'est absolument conseillé lors d'un rendez vous, si on peut appeler ça comme ça... Enfin bref, avant que je ne réagisse, cette dernière lui tendit un mouchoir et la jeune fille que j'essayais de faire rire me dit avec entrain:

-Je m'appelle Poppy. Poppy Moore.

Soudain une sonnerie retentit quand j'allais me présenter, elle décrocha et commença à crier

-Oui ça va... Mais laisses-moi ! ... Bon, je raccroche...Mais fous-moi la paix !!!

Puis ensuite elle rentra dans le pensionnant toute énervée...Une vrai furie! Enfin bref, revenons a nos moutons donc le comportement du jeune homme me fit sortir de mes gonds et je hurla de tout ce qui m'était arrivé aujourd'hui, entre ce matin la dispute avec mes parents, le remarque de Léonore sur un tin méchant et le comportement du jeune homme j'étais à bout!

-Mais qu'est-ce que tu foutais derrière moi! Vous étiez censé faire connaissance tout les deux, pour ensuite sortir ensemble et vivre un heureux amour très romantique! Tu as tout gaché! Rohhhhh! Et puis c'est connu, quand quelqu'un fait de la boxe, tu monte pas sur le ring! Alors pourquoi tu t'es approché Banana! C'est pas très puissant tout ça! Mais par contre calme ta vie et arrête de faire le fadan! Non mais je vous jure faut tout leur expliquer de nos jour!

Je rentra dans le pensionnat tout en choutant assez fort dans un caillou et m'assis sur un banc

- J' EN AI MARREEUUUUUUUHHHHHHHHH, hurlais-je à plein poumon, Ah! Sa va mieux...Oh!Allons acheter un Kinder Bueno à la machine!Comme j'ai déjà joué au foot j'ai le droit de prendre un Kinder Bueno! ( voir la pub avec Didier Drogba pour Kinder Bueno)

Je rentra alors dans l'établissement à la recherche de la machine.
(désolée pour l'attente et pour la courtesse du post >o<)

Reculant, surpris par le coup qui veanit de heurter mon nez, je sentis une présence derrière moi qui me retenait de tomber lamentablement au sol. J'entendis alors un :

- Myan ! Fais gaffe avec tes grands gestes !

... Alors la jeune fille qui se déhanchait comme une folle s'appelait Myan... Je n'eut pas vraiment le temps de réfléchir que je sentait quelque chose couler dans mon nez.. Je n'allai quand même pas saigner... Si? Plus prévoyante que moi, la fille qui me soutenait malgré sa petite taille me tendit un mouchoir. Je la remerciai doucement, et plaquai le bout de tissu blanc sur mes narines pour éviter que le liquide vermeil ne se répande.
Pendant ce temps, Myan avait arrêter de danser, et la fille qui pleurait s'était levé et s'approchait de moi. Elle sortit à sont tour un mouchoir et essuya son maquillage, puis elle déclara, beaucoup plus joyeuse :

- Je m'appelle Poppy. Poppy Moore.

Je la saluai d'un petit signe de main, mais elle n'y prêta pas attention car son portable s'était remis à sonner. Elle s'éloigna de notre petit groupe et déccrocha. Seul des chuchotements nous parvinrent au début, puis, elle hurla et raccrocha avec rage. Sa tristesse d'il y a un moment s'était changé en colère, et elle rentra dans l'établissement sans un mot, furieuse.

- Mais qu'est-ce que tu foutais derrière moi!

J'étais sur le point de lui répondre que s'était elle qui avait changé de place, mais elle ne m'en laissa pas le temps.

- Vous étiez censé faire connaissance tout les deux, pour ensuite sortir ensemble et vivre un heureux amour très romantique! Tu as tout gaché! Rohhhhh!

... J'eut un grand vide. De quoi parlait-elle? Je regardai la jeune fille à mes côtés, comme en quête d'une réponse, mais apparemment, elle était tout aussi perdue que moi. De son côté, Myan continuait sur sa lancée.

- Et puis c'est connu, quand quelqu'un fait de la boxe, tu monte pas sur le ring! Alors pourquoi tu t'es approché Banana! C'est pas très puissant tout ça! Mais par contre calme ta vie et arrête de faire le fadan! Non mais je vous jure faut tout leur expliquer de nos jour!

J'ouvrit de grands yeux de surprise. Voilà qu'elle parlait un langage inconnu. Soupirant, je décidai de ne pas lui accorder plus d'importance. De toutes évidences, elle s'était fait un film de je ne sais pas trop quoi, il ne fallait pas que je rentre dans son jeu, sinon, je risquai de ne jamais en ressortir. Elle finit par s'éloigner en tapant dans un cailloux passant par là et qui n'avait rien demandé, puis, elle parla de Kinder et de foot, je ne suivit pas très bien son raisonnement, surtout qu'elle venait d'hurler son désarroi juste avant.
Je me sentis alors subitement blasé... Un pensionnat de filles folles... Oui, il n'y avait que cette explication. Mais qu'est ce que je faisais là... Je soupirai... Puis, reportant mon attention sur la dernière restée, je prit la parole.

- Merci pour le plan, le mouchoir et de m'avoir empêché de me croûter. C'est sympas.

Le cleenex toujours sur le nez, j'émit un reniflement pitoyable, et peu fière de moi, j'ajoutai.

- Bon ben... A une autre fois peut être...

Je lui fit un signe de main tout en m'élognant, j'avais l'impression de la planter, mais honnêtement, que pouvais bien lui dire? Je n'étais vraiment pas doué pour les relations sociales.
Gravissant les marches du pensionnat, j'entendis la grande sonnerie et plusieurs autres élèves firent leur apparition...


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[Hrp : Oh ma réponse moisie... Sorry, je n'ai que ça à vous dire...]